• Carlus, avocat du diable, rend hommage à Diego. 

    Monsieur le président
    Messieurs les présidents de clubs
    Mesdames et Messieurs les supporters
    Mesdames et messieurs

    Un hommage partiel n’est pas un hommage. Honorer la mémoire d’un défunt en omettant l’essentiel de ce que fut sa vie, son bonheur et ses joies quotidiennes, ce n’est pas honorer sa mémoire.

    Diego fut un footballeur de génie, certes ! Cela a été dit et répété et je ne pourrais rien dire de plus que ce qui a été dit et répété depuis deux jours. Mais Diego, Monsieur le président, mesdames et messieurs, fut beaucoup plus que cela !

    Il fut aussi, ne l’oublions pas, un magnifique handballeur qui n'a pas hésité, tel un artiste en proie à une vision fulgurante, à mixer les règles propres aux deux disciplines pour marquer un but que l’histoire retiendra comme étant, suivant sa propre formule, inspiré par "la main de Dieu".

    Diego, Mesdames et Messieurs, mes chers amis, fut aussi un adepte courageux et obstiné du dopage, n’hésitant pas, malgré plusieurs condamnations et suspensions, à persister dans cette voie avec une opiniâtreté qui force l’admiration, allant même jusqu'à faire  appel à Ben Johnson, un spécialiste en la matière,  pour l’aider à retrouver la forme le plus rapidement possible.

    Parallèlement au dopage, Diego fut un cocaïnomane invétéré, passant l’essentiel de ses loisirs à consommer cette substance qui lui donnait la conviction grisante qu’il pourrait un jour, en augmentant progressivement les doses, utiliser son cerveau à l'instar de son célèbre pied gauche.

    La consommation de cette substance allait de pair avec une vie que d’aucuns qualifieraient de débauche, mais qui n’était rien d’autre, mesdames et messieurs, qu’une vie d’exploits et de performances ! Diego, en effet, était un fêtard achevé et un grand amateur de putes. Et tous les bordels d’Amérique latine - aujourd’hui dans le deuil et le recueillement - sont là pour en témoigner.

    Ses talents pour les affaires et le business, (et ses rapports discrets mais avérés avec la Camora sont là pour en attester) étaient tels qu’ils l’ont conduit à soustraire à la rapacité féroce du fisc italien des sommes faramineuses, mais somme toute à la hauteur de son immense talent ! Ne dit-on pas que chez les grands tout est grand ?

    Toutes ses qualités le firent apprécier des plus grands démocrates de ce siècle ! Il fut l’ami admiratif et le soutien de Fidel Castro, puis de Chavez et de Maduro.

    Monsieur le président
    Mesdames et messieurs
    Diego, avec sa personnalité d’une grande richesse (au détriment du fisc), et en dépit de sa petite personne (alitée dans les maisons closes), par le souci qu’il avait d’avoir un corps sain (dans les centres de désintox), par ses fulgurantes montées au paradis (artificiel) et par ses fréquentations (qui disaient bien qui il était) est, je n’hésite pas à le dire, un exemple pour notre jeunesse. D'ailleurs, beaucoup d'entre eux, au cours des dernières décennies, ont suivi la voie qu'il leur a tracée.  
    Et pour tout cela, nous ne l’oublierons JAMAIS !

     

     


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  • J’ai beau ne pas aimer l’extrême droite, quand elle dit quelque chose comme ça :

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    Jean MESSIHA
    @JeanMessiha
    24 nov.
    Ils ne veulent pas manger comme nous.
    Ils ne veulent pas s’habiller comme nous.
    Ils ne veulent pas se saluer, hommes et femmes, comme nous.
    Ils ne veulent pas parler ni vivre comme nous.
    Mais c’est nous les haineux, les intolérants et les racistes.
    Dingue non ?

    Je me dis : on a  beau exécrer l'extrême droite, il faut bien reconnaitre qu'ils sont quand même en phase avec la réalité du pays. Il a raison, le mec : par quelle étrange vision inversée de la réalité présente-t-on ceux qui ne veulent pas s'intégrer  comme des discriminés ? par quelle étrange raisonnement biaisé compare-t-on ceux qui se battent pour porter des signes distinctifs prosélytes avec les juifs des années 30 à qui on a imposé l'ignominie de porter l'étoile jaune ?

