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Je le dis souvent , cette petite fable de La Fontaine en deux strophes est faite pour être complétée. Dont acte.
Le coq et la perle
Un jour un coq détourna
Une perle qu'il donna
Au beau premier lapidaire.
"Je la crois fine, dit-il;
Mais le moindre grain de mil
Serait bien mieux mon affaire.Un ignorant hérita
D'un manuscrit qu'il porta
Chez son voisin le libraire.
"Je crois, dit-il qu'il est bon;
Mais le moindre ducaton
Serait bien mieux mon affaire."Jean de La Fontaine
Un membre de la diversité
aux Césars fut invité
Afin d'être récompensé.
En guise de remerciement
il fit applaudir longuement
un congénère délinquant.Carlus
"Ne jetez pas vos perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent" Evangile de Matthieu, chapitre 7, verset 6
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Le cardiologue et le pneumologue avaient tour à tour refusé de me reconnaître cette comorbidité qui me ferait entrer dans le cercle très prisé des prioritaires à la vaccination. Mon médecin traitant, lui, a accepté : " Ah votre BPCO d’ancien fumeur est un facteur de risque indiscutable ! Passez me voir demain après-midi, j’organise une séance de vaccination, je vous mets sur la liste".
- Ce sera quel vaccin, Docteur ?
- l’Astra Zeneca ! C’est le seul disponible pour nous car il n’exige pas de contrainte particulière pour sa conservation.Va donc pour l’Astra Zeneca !
Ma joie fut de courte durée ! A peine avais-je annoncé la nouvelle à mes proches que j’apprenais que trois pays européens avaient décidé de suspendre la vaccination à l’Astra Zeneca après plusieurs décès suspects de patients.
Du coup, le doute m’envahit
Être ou ne pas être vacciné, telle est la question.
Y a-t-il plus de sagesse à céder à la peur et aux questions soulevées par cette décision inquiétante, ou bien à s’armer de courage et à affronter la légitime inquiétude pour mettre fin au doute ?
Se vacciner. Pour vivre, rien de plus. Et se dire que, par ce vaccin nous réduisons le risque de mourir asphyxié après les mille tortures qui sont le lot de ceux qui se trouvent en salle de réanimation : c’est là la raison qui devrait me conduire à persister dans ma décision.
Ou alors... refuser, abandonner, continuer à se protéger, à se confiner, à se méfier des autres, à éviter ses enfants, ses voisins, ses amis.
Tenter de trouver du plaisir, voire du bonheur, dans la quiétude d'une vie proche de la réclusion, débarrassée des tumultes, des plaisirs et des risques de la liberté ?Oui mais... qui voudrait supporter la douleur et les souffrances de l'hospitalisation, l’absence de visites, l’humiliation d’être allongé dénudé, retourné, intubé...? Qui souhaiterait connaître les affres de l'angoisse, le sentiment terrifiant de la mort imminente, les cauchemars incessants, le regret lancinant de n’avoir pas pris la décision quand il était encore temps…
Du calme, maintenant ! Je vois venir mon destin et ma vie qui exigent une réponse.
A toi, la Vie, souviens-toi de tous mes défauts, mais n’oublie jamais que je t’aime.
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Quel dommage vraiment ! A peine la défenseure des droits avait-elle émis l’idée géniale qu’on pourrait dispenser certains quartiers de la présence des forces de l’ordre – ou tout au moins, des contrôles de police — qu’une série de violences urbaines venait démontrer que les quartiers en question ne sont pas des endroits paisibles troublés juste par la présence des forces de l’ordre, mais au contraire des jungles sans foi ni loi où même les ados se promènent avec des armes à feu et où règnent la violence, le racket et le trafic de drogue.
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Quel dommage, vraiment ! A peine Pascal Praud avait-il fini de dire, pour justifier de l’inutilité des mesures prises par les pouvoirs publics, "Regardez, le Portugal a laissé tous ses commerces, ses restaurants et ses musées ouverts et il ne s’est rien passé !" qu’on apprenait que le Portugal prenait une mesure de confinement en raison de l'explosion de l'épidémie.A peine avait-il fini de dire, pour justifier de l’inutilité des mesures prises par les pouvoirs publics, "regardez ! La Guadeloupe a fait son carnaval et il ne s’est rien passé !" qu’on apprenait qu’une troisième vague de l’épidémie menaçait l’île.
Cette épidémie fait rien qu'embêter Praud et ses chroniqueurs !
