• On ne sait jamais vraiment ce que l'on tient de ses parents. Parfois on croit en avoir une idée. On dit par exemple au milieu d'une conversation " Je crois que je tiens cela de mon père...!" Mais c'est toujours à propos d'un détail, d'un tic de langage ou d'un petit défaut.

    L'essentiel de ce que l'on tient de ses parents ressemble beaucoup à ce que l'on croit être sa propre personnalité, celle qui est censée ne rien devoir à personne, pas même à ses propres géniteurs !
    Et ce n'est que par hasard, , par exemple quand un propos généralement admis par la société vous fait bondir qu'on se pose la question "mais d'où je tiens ça ?"

    Dans son discours de clôture de l'université d'été de son parti, Mélenchon qualifie les auto-entrepreneurs d'"auto-esclaves".            Pour lui, artisans et petits entrepreneurs = esclaves ! 
    Et, en conséquence, salariés = hommes libres !

    L'idée me fait d'autant plus bondir que je sais qu'elle est partagée (selon les sondages) par beaucoup de gens en Europe, aujourd'hui !

    Je crois que je tiens de mon père, petit commerçant obstiné et travailleur, ce petit côté anarchiste de droite (Dieu, peut-être, mais Maître, jamais !) qui fait qu'on ne veut dépendre de personne, qu'on est certain de mieux y arriver tout seul, que les patrons, les associés et même les salariés sont des boulets dont il faut se débarrasser au plus vite si on veut réussir sa vie professionnelle .

    L'idée derrière tout cela (idée prétentieuse et erronée, certes,  mais qui fait avancer l'entrepreneur)  est que le monde est divisé en deux catégories : les larbins et les aventuriers, ceux qui ne font que se plaindre et ceux qui agissent, ceux qui aiment obéir et ceux qui aiment commander, ceux qui veulent changer les choses et ceux qui s'en accommodent en s'en plaignant.   

    Tout cela s'accompagne d'une méfiance instinctive envers les grands de ce monde, envers les hauts fonctionnaires, envers le curé et le notaire, envers tous ces gens qui bénéficient de rentes de situations confortables sans avoir trimé pour les obtenir.

    Bon, ça , c'est le décor de fond. Tout cela est tempéré ensuite par les surcouches (comme on dit aujourd'hui) du respect dû aux autres, du respect de la loi, des contraintes de la vie en communauté, de la réflexion philosophique sur sa propre liberté et celles des autres...

    Mais même aujourd'hui, alors que j'ai bien compris qu'il faut de tout pour faire un monde, l'idée que le statut de salarié  (mieux : de fonctionnaire !) est l'idéal absolu de la réussite professionnelle (idée partagée, selon les sondages par une majorité de jeunes aujourd'hui) est une idée qui me fait bondir.

    Et je crois que je tiens ça de mon père !



  • J'ai eu la chance de ne pas connaître l'expérience terrible et humiliante d'un licenciement. Ca ne m'a pas empêché de me faire, comme tout le monde, beaucoup de cinéma dans ma tête à chaque fois qu'un chef me faisait une remarque désagréable.

    "Comment ? Que dites-vous ? Vous voulez me licencier ? Va te faire foutre, connard ! C’est pas toi qui me licencies, c'est moi qui m'en vais ! Hé oui, espèce d'incompétent, je ne veux plus voir ta gueule ! Je te donne ma démission !"
    Vous me croirez si vous voulez ( mais je suis sûr que me croirez) une bonne séance d'engueulade virtuelle permet ensuite de trouver plus facilement le sommeil !

    De même je n'ai pas eu l'expérience de ruptures amoureuses avec menaces, insultes, bris de vaisselle et le fameux "puisque c'est comme ça, je m'en vais, je te quitte !"
    Mais j'ai eu l'impression dans ma vie, et dans celles des gens autour de moi, que celui (ou celle) qui dit "je te quitte" c'est souvent celui qui avait envie de rester et qu'on a poussé dehors sans lui laisser le choix.


    Aujourd'hui, à les écouter, il semblerait que Montebourg ait décidé de quitter le gouvernement, de même que Hamon et Filipetti.

    C'est leur choix. C'est très courageux de leur part. S'ils changent d'avis, qu'ils n'hésitent pas à revenir, ils seront toujours les bienvenus au gouvernement !