    Mais tout de suite après, je lis ce tweet de Philippot, daté d'hier 25/11

    Tweet
    Florian Philippot
    @f_philippot
    11h
    Joe Biden panique : énorme surprise en Pennsylvanie où un étrange pic de votes Biden a été découvert, et où un juge bloque la certification des résultats dans l’État !
    Trump ne lâche pas l’affaire face à une possible gigantesque fraude, et se bat pour la justice.

    Aucune source, aucun lien ! mais je me laisse encore une fois prendre au piège de la connerie abyssale de ces gens ! Je me précipite sur Google Actus : Rien, absolument rien à propos d’un juge qui aurait bloqué la certification des résultats des votes en Pennsylvanie !

    sur France Info ? rien !

    sur CNN ? rien !

    sur la BBC, peut-être ? rien

    sur Fox News : rien !

    Ah , peut-être vais-je trouver cette info sur Russian Today ? Mais non, rien de rien !

    J'abandonne la presse et je vais chercher dans trois moteurs de recherche différents "juge + bloque + résultats + pennsylvanie"… et l’info la plus récente que je trouve sur le sujet est :

    Fraude électorale en Pennsylvanie : un juge rejette les accusations de fraude

    Bref, le mec a inventé une info de toute pièce ! Ou alors il a relayé sans la moindre vérification une fake news sans aucun fondement, ce qui, dans les deux cas, montre l'étendue de sa connerie !

    Et je me dis : mais qu’est-ce que je suis con, p'tain,  d’écouter ce que ces gens racontent ! Pour eux, il n’y a pas de différence entre leurs fantasmes débiles et la réalité : le covid n’a tué personne, Macron a vendu à Merkel l’Alsace et la Lorraine en secret, le masque ralentit l’oxygénation du cerveau, la population de la France a été remplacée par une autre, Trump a gagné les élections "by a lot", les démocrates américains sont des pédophiles sataniques, une élite mondiale dirigée par Bill Gates et Jacques Attali va exterminer trois milliards de pauvres sur cette terre avec le vaccin... j'en passe et des meilleurs !

    L'extrême droite, c'est un concentré de connerie mais,  je ne sais pas pourquoi, à chaque fois, je me laisse prendre à aller vérifier leurs Fake news !

     

     

     

     

     


  • L'hommage rendu à un héros de guerre me rappelle toujours que je n'ai pas connu la guerre. Ou plutôt que je n'ai vécu que des guerres fantasmées à travers  le cinéma, la littérature et mon imagination.
    Le personnage récurent auquel je m’identifie quand on évoque la guerre de 14/18 est alors celui d’un soldat grelottant de froid et de peur dans la boue d’une tranchée, en train d’écrire à sa belle, au milieu de la vermine, des cadavres et des rats.

    De temps en temps, la belle à qui j'écris est une petite garce infidèle, comme la Lou d'Apollinaire.


    Si je mourais là-bas…


    Si je mourais là-bas, sur le front de l’armée,
    Tu pleurerais un jour, ô Lou ma bien-aimée,
    Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt
    Un obus éclatant sur le front de l’armée,
    Un bel obus semblable aux mimosas en fleur.

    Le fatal giclement de mon sang sur le monde
    Donnerait au soleil plus de vive clarté,
    Aux fleurs plus de couleur, plus de vitesse à l’onde,
    Un amour inouï descendrait sur le monde
    Ton amant serait plus fort dans ton corps écarté.

    Lou, si je meurs là-bas, -souvenir qu’on oublie-
    Souviens-toi quelquefois des instants de folie
    De jeunesse et d’amour et d’éclatante ardeur.
    Mon sang est la fontaine ardente du bonheur,
    Sois donc la plus heureuse étant la plus jolie.