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Quel dommage, vraiment ! Ce regain de l'épidémie en Guadeloupe est d’autant plus regrettable qu’un pharmacien guadeloupéen annonçait la semaine dernière une nouvelle qu’il qualifiait lui-même de "mondiale" : la découverte d’un traitement curatif contre la Covid. Le traitement en question étant un sirop à base de plantes locales (herbe à pic) utilisée (depuis 170 ans, dixit le site dédié) pour soigner les refroidissements la fièvre, le rhume et la toux. Le pharmacien qui présentait son produit comme efficace à 100 % (mais sans se prévaloir de l’avis d’aucune autorité de santé) a tenu à la fin de l’interview à remercier, avec beaucoup d'émotion dans la voix, ses ancêtres pour lui avoir transmis leur pharmacopée traditionnelle qui va aujourd’hui sauver l’humanité.
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Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye,
Et s'est vestu de brouderie,
De soleil luyant, cler et beau.
Il n'y a beste ne oyseau,
Qu'en son jargon ne chante ou crie ;
Le temps a laissié son manteau
De vent, de froidure et de pluye.
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent, en livree jolie,
Gouttes d'argent d'orfaverie,
Chascun s'abille de nouveau:
Le temps a laissié son manteau.
Charles d'ORLÉANS
Carlus, avez-vous appris votre récitation ? Allez, on va vérifier cela, au tableau !
Le temps a laissé son manteau
"Laissié", mon garçon pas "laissé" ! laissié ! Articule, s'il te plaît !
De vent, de froidure et de pluie,
De pluye ! plu-ye ! Il faut articuler mon garçon ! Fais un effort enfin ! si tout le monde se met à avaler la dernière syllabe des mots, on ne se comprendra plus dans ce pays !
Et s'est vêtu de broderie,
Mais enfin tu le fais exprès ou quoi ? PAS broderie! brouderie ! brou brou ! pas bro ! Attend écoute-moi bien, là je dis BRO B-R-O et là je dis BROU B-R-O-U ! Tu n'entends aucune différence ? Si ? bon alors continuons !
De soleil luisant, clair et beau.
Ecoute-moi, bien Carlus, le mot juste est "luyant" et ça a un sens bien précis en français! Ca veut dire éclairé, brillant, qui répand de la lumière et la langue française est si bien faite que la sonorité du mot luyant reflète cette lumière, cette brillance ! Tu la vois, cette lumière ? Oui ? Alors tu vois bien que ce n'est pas du tout le cas du mot luisant que tu as utilisé ! Ca ça ressemble à... à quoi ? à nuisant, tiens ! tu le trouves nuisant, le soleil ? non mais répond-moi ! tu estimes que le soleil est une nuisance pour l'homme et la nature ? Non ? ALORS EMPLOIE le mot "luyant", tonnerre de Brest ! Allez, on continue !
Il n'y a bête ni oiseau
Petite question Carlus : pourquoi tu ne prononces pas le S de beste, mon petit ? C'est très difficile pour toi ? C'est une énorme corvée de dire beste ? D'où te vient cette habitude de ne pas prononcer les S de beste, de hospital et de baston ? I Il faudra donc que je te bastonne pour te faire entrer le satané S dans la teste ?
Qu'en son jargon ne chante ou crie :
" Le temps a laissé son manteau
De vent, de froidure et de pluie. "
Bon je vais laisser tomber ! je comprends que je suis en train de prêcher dans le désert ! Autant pisser dans un violon ! C'est très bien, la langue évolue sous la pression de Môssieur Carlus et les mots "laisser" et "pluie" seront bientôt acceptés par les grammairiens ! Allez, on termine ce poème dans la joie et dans la bonne humeur!
Rivière, fontaine et ruisseau
Portent en livrée jolie
Goutte d'argent d'orfèvrerie ;
Chacun s'habille de nouveau :
Le temps a laissé son manteau.
Et voilà "l'orfaverie" qui devient "orfèvrerie" sous l'action conjuguée de la volonté de môssieur Carlus et de la démission générale des adultes de ce pays ! Moi je dis bravo et j'applaudis des deux mains !Je vais quand même te mettre un deux ! Pourquoi ? Pour récompenser ta bonne volonté ! Tu l'as quand même appris ce poème ! Ah oui, avant d'en faire une œuvre personnelle et de l'ânonner avec des mots bien à toi, on voit bien que tu as fait un effort ! Et pour cet effort, je te mets la note de DEUX, mon petit Carlus ! Allez, va t'asseoir, maintenant ! Au suivant!
