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A propos du point G
Ancien article (d'HUMOUR !) de ma période blogueur libertin.
- Le point G. Dites-moi, Carlus, êtes vous qualifié pour aborder un tel sujet ?
Hé bien, cher ami, je pourrais vous dire que oui, mais cela reviendrait à vous demander de me croire sur parole. Je vais donc vous démontrer scientifiquement que j'ai toutes les qualifications requises !
L'INSEE nous apprend que les femmes ont, en moyenne QUATRE partenaires dans leur vie. Or, il se trouve qu'aucune des femmes avec qui j'ai eu des relations amoureuses ne m'a jamais dit que j'étais le pire amant qu'elle ait connu. Et vous connaissez la cruauté des femmes, si c'était le cas elles n'auraient pas manqué de me le dire ! Ca veut donc dire que je suis, pour chacune d'elles, AU MOINS l'avant-dernier, c'est-à-dire au moins le TROISIEME!Ainsi donc, si le sexe était une discipline olympique, je me serais trouvé sur le podium et j'aurais reçu des mains de ces dames au minimum la médaille de bronze. CQFD
- Oui en effet, la démonstration est irréfutable ! Alors vous n'y croyez pas trop, à ce fameux Point G ?- Non, je n'y crois pas du tout, même ! Et croyez moi ce n'est pas faute de l'avoir cherché !
- Mais l'avez vous cherché au bon endroit ? Il existe bien le clitoris, pourquoi pas un point G ?
- C'est justement là que se situe le ridicule de cette théorie : Il y a le clitoris ! Qui, lui, est un organe parfaitement connu et identifié depuis la nuit des temps et qui a pour objet de déclencher chez nos partenaires l'envie d'avoir des relations sexuelles ! Pourquoi la Nature aurait-elle créé une deuxième zone de désir sexuel qui plus est en la cachant soigneusement et seulement sensible aux caresses digitales ?
- Mais enfin, certains affirment qu'il existe bel et bien et qu'il est facile à vérifier puisque les caresses à cet endroit sont censés déclencher l'orgasme et même une forme d'éjaculation féminine
- Avez-vous remarqué qu'on associe de moins en moins les deux ? Et vous devinez pourquoi ? Parce que la fameuse éjaculation féminine est plus difficile à simuler que l'orgasme ! Mon cher ami, depuis le film culte "Quand Harry rencontre Sally", aucun homme ne peut se vanter d'avoir la moindre certitude en la matière. Nos compagnes peuvent parfaitement nous faire croire que nous avons trouvé leur point G simplement pour nous être agréable ou encore parce qu'elles sont excédées par nos fouilles laborieuses et qu'elles ont envie d'y mettre fin. Moi, j'ai fait différentes tentatives et elles se sont toutes soldées par des échecs.
- Peut-être ne possédiez vous pas la bonne technique ?
- C'est un point très intéressant que vous évoquez là : la technique ! Voyez vous, mon ami, le sexe est d'abord (et aucune femme ne me contredira sur ce point) une affaire d'émotion, de pulsion, d'envie ! Or la recherche du point G est une affaire de technique essentiellement digitale ! Toutes les femmes apprécient les préliminaires et notamment les caresses bucco-génitales et digito-génitales. Mais une fois arrivées à un certain stade d'excitation, elles demandent, que dis-je, elles EXIGENT, du génito-génital ! Leur dire "Attend, je continue à chercher ton plaisir avec mon doigt à 4 centimètre sur la face antérieure de ton sexe" vous exposent à de graves déboires et vous fait même courir le risque de vous retrouver, en pleine nuit, nu sur le palier avec vos vêtements sur les bras!
-L'existence de ce point G est pourtant communément admise depuis 60 ans !
- Posons nous la question dans l'autre sens ! Depuis la nuit des temps, des hommes ont caressé des femmes, des femmes se sont caressées elles-mêmes, des traités ont été rédigés dans toutes les sociétés sur les pratiques amoureuses et les moyens de parvenir au plaisir, en Inde, en Chine, dans la Grèce et dans la Rome antiques, dans toute l'Europe un peu plus tard ! Nos sociétés modernes ont archivé des tonnes de correspondances privées, analysé les confidences les plus secrètes de libertins et de libertines qui ont passé leurs vies à rechercher de nouvelles formes de jouissance, dans des orgies et dans le libertinage le plus effréné ! Et dans toute cette littérature, pas la moindre trace de zone "située à 4 cm, etc" provoquant une jouissance différente et une éjaculation féminine! Aucune mention, aucune allusion, rien !
Il faudrait donc accepter l'idée qu'un brave médecin allemand émigré aux Etats-Unis dans une période particulièrement puritaine ait pu découvrir en 1950 une zone érogène qu'aucun membre de l'humanité n'avait découverte avant lui ? Non, désolé, j'ai du mal à y croire!
- Votre position ne s'explique-t-elle pas, peut-être, par le dépit de n'avoir pas pu assister, comme vous l'auriez souhaité, à une éjaculation féminine ?- Pas du tout ! à deux reprises au moins, très éloignées l'une de l'autre, j'ai pu observer des draps anormalement trempés après l'amour. Et sans entrer dans les détails, cela ne pouvait s'expliquer ni par la transpiration, ni par mon manque de retenue, ni par la lubrification féminine! Mais bon, il reste un doute sur l'origine du phénomène, car aux moments où cela s'est produit, j'étais occupé à faire l'amour à une femme et je n'avais ni la possibilité ni l'envie de prendre du recul pour observer et analyser scientifiquement tous les symptômes de son plaisir!
Mon avis, partagé par beaucoup d'autres, est que ces phénomènes se produisent de façon aléatoire, ne sont pas reproductibles à volonté et sont davantage dus à l'émotion et à l'excitation qu'au frottement d'une zone précise.
- Mais alors, d'une certaine façon, vous l'avez trouvé, le point G ???- Non ! Je n'ai trouvé que le point C, C comme Carlus !
Tags : point g, orgasme, femme, jouissance, feminine