    Ô mon unique amour et ma grande folie

    Guillaume Apollinaire


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  •  

    Quand je lis certains propos sur le Net, j’ai un peu l’impression que pour beaucoup de gens, nos aïeux ne mouraient pas de maladie, mais seulement de vieillesse. La nourriture était saine, la vie se passait au grand air, il n’y avait pas de virus, ni de staphylocoque, doré ou pas. Et quand on avait des petits désagréments de santé, des tisanes et des infusions réglaient tout cela en un rien de temps.

    Et c’est le capitalisme (et son annexe médicale : le maudit Big Pharma) qui nous a expulsés du paradis terrestre et bucolique dans lequel nous vivions en parfaite santé !

    Un blog hébergé par le Monde, intitulé Passeur des sciences, nous donne une idée des causes de mortalité par maladies qui existaient il y a deux siècles. Il s’agit de relevés effectués dans la ville de Boston au cours de l’année 1 811. On peut facilement faire l'hypothèse que les causes de mortalité en France et dans le reste de l’Europe ne devaient pas être très différentes. L’article est super intéressant et mérite d’être lu, en plus du résumé que je vous propose (non, non, je vous en prie, il n'y a pas de quoi, c’est moi qui vous remercie de lire mon blog).

    Le nombre de mort de cette année 1 811 à Boston cité dans l’article est de 942. Le nombre de mort par maladies que j’ai compté et classé ci-dessous est de 638. On peut supposer que la différence (304) est constituée des morts par accidents, homicides, disparition, et causes inconnues, etc. Classées par ordre d’importance numérique, les causes déclarées de décès par maladie donnent le classement suivant :

    - la "consomption" qui recouvre essentiellement la tuberculose, a fait cette année-là, 221 morts soit près d’un décès sur trois.

    - les accouchements et leurs suites ont provoqué 135 décès chez les mères et les nouveau-nés soit un décès sur cinq.

    - les fièvres diverses et variées parmi lesquels on compte le typhus ont fait 116 morts.

    - les causes de décès dont on ne sait pas très bien à quelles maladies d’aujourd’hui elles correspondent sont responsables de 109 morts ("convulsions" (36), "faiblesse" (28), "déclin" (20), ou "mort subite"(25).

    - la diarrhée a tué dans 15 cas

    - l’apoplexie" qui recouvrait, entre autres, ce que l’on désigne aujourd’hui par AVC est responsable de 13 décès.

    - la syphilis a tué 12 fois,

    - le choléra 6 fois.

    - le cancer est noté comme cause de décès dans 5 cas.

    - la variole dans 2 cas

    - les "crampes d’estomac" sont responsables de 2 décès

    - et 2 deux personnes sont mortes pour avoir "bu de l’eau froide"

     J’ai envie d’ajouter que dans ma petite enfance, j’avais une grand-tante qui semblait chargée de la rubrique nécrologique de son village et même au delà. Je me souviens l’avoir entendu évoquer de nombreuses maladies citées dans cet article (comme l’apoplexie, la mort subite, les convulsions…) mais aussi de maladies inconnues à Boston comme la "congestion" et la "pleurésie", ou encore le "chaud et froid" (mais peut-être que les deux personnes qui ont péri pour avoir bu de l’eau froide entrent dans cette catégorie), ce qui me laisse penser que son village au fin fond de sa province reculée était, en matière de mortalité, à la pointe du progrès.

    Voilà ! je pourrai dire désormais, et de façon documentée, à mes amis écolos passéistes et complotistes d'extrême droite que dans le paradis pré-industriel, d'abord que nos aïeux ne savaient toujours de quoi ils mouraient, ensuite que les médecins n'étaient pas obligatoirement tenus de préciser les causes des décès, et enfin que si on mourrait (peut-être) moins de cancer, d’infarctus ou d’AVC, on mourrait par contre pas mal en couches pour les femmes, en bas âge pour les enfants, de tuberculose, de convulsions ou de mort subite et parfois même en buvant de l’eau froide (!?), sans parler de la famine dans certaines régions du monde, de la peste, de la grippe, de la variole, de la coqueluche, de la rougeole et bien d'autres maladies !