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JULIETTE. - N’es-tu pas Roméo et un Montaigu ?
- Tu es là ? au fait Carlus, ça signifie quoi ? Charles ?
ROMÉO. - Ni l’un ni l’autre, belle vierge, si tu détestes l’un et l’autre.
- Oui, mais j’ai un deuxième prénom, si tu n’aimes pas celui-là
JULIETTE. - Comment es-tu venu ici, dis-moi ? et dans quel but ? Les murs du jardin sont hauts et difficiles à gravir. Considère qui tu es : ce lieu est ta mort, si quelqu’un de mes parents te trouve ici.
- Je peux te poser une question : Tu m’as dit que tes filles s’amusaient sur ce genre de site, tu n’as pas peur que ce soit pour t'espionner ?
ROMÉO. - J’ai escaladé ces murs sur les ailes légères de l’amour : car les limites de pierre ne sauraient arrêter l’amour, et ce que l’amour peut faire, l’amour ose le tenter ; voilà pourquoi tes parents ne sont pas un obstacle pour moi.
- Si c'est le prix à payer pour te rencontrer, je veux bien prendre le risque de me faire espionner par ces deux chipies !
JULIETTE. - S’ils te voient, ils te tueront.
- Que diraient-elles si elles apprenaient que leur papa "drague" (oouh, quel vilain mot) sur Meetic ?
ROMÉO. - Hélas ! il y a plus de péril pour moi dans ton regard que dans vingt de leurs épées : que ton oeil me soit doux, et je suis à l’épreuve de leur inimitié.
Ben, elles diront ce qu'elles voudront, je n'ai pas peur d'elles. De toute façon tôt ou tard il faudra bien qu'elles se fassent à l'idée !
JULIETTE. - Je ne voudrais pas pour le monde entier qu’ils te vissent ici.
- En tout cas ça m’embêterait beaucoup pour toi si elles ont eu connaissance de notre séance cam d'hier ! lol
ROMÉO. - J’ai le manteau de la nuit pour me soustraire à leur vue. D’ailleurs, si tu ne m’aimes pas, qu’ils me trouvent ici ! J’aime mieux ma vie finie par leur haine que ma mort différée sans ton amour.
- Je suis caché derrière mon pseudo ! Je pourrais nier qu’il s’agit de moi !
JULIETTE. - Quel guide as-tu donc eu pour arriver jusqu’ici ?
- A propos (excuse-moi si je suis indiscrète) qu'est-ce qui t'a amené sur ce site ? pas de rencontres dans le monde réel ?
ROMÉO. - L’amour, qui le premier m’a suggéré d’y venir : il m’a prêté son esprit et je lui ai prêté mes yeux. Je ne suis pas un pilote ; mais, quand tu serais à la même distance que la vaste plage baignée par la mer la plus lointaine, je risquerais la traversée.
- Le hasard ! La déesse Fortuna qui est si souvent la complice de Cupidon ! Et puis, non, pas trop de rencontres dans le "monde réel" : trop vieux pour aller en boîte, trop fainéant pour le club de sport, trop mauvais pour la chorale et j'ai cherché en vain à bousculer au coin de ma rue une jolie femme avec des dossiers sur les bras, comme dans les films romantiques...
JULIETTE. - Le masque de la nuit est sur mon visage ; sans cela, tu verrais une virginale couleur colorer ma joue, quand je songe aux paroles que tu m’as entendue dire cette nuit. Ah ! je voudrais rester dans les convenances ; je voudrais, je voudrais nier ce que j’ai dit. (...) ; mais crois-moi, gentilhomme, je me montrerai plus fidèle que celles qui savent mieux affecter la réserve. J’aurais été plus réservée, il faut que je l’avoue, si tu n’avais pas surpris, à mon insu, l’aveu passionné de mon amour : pardonne-moi donc et n’impute pas à une légèreté d’amour cette faiblesse que la nuit noire t'a permis de découvrir
- Hier, je suppose que tu m’as trouvé trop… entreprenante ? je ne suis pas comme ça d’habitude...
ROMÉO. - Madame, je jure par cette lune sacrée qui argente toutes ces cimes chargées de fruits !….
- Non, pas du tout, je te le jure ! j'ai beaucoup apprécié qu'on se laisse comme ça emporter par l’ambiance !
