• A propos des violences policières

    1) Quoi qu’en disent les indignés professionnels, la France, en matière de violences policières, n’est ni la Chine, ni les Etats-Unis, ni la Russie, ni l’Arabie Saoudite, ni l’Algérie, ni le Soudan, ni l’Iran. Ceux qui se plaignent de violences policières sont la plupart du temps des violents eux-mêmes, des casseurs, des délinquants refusant de se laisser arrêter par la police. Il existe des bavures policières, mais en général, les auteurs des bavures sont très sévèrement sanctionnés.

    Exemple : quatre ans de prison pour des policiers pour avoir tabassé un adolescent


     

    2) Qui se chargera de nous expliquer ce qu'était le "privilège blanc" du  co-détenu d'Adama Traoré ? (ou, si la victime était noire, de nous expliquer, à partir de cet exemple, le principe du racisme systémique ?)

    A propos des violences policières


     

    3) Les vidéos de particuliers censés dénoncer les violences policières (en cas d’arrestations mouvementées lors des manifs des Gilets jaunes par exemple) montrent tous un phénomène qui contredit ce que ces vidéos sont censées dénoncer : ceux qui filment avec leurs téléphones portables sont à 50 cm des policiers, ils ne craignent pas pour leur intégrité, ils ne craignent pas une seconde être des victimes collatérales. Ils insultent les forces de l’ordre en toute impunité et sans courir le moindre risque. Ils filment une arrestation violente en dénonçant une violence policière aveugle dont ils ont la certitude  pourtant qu’elle les épargnera.


     

    4) Comment s’indigner, par exemple, des violences policières contre les Gilets jaunes sans parler de l’arrivée, sous les applaudissements des Gilets jaunes,  des Black Block dans les manifs, du saccage de l’Arc de Triomphe, de l’incendie volontaire d’un immeuble abritant une banque mais aussi des habitants présents dans les étages ?


     

    -5) Sous prétexte de dénoncer les violences policières, beaucoup de gens voudraient faire passer l’idée que la police est un gang comme un autre, et que les interventions policières dans les banlieues ne sont finalement que des affrontements entre bandes rivales et donc qu'il convient de les renvoyer dos à dos. A chaque fois que l’on condamne un délinquant coupable de violences sur les forces de l’ordre par exemple, il se trouve des gens, nombreux, pour demander pourquoi on met tant de temps à sanctionner les policiers reconnus coupables de violences sur des manifestants. Les défenseurs d'Adama affirment que les policiers venus l'arrêter avaient un contentieux personnel avec lui. 


     

    6) Il semble exister chez les délinquants de ce pays et leurs défenseurs idiots utiles (idiots parce qu’un jour ou l’autre, ils en seront les victimes) une revendication d’un droit pour le moins curieux : celui de refuser de se soumettre à une arrestation par la police et ceci par tous les moyens, y compris les plus dangereux. Si lors de la fuite, et en prenant tous les risques, le délinquant vient à se blesser gravement ou à perdre la vie, les policiers chargés de son arrestation devraient automatiquement en être tenus responsables.


     

     

     

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    Jeudi 23 Juillet 2020 à 21:09

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