    Et je ne suis pas certain qu'on ait perdu au change !


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  • Restituer l'idée originale des tableaux de Maître

    Activité de confinement

     

     

     

     

     

     

     

     

    Cliquez pour agrandir


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  • Au début de mon histoire, il y a la silhouette fluette d’une arrière-grand-mère paternelle que j'ai connu dans mon enfance et celle, décrite par ma mère, d’une arrière-grand-mère maternelle. Et leurs ascendants que je ne connaitrais jamais. Pour ce que j'en sais, ils étaient dispersés à travers la vaste monde. Ils ont vécu entre le Tigre et l’Euphrate, sur les bords du Gange, le long de la Seine. Ils ont voyagé dans toute l’Europe, en Amérique du Nord et dans les Caraïbes. Cette dispersion géographique, si elle fait de moi un authentique citoyen du monde, est de nature à compliquer considérablement les recherches généalogiques.

    Généalogie rêvée

    Mais peu importe, car je ne partage pas la frénésie de mes contemporains pour cette discipline. La recherche généalogique, telle qu’elle est pratiquée de nos jours, a un travers majeur : le premier général d’empire venu qui aura culbuté une aïeule dans l’arrière-cuisine d’une auberge, le plus petit marquis poudré évoqué au détour d’un témoignage épistolaire, prennent une place considérable et occultent tous les braves gens qui ont fait de vous ce que vous êtes aujourd’hui.

    Et puis, en matière de généalogie, j’ai toujours préféré laisser libre cours à mon imagination.

    Parfois en fermant les yeux, je remonte dans le temps, je survole mon père et ma mère, puis mes quatre grands-parents et puis, de plus en plus rapidement, mes huit arrières grands-parents et puis plus rapidement encore, je passe en revue une longue lignée d’inconnus qui défilent si rapidement que je ne peux distinguer que leurs silhouettes furtives, et je remonte, et je remonte encore, pour m’attarder au premier homo erectus rencontré. 

    Car c’est une certitGénéalogie rêvéeude absolue et scientifiquement prouvée :Au début de mon histoire, il y a un homme et une femme nus et couverts de poils qui, tout en luttant pour leur survie dans un milieu hostile, ont engendré un petit homme et l’ont protégé jusqu’à ce qu’il devienne autonome. Pour les aider plus tard quand ils seraient vieux ? pour laisser une trace de leur passage sur cette terre ? pour obéir à de mystérieux messages ADN ?

    Au début de mon histoire, il y a un homme qui se levait aux aurores pour contempler la beauté du monde, un homme en quête d’un coin de terre ou s’installer en attendant mieux, un nomade qui rêvait de devenir sédentaire une fois trouvé son paradis sur terre.

    Et puis aussi, parce que mon imagination est encore plus vaste que mes origines géographiques, j'ai d'abord cherché ma généalogie dans les premiers livres d'histoire illustrés de mon enfance.

    Ces livres d’histoires abondamment illustrés me fascinaient. Mon père m’avait dit une fois "nous sommes quelque part là-dedans, cherche bien". "Nous", c’était la famille, les aïeuls. Quelle idée de génie ! Je me suis mis à rechercher mes ancêtres dans les illustrations et j’ai continué bien après.

    Généalogie rêvéeJe passais rapidement sur la page "Jules César conquiert la Gaule" avec un dessin représentant Vercingétorix jetant ses armes aux pieds de César et je m’attardais sur la page suivante "les gallo-romains" illustrée d’images d’artisans en train de battre le fer, de bouchers devant leurs étals, d’ouvriers en train de tailler la pierre. C’était eux mes parents lointains, mes ancêtres.

    Si j’observais attentivement la page "Clovis roi des francs" ce n’était pas pour admirer Clovis debout sur un bouclier porté par ses hommes et acclamé par la foule, c’était pour rechercher qui, dans cette foule, pouvait avoir nos traits, ceux de ma famille.

    Généalogie rêvée

    Je continuais et m’arrêtais à la page "Le temps de cathédrales" et j’observais avec attention ces ouvriers, burin et marteau à la main en train de travailler la pierre, ces paysans en train de porter de lourds fardeaux sur leurs épaules pour y rechercher mes ascendants.