JULIETTE. - Oh ! ne jure pas par la lune, l’inconstante lune dont le disque change chaque mois, de peur que ton amour ne devienne aussi variable !
- Lol ! on dira ça comme ça ! En fait tu avais déjà une idée précise derrière la tête en me proposant de brancher ma cam
ROMÉO. - Par quoi dois-je jurer ?
- Non, vraiment... je te jure…
JULIETTE. - Ne jure pas du tout ; ou, si tu le veux, jure par ta gracieuse personne, qui est le dieu de mon idolâtrie, et je te croirai
- lol ! bon, alors c’est bien ce que je disais : c’est moi ! ma réputation de femme sérieuse va en prendre un sacré coup ! lol
ROMÉO. - Si l’amour profond de mon coeur..Et la mienne alors ?! je ne suis pas un homme facile lol ! je ne me laisse pas faire d’habitude ! lol
JULIETTE. - Ah ! ne jure pas ! Quoique tu fasses ma joie, je ne puis goûter cette nuit toutes les joies de notre rapprochement ; il est trop brusque, trop imprévu, trop subit, trop semblable à l’éclair qui a cessé d’être avant qu’on ait pu dire : il brille !…. Doux ami, bonne nuit ! (...)… Bonne nuit, bonne nuit ! Puisse le repos, puisse le calme délicieux qui est dans mon sein, arriver à ton coeur !
- Bon, il est tard ! je tombe de sommeil ! Je te souhaite une douce nuit, mon amour (je peux ?)
ROMÉO. - Oh ! vas-tu donc me laisser si peu satisfait ?
Oui tu peux, ma chérie ! :-) tu t'en vas déjà ? tu n’aurais pas envie de brancher ta web cam juste quelques minutes ?
JULIETTE. - Quelle satisfaction veux tu obtenir cette nuit ?
- Ecoute, je suis certaine que si on recommence ce soir, ce sera moins naturel, moins spontané qu’hier…
ROMÉO. - Le solennel échange de ton amour contre le mien.
- Alors, fais moi la promesse que tu la branches dès le début, la prochaine fois
JULIETTE. - Mon amour ! je te l’ai donné avant que tu l’aies demandé. Et pourtant je voudrais qu’il fut encore à donner.
- Promis ! D'ailleurs hier c'est moi qui ai pris l'initiative...! je veux juste ne pas gacher ce petit moment magique de perte de contrôle… dans les bras d’une web cam ! loool !
- Rire ! Ok alors je te souhaite une bonne nuit pleine de rêves érotiques
- Merci, une douce nuit à toi ! à demain
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Quelle différence y a-t-il entre celui qui dit que la Shoah est une pure invention, qu’aucun juif n’a été tué en tant que tel pendant la guerre ET celui qui dit que des millions de juifs ont bien été tués mais qu’ils l’ont bien cherché et que c’est une juste punition divine ?
Réponse : Aucune différence. Ils disent apparemment le contraire, mais ils ont le sentiment de dire la même chose : leur haine des Juifs. Faurisson dit l’exact contraire de ce que dit Dieudonné, mais ils sont copains comme cochons, s’invitent, se congratulent et savent que ce qui les réunit au fond, ce n’est pas ce qu’on a fait subir ou pas aux Juifs, mais leur belle haine commune, viscérale et irrationnelle.
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Quelle différence y a-t-il entre celui qui dit que la Covid est une pure invention de Big pharma, que personne n’est mort de ce virus, que le masque et le confinement ne servent à rien et qui refuse de se faire vacciner ET celui qui dit que des centaines de milliers voire des millions de gens sont morts ou vont mourir de la Covid parce que le gouvernement a refusé de prendre les mesures nécessaires, a détruit volontairement des masques, n'a pas commandé assez de vaccins, etc... ?Réponse : Aucune différence. Ils disent le contraire mais ils sont tous les deux dans le même film Hold-up en train de dénoncer un complot, soit de Big Pharma soit de forces hostiles travaillant dans l’ombre, les deux entités ayant le même objectif : tuer le maximum de gens soit par le virus soit par le vaccin.
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Quelle différence y a-t-il entre celui qui dit que port du voile est une liberté qu’il convient de respecter et celui qui dit que le port du voile est une obligation qu’il convient de respecter ?
Aucune. D’ailleurs c’est la même personne, quand il est dans son pays d’adoption dans le premier cas, quand il est dans son pays d’origine, dans le second cas.