  • A propos du virus Ebola, il fallait bien que quelqu"un se dévoue pour sortir une deuxième énorme connerie.

    La première a été celle d'un habitué de la bêtise triomphante, Jean-Marie Le Pen, suggérant que "Monseigneur Ebola" pouvait résoudre en trois mois le problème de la surpopulation des peuples du Tiers-Monde qui menacent de nous envahir.

    En nous épargnant donc, les virus étant censés savoir faire la différence entre un Mamadou M'bala et un Jean-Marie Le Pen...!

    Mais bon, il n'a pas insisté, sa fille a démenti… passons donc !

    Mais dans le camp opposé, dans le camp des gentils, il fallait bien aussi quelqu'un pour dire une sottise inverse et, en plus, sur un ton indigné !
    Hé bien, oui ! Et celui qui s'y colle est : le professeur Ian Mackay, de l'université de Queensland, en Australie qui déclare à propos de l'autorisation de traitements expérimentaux par l'OMS : "Même si ces morts sont tragiques,  les êtres humains ne sont pas des cobayes" ! On applaudit bien fort !


    Explication : Compte tenu que ce virus, qui fait peur à tout le monde, a déjà fait beaucoup de mort en Afrique, que les zones touchées par le virus s'étendent chaque jour un peu plus, que l'on sait que ce virus particulièrement mortifère risque de s'étendre à la planète tout entière et à provoquer une hécatombe, l'Organisation Mondiale de la Santé (l'OMS, donc) qui comprend des spécialistes de TOUS les pays a décidé d'autoriser des traitements expérimentaux. Autrement dit, d'autoriser des traitements qui n'ont pas encore été soumis à toute la procédure officielle exigée pour l'homologation des protocoles médicaux (qui durent parfois des années).

    Normal, l'OMS (qui représente tous les pays du monde) tente de répondre à une urgence, tente de répondre aux appels de détresse des Africains, à l'inquiétude du reste du Monde. La décision relève du principe que quand on fuit dans la panique une maison en feu, on ne s'inquiète pas prioritairement de savoir si on bien pensé à baisser le compteur électrique et si on a mis les produits de nettoyage toxiques en lieu sûr avant de s'enfuir. 

    Mais le professeur Ian Mackay n'en a rien à foutre de l'OMS, rien à foutre des experts, rien a branler de l'inquiétude des gens, rien à foutre de l'instinct de survie qui caractérise toutes les formes de vie sur terre, rien à foutre des malades qui crèvent ! Seuls lui importent les principes moraux, affichés haut et fort devant les caméras. C'est pour cela qu'il nous dit, le menton relevé et le port de tête altier !

    "Même si ces morts sont tragiques, les êtres humains ne sont pas des cobayes", a déclaré le professeur Ian Mackay, de l'université de Queensland, en Australie, joint par l'AFP.


  • Tous ont la certitude qu'il ne sera pas réélu, tous rêvent d'être face à lui au second tour de la prochaine présidentielle, mais tous préfèrent attendre. Attendre le petit coup de pouce du destin.

    - A Marine Le Pen, il manque le petit truc qui ferait d'elle le sauveur suprême ! Le petit truc qui ferait d'elle l'homme de la situation : par exemple, une énorme flambée de violence dans les banlieues, sous la bannière noire des islamistes, aux cris de "Allah ou Akbar"  et "chiens de Français, choisissez : l'islam ou le glaive d'Allah" 
     
    Ou alors
    Ou alors, le virus Ebola, ramené en France non pas par un "expatrié" (cela serait moins porteur en terme d'horreur) mais par un Africain fraîchement naturalisé. L'épidémie ferait des millions de morts essentiellement chez les Français de souche (moins protégés, forcément, contre les virus africains...). Les chaînes de télé passeraient en boucle des Français agonisants, leurs familles en pleurs puis une ancienne photo du responsable africain brandissant avec un large sourire son passeport français au milieu de sa smala africaine !



    Sarkozy, lui, se dit que si les Français sont convaincus qu'on ne peut pas faire pire que Hollande, ils ne sont pas encore convaincus que la droite ferait mieux.
    Non non il faut attendre encore un peu  !

    Ce qui serait bien, ce serait que la croissance reparte dans TOUS les pays SAUF en France, que le chômage diminue dans tous les pays sauf en France, que les impôts baissent dans tous les pays sauf en France, que la criminalité baisse dans toute l'Europe sauf en France. A coup sûr, les Français se diraient alors "ah Sarkozy, c'était le bon temps...!"