    Mes ancêtres, j’en étais sûr, ne pouvaient être ni ces gueux sur le parvis de l’église en train de mendier, ni ces deux nobles en train de discuter avec un homme d’Eglise au premier plan.
    Mes ancêtres c’étaient ces petits bonshommes barbus qui soignaient les plaies du chevalier Bayard agonisant ou qui tendaient à Bernard Pallissy les bûches pour alimenter son foyer.

    Je faisais quelques fois la lecture à ma petite soeur, qui ne savait pas encore lire et je lui présentais nos ancêtres : "lui, c’est notre ancêtre du côté de papa… elle, c’est l’arrière-arrière-arrière-arrière-grand-mère de maman". Parfois, elle était sceptique : "Comment tu sais ça ? " - "Ben, c’est écrit là, regarde !" -"Ah oui !"

    Généalogie rêvéeCeci dit, je ne lisais pas que des livres d'histoire.  Mes héros étaient des héros de bandes dessinées : Prince Vaillant, Tex Cassidy, Akim ou de cinéma : Hercule, Ursus, Maciste, ou le fruit de mon imagination.

    Mais je rêvais d’ancêtres ! J’avais des parents, des oncles et des tantes, des grands-pères et des grands-mères, des cousins et des cousines… Il ne me manquait que des ancêtres, des vrais, pas des héros ! Des ancêtres dispersés un peu partout sur la planète, pour faire partie non pas seulement d’une famille, d’un clan, mais pour faire partie de l’Histoire, pour être partie prenante du vaste monde, pour être un membre de la grande communauté humaine !

     

     


  • A l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, quelques anecdotes peu connues à propos d'un type que j’aime bien : le Général de Gaulle !

    Pour résumer, je dirais que pour moi, de Gaulle c’est le type qui a eu tout au long de sa vie  une chance de cocu ( pardon, tante Yvonne) !

    Vous voulez quelques exemples ?

    - Son mariage
    Né d’une famille de vieille noblesse plutôt désargentée, il fait la connaissance d’une jeune et jolie fille nommée Yvonne Vendroux. (En fait, la rencontre semble avoir été arrangée en secret par la famille Vendroux, mais c’était fréquent à l’époque). Il tombe amoureux d’elle et décide de l’épouser.
    Ah, quelle chance, la jolie fille en question appartient à une famille de riches industriels !
    Voilà le jeune aristocrate désargenté à l’abri du besoin ! Quel bol ! C’est pas à moi que cela arriverait, ce genre de truc !

    Pardon ? Non, non, pas de mauvais esprit, s’il vous plaît. Non seulement ce sont eux qui sont venus le chercher, mais en plus, tous ses biographes le disent, c’était un mariage d’amour et il a manifesté toute sa vie une grande tendresse pour Tante Yvonne !

    Sa maison, la Boisserie
    - Le 9 juin 1934, le lieutenant-colonel Charles de Gaulle et son épouse Yvonne achètent en viager une petite gentilhommière de quatorze pièces entourée d’un terrain de deux hectares et demi dans la charmante bourgade de Colombey-les-Deux-Eglises.

    Oui, vous avez bien lu : Ils achètent EN VIAGER le domaine de la Brasserie (qu’ils rebaptiseront plus tard "la Boisserie" pour faire plus classe). Hé bien figurez-vous qu’un an à peine après la signature du contrat, la vieille dame propriétaire crédirentière meurt noyée dans sa baignoire. Les de Gaulle n’auront donc payé qu’une ou deux annuités pour acquérir la Boisserie.
    C’est vraiment ce que qui s’appelle avoir du bol, avouez !

    Comment ? Ah oui, je vous vois venir… ! Non, non, personne n’a jamais fait d’hypothèses crapuleuses sur la mort de la vieille dame ! Même ses pires ennemis, et il en avait, des ennemis, le bougre ! Et de ceux qui (à l’extrême droite, par exemple) n’auraient pas hésité une seule seconde à utiliser le moindre doute sur cette affaire !