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A chanter sur un air célèbre
Ils sont venus, ils sont tous là
Dès qu’ils ont entendu ce cri
Ils s'en sont pris à la charia-a-a-aIls sont venus, ya même Hamon
Le grand chef de Génération-s
Avec Ali, maire de l'endroit
Ils ont des tracts plein les bra-a-as
Ils les distribuent en silence
Dans la grande cour sous le préau
C’est de la plus haute importance
Le cadeau des utiles idiots
A la charia-a-aIls cherchent à tout minimiser
Ils veulent tout relativiser
Ils veulent défendre la charia-a-a-a
Sainte Maryam pleine de grâces
Dont la statue est sur la place
Dis-leur que dans notre paradis
Y a beaucoup de vierges comme toi-a-a-aSalamou aléïkoum
On peut se plaindre et menacer
On peut tuer pour la charia
On peut mentir et se cacher
C’est halal, c'est la TaqiyaTous les martyrs seront bénis
Ils iront tous au paradis
S’ils ont bien servi la charia-a-a-a
Qu’ils boivent frais le vin nouveau
Le bon vin frais qui coule à flots
Bientôt les vierges à tout de rôle
Passeront toutes à la casseroleCe n’est pas du tout angoissant
De devoir toutes les honorer
Car si l’une d’elles n’est pas contente
Elle sera vite lapidé-é-é-éeSalamou aléïkoum
On peut se plaindre et menacer
On peut tuer pour la charia
Puis se plaindre d'être discriminés
C’est halal, c'est la Taqiya
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Quelques états d'âme sur l'air de Quand reviendras-tu ? de Barbara
Voilà plus d'une année que cette satanée
Covid, en grandes pompes, un jour est arrivée
On s’est dit au début que c'était une gripette,
Qui ferait peu de morts, moins que les trottinettes,
Quand l’été arriverait, elle serait déjà partie,
Et nous reprendrions, tous, nos anciennes vies
Mais elle a décidé, en perverse narcissique
De rester avec nous, de créer la panique.Dis, quand partiras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que ces gens qu'on enterre
Dans cette drôle de guerre,
Que toutes ces vies perdues
Nous ne les verrons plus,
Mais l'été s’est enfui depuis longtemps déjà,
Malgré tous nos efforts, tu es encore bien là
Dans ma ville désertée je me sens un peu las,
Je consacre ma vie à chercher un médecin
Un centre qui voudra m’injecter le vaccin
Peu importe Biotech Astra ou Zeneca
Tout ce qui me mettra bien à l’abri de toi
Mais c’est sans rendez-vous que je rentre chez moiDis, quand partiras-tu,
Dis, au moins le sais-tu,
Que ces gens qu'on enterre
Dans cette drôle de guerre,
Que toutes ces vies perdues
Nous ne les verrons plus,
Bon, pour les rares lecteurs qui continueraient à penser que le texte de Barbara est plus beau que le mien, voici un petit cadeau :
3 commentaires -
L'écriture inclusive, c'est l'avenir, mes amis. Il faut s'y mettre. Dictée !
Ce matin, nous nous sommes rendu.es à la manif pour réclamer la reconnaissance des genres non-binaire et genderqueer. Arrivé.e.s au point de rdv, nous avons été contrôlé.e.s par des policier.e.s très agressi.f.ve.s qui étaient posté.e.s au début du boulevard. Nous avons tous été palpé.e.s et fouillé.e.s un peu comme si il.elle.s pensaient que nous étions armé.e.s et/ou malintentioné.e.s et/ou dangereu.x.ses. Bien décidé.e.s à ne pas nous laisser faire, nous nous sommes réuni.e.s sur place en assemblée générale pour voter une motion affirmant que nous étions des citoyen.ne.s français.e.s .s majeur.e.s et vaccinné.e.s et que nous exigions d'être traité.e.s comme tel.le.s. Cel.ui.le qui semblait être l.e.a chef.fe des policier.e.s s'est approché.e et nous a alors répondu qu'il.elle n'en avait rien à foutre et, que quand bien même nous serions Nicaraguayen.ne.s, Zimbabwéen.ne.s ou Pétaouchnokien.ne.s, il.elle ne nous laisserait pas passer. Face à l'attitude de ce.tte conna.rd.sse nous étions tou.te.s bien énervé.e.s et nous nous sommes tou.te.s mis.e.s à crier "POLICIER.E.S S.S". Mais il.elle.s. sont resté.e.s intransigeant.e.s. et nous avons été obligé.e.s de rebrousser chemin.