    Mélenchon, lui aussi, a envie d'attendre et d'en profiter pour se reposer. Les circonstances actuelles ne sont pas favorables à la prise du pouvoir. Il connait les leçons de l'histoire : les révolutionnaires, les vrais, les estampillés Marxistes, se sont toujours emparés du pouvoir en temps de guerre, jamais parce qu'un révisionniste ou un social-traitre avait trahi la classe ouvrière.
    Et les conditions d'une bonne guerre ne sont pas si éloignées que ça : en Russie, en Ukraine, au Moyen-Orient, en Afrique, en Libye... partout, ça bouge dans le monde.  Et si demain par un concours de circonstances incontrôlables, la France entrait en guerre, est-ce qu'elle confierait la direction de ses Forces armées à un "capitaine de pédalos" ? Bien sûr que Non, enfin, voyons ! Elle choisirait un chef, un vrai ! Un qui n'a pas la main qui tremble quand il s'agit de mater les récalcitrants, de mettre au pas les journaleux et de couper les têtes qui dépassent !  Un chef, quoi !!


    Bayrou, lui, se dit que son appel du 18 juin a déjà été lancé : c'était, selon son entourage, le jour où il a dit que la dette publique était trop importante. Il a été, paraît-il, le premier à le dire, ce qui lui donne une légitimité pour régler ce problème.

    Jusqu'ici, pour une raison inconnue, la Finance internationale nous prête à des taux très avantageux. Mais si un jour ça venait à changer, si la France se retrouvait en "défaut de paiement", c'est à lui qu'on ferait appel, puisque c'est lui qui a les solutions.
    Quelles solutions ? Ben, on lui a déjà posé la question et, n'écoutant que son courage, il a répondu franchement et sans démagogie : "réduire les salaires des ministres" ! Et tant pis si ça heurte la sensibilité des Français ! Non mais !



  • C'était en septembre 2003. Des scientifiques découvraient alors en Indonésie, sur l'île de Flores, un fossile d'homme !  Mais un homme qui n'était ni Néandertal ni Homo Sapiens, une nouvelle espèce d'homme, donc. Mais proche de  l'homo Sapiens, puisqu'il savait fabriquer des outils : l'homme de Flores ! Pourquoi pas Homo Sapiens, tout simplement, me direz-vous, puisqu'il y a des traces du passage de ces derniers sur l'île ? Ben parce Mon pote Flores  (Homo floresiensis)qu'il avait une particularité physique, l'homme de Flores  : il mesurait à peine à peine UN mètre, pesait environ 20 kg, et avait la tête pas plus grosse qu'un gros pamplemousse !

     Oui effectivement, ça mérite une classification particulière. Moi j'aurais fait de même, si j'étais scientifique.

    Pourquoi était-il si petit ? Les experts avaient l'explication :

    "Insularité qui explique également sa petite taille : on sait en effet que, en l’absence de prédateurs, les espèces ont tendance à voir leur taille diminuer, du moins ceux ayant une taille supérieure à celle d’un chien, alors que les plus petites ont tendance à grandir, tout cela en une sorte de compétition vers une taille médiane..."
    Peut-être aussi est-ce à cause "d’une grave carence en iode"dont on ignore pour l'instant la cause...

    Mon pote Flores  (Homo floresiensis)Inutile de vous dire que ce fut considéré comme "la plus importante découverte dans l’évolution humaine depuis 100 ans" !

     

     

    Hélas, hélas, hélas ! Ce que la science a fait, la science peut le défaire ! L'homme de Flores était un exemplaire unique d’Homo Sapiens atteint de Trisomie concluent deux études. Sa petite taille a été exagérée par les études initiales et de toute façon "Sur près de 200 syndromes pour lesquels la microcéphalie est un symptôme,... plus d’un quart incluent aussi une petite taille", souligne l’étude.

    C'est dommage ! Moi j'aimais bien la version initiale du petit homme (souvent représenté, je ne sais pas pourquoi, sous les traits d'une femme ))Mon pote Flores  (Homo floresiensis)d’un mètre de haut avec la tête pas plus grosse qu'un pamplemousse !

    Tant pis !

     

     

     

     

     


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