    Le chef de la France libre
    - Le général Darlan, après avoir été un dignitaire du régime de Vichy, prend ses distances avec Pétain et entre en contact avec les Alliés. L’entrée en guerre en novembre 1942 des Forces Françaises d’Afrique du Nord aux côtés des Alliés est la conséquence majeure de son revirement.
    Du coup, ce Darlan commence à intéresser Roosevelt et Churchill qui n’apprécient pas trop le caractère imprévisible et arrogant de de Gaulle.
    Un peu plus d’un mois plus tard, en décembre 1942, Le général Darlan est assassiné. Par qui ? Par un jeune étudiant manipulé par un gourou royaliste qui voulait rétablir sur le trône de France (en pleine guerre mondiale !!!) le Comte de Paris.
    C’est vraiment pas de bol pour Darlan. Entrer en guerre contre Hitler et se faire tuer par un gros couillon !

    Par contre, pour de Gaulle, c’est tout bénef ! Il reste le seul représentant de la France libre (et c’est tant mieux !) .

     

    L’attentat du Petit-Clamart
    - Le 22 août 1962 à Clamart, un commando OAS organise un attentat contre de Gaulle pour lui faire payer, entre autres, le lâchage de l’Algérie. Le commando est composé de douze hommes, tous de formation militaire, répartis dans quatre véhicules et équipés d’armes automatiques, de pistolets-mitrailleurs et d’explosifs.
    187 balles seront tirées par le commando, des dizaines d’impacts seront relevées sur la DS présidentielle dont plusieurs à hauteur des visages de Mme de Gaulle et du général (qui s’étaient baissés).
    Bilan : Pas un seul mort, pas un seul blessé ! 187 balles tirées dans leur direction par des paramilitaires et pas un seul blessé !

    Ah non, pardon, je dis une bêtise : le conducteur d’un véhicule qui arrivait en sens inverse, Monsieur Fillon (oui, oui, Fillon, ça ne s'invente pas !) a été légèrement blessé à la main.

    Vous admettrez avec moi que la chance que ce mec a eue tout au long de sa vie est à peine croyable !

     


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  • A mon avis, ce ne sont pas tant ses options politiques que les Américains ont rejetées.

    - Car après tout, mettre davantage de pression sur le régime des apprentis sorciers génocidaires iraniens, c’est plutôt une bonne chose.

    - Car on peut assez facilement être d’accord sur le fait que les sociétés occidentales ne peuvent plus continuer à ouvrir leurs frontières à tous ceux qui à travers le monde ont envie de venir bénéficier de leurs largesses tout en profitant pour leur imposer leurs religions, leurs tabous et leurs interdits.

    - Car faire savoir à la Chine que des entreprises contrôlées par le parti communiste chinois ne peuvent pas prétendre équiper les armées et les fonctions publiques des pays libres, c'est très prudent

    - Et puis, baisser les impôts des sociétés et des plus riches pour relancer l’économie, c’est pas absurde, ça a une logique, la preuve c’est que ça commençait à marcher… !

     

    Ce qui est inacceptable chez lui, c’est l’imbécillité de ses propos quand il contredit des médecins et des scientifiques à propos d’un nouveau virus,

    - C’est le caractère simpliste de sa pensée quand il donne aux chercheurs un délai de quelques semaines pour trouver, fabriquer et  commercialiser un  vaccin,

    - C’est le fait qu’il passe ses journées à twitter des propos polémiques et ridicules au lieu d’étudier ses dossiers

    - C’est l'extrême vulgarité dont il fait preuve quand il parle de ses opposants, des journalistes, des dirigeants des pays alliés.

    - C’est son caractère profondément raciste qui le fait frayer avec les pires groupuscules extrémistes et violents de son pays

    - C’est son caractère profondément antidémocratique quand il prévient à l’avance que s’il perd les élections, c’est parce qu’elles ont été truquées.

     - C'est sa conviction puérile que, puisque plusieurs d'entre eux lui doivent leur nomination, les juges de la Cour suprême le déclareront vainqueur, indépendamment du résultat des urnes.

     

     


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  •  

    Le mec est milliardaire
    Et pas du genre inventeur génial devenu riche comme Bill Gates ou Steve Jobs, non ! milliardaire fils de milliardaire !

    Le mec a refusé de dire combien il payait d'impôt et refusé de montrer son avis d'imposition
    Et les éléments partiels révélés par la presse laissent penser qu'il fraude le fisc

    - Le mec a reçu le soutien du Klu Klux Klhan de si sinistre mémoire que ce nom est devenu une insulte
    Et il l'a accepté volontiers

    - Le mec relaie régulièrement et sans aucune réserve les délires de l'Organisation complotiste Qanon
    qui affirme, par exemple, que le parti démocrate est une organisation pédo-satanique

    - Le mec est la seule personne au monde à admirer Kim Jong-un (et non ce n'était pas de l'humour)
    "C’est le chef de l’État, et c’est un homme fort. ... Quand il parle, les gens l’écoutent et font attention, je voudrais qu’on fasse pareil autour de moi" 

    - Le mec a demandé très sérieusement, en public, à des médecins si une injection de Javel ne pourrait pas venir à bout du Covid19
    Et non, ce n'était pas de l'humour !

    - Le mec lance des accusations tellement grossières et des infos tellement fausses que les principaux réseaux sociaux se sont sentis obligés de le censurer pour ne pas être eux-mêmes discrédités
    Et aujourd'hui, ses propos sur les résultats de l'élection étaient accompagnés d'un bandeau de réserve, même sur la chaîne Fox News qui lui est favorable

    Le mec est l'idole absolue à la fois des hommes d'affaires arrivistes et sans scrupule, de tous les militants d'extrême droite de la planète, et de ces "petits blancs pauvres victimes de la mondialisation" qui applaudissent des deux mains quand il baisse des impôts qu'ils n'ont jamais eu à payer et ne paieront jamais.


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  • Sous le régime de la charia, l'équivalent de la contravention, c'est le châtiment corporel. On aime ou on aime pas, mais c'est comme ça.  C'est culturel, c'est civilisationnel.

    Ici quand vous avez commis un petit délit, genre stationnement interdit ou non port du masque, la police vous colle une amende de quelques dizaines  d'euros.

    Sous la charia, la petite contravention (en l'occurrence pour la dame de la vidéo ci-dessous, non-respect des règles vestimentaires) sera punie non pas de quelques dizaines de billets mais de quelques dizaines de coups de fouet.

    Ne portons pas de jugement. C'est culturel, civilisationnel,  traditionnel, inspiré par des textes sacrés.   

    Ne portons pas de jugement. Demandons-nous seulement si nous avons envie de troquer notre civilisation  contre celle-là. Sans aucun jugement de valeur, sans aucune volonté de hiérarchiser. 

    Si oui, alors laissons, au nom de nos principes de liberté, proliférer les défenseurs de la charia dans notre pays. Ils s'occuperont du reste.

    Si non, si nous considérons que, bof, ma foi, bien réfléchi, notre société n'est pas si mauvaise que ça, alors renvoyons tous ces gens chez eux.  Avec, bien entendu, tout le respect dû à des gens qui ont des règles de vie respectables mais dont nous ne voulons pas chez nous. C'est pas plus compliqué que ça. 

    Pas besoin d'insultes racistes, ni d'humiliation, ni d'injures à leurs Dieu, prophète et saints. Juste une invitation courtoise à rentrer chez eux.  "Permettez-nous, chers amis, de vous inviter à rejoindre la terre de vos ancêtres afin que vous puissiez y vivre  en parfaite harmonie avec les règles spirituelles qui régissent votre mode de vie. Non, non, permettez-moi d'insister, il faut monter dans l'avion maintenant."

    (Je précise, pour les personnes sensibles, que cette vidéo ne montre PAS de scènes horribles, ni d'exécution capitale. Elle est visible par tous. L'attitude paisible des badauds le prouve. Elle montre juste la vie quotidienne sous la Charia, en l'occurrence  la punition infligée par la police pour une petite contravention. )


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