•  

    Je suis urbain.
    J'aime bien la foule des fins de journées,
    Les cinémas jusqu'à minuit
    Et les taxis au coin des rues.
    J'aime bien aussi les petits bistrots,
    Les grands boulevards, les petites rues.

    Je suis urbain,
    j'aime bien toutes les cuisines du monde,
    L'arrabiata et la pizza,
    Le taboulé, la crèpe au sucre,
    Et les sushis, et les accras
    Tout cela à portée de main.

    Je suis urbain.
    J'aime bien avoir tout près de moi
    un kiosque avec plein de journaux,
    des librairies remplies de livres
    où je trouverai celui que je cherche
    mais surtout ceux que je ne cherche pas.

    Je suis urbain.
    J'aime bien la ville l'après-midi,
    les bancs publics des amoureux,
    la promenade des petits vieux
    les discussions de jeunes mamans,
    les tobogans de leurs enfants.

    Je suis urbain.
    J'aime les théâtres inconfortables
    J'aime bien aussi les p'tits musées,
    En compagnie d'une érudite,
    Ou bien avec mes petits-enfants
    Pour voir leurs grands yeux étonnés

    Je suis urbain.
    J'aime bien les crépuscules blafards
    J'aime bien les néons dans la nuit,
    J'aime bien les rues après la pluie,
    Et les rues vides au petit matin.


  •  

    De Gaulle est connu pour ses mots souvent cruels pour ses interlocuteurs. Il existe cependant quelques rares cas où c'est lui qui a été la victime de bons mots. Trois exemples connus et "sourcés" (comme on dit aujourd'hui)


     

    De Gaulle  rencontre le général  Massu  en pleine guerre d'Algérie. On sait que Massu hésitait à l'époque entre De Gaulle et les factieux.

    De Gaulle : - Alors, Massu, toujours aussi con ?

    Massu :  - Toujours gaulliste, mon général


     

    Gisèle Halimi est reçue par de Gaulle pour demander la grâce présidentielle de deux de ses clients. De Gaulle la salue d'un "Bonjour madame", puis marque un temps de pause et lui pose  la question perfide que l'on posait à l'époque aux femmes non mariées qu'on voulait humilier:

    - Madame ou Mademoiselle ? demande-t-il.

    - Appelez-moi Maître, Monsieur le Président !'" répond l'avocate

    Ses clients seront graciés deux jours plus tard.


     

    De Gaulle a eu parfois des moments de tension avec certains des barons du gaullisme. Etait-ce le cas ce jour-là avec Couve de Murville ?

    Lors d'une réception diplomatique, De Gaulle oublie le nom de son interlocuteur. Il se penche discrètement vers Maurice Couve de Murville, et lui demande .

    _ Vous connaissez son nom ?

    _ Oui.

    _ Oui, mais qui ?

    _ Oui, mon Général !


     


  • Comment ? On me dit que Beaumarchais aurait dénoncé la rumeur calomnieuse (celle qu'on appelle rumeur complotiste, en Français moderne) ???

    Il nierait donc, s'il était encore là, que les médecins du monde se sont ligués pour injecter un poison létal à des milliards de gens ? Il contesterait que des pédophiles sataniques nous gouvernent et que la première dame de France n'en serait pas une ?

    Où a-t-il dit cela, dites-moi, je vous prie ? Dans Le barbier de Séville Acte II scène 8 ?  Je vais de ce pas, vérifier !


     Basile :

    La calomnie, Monsieur !
    J'ai vu les plus honnêtes gens près d'en être accablés.
    Croyez qu'il n'y a pas de méchanceté, pas d'horreurs, pas de conte absurde, qu'on ne fasse adopter aux oisifs d'une grande ville en s'y prenant bien ;  Et nous avons ici des gens d'une adresse !

    D'abord un bruit léger, rasant le sol comme l'hirondelle avant l'orage pianissimo, murmure et file, et sème, en courant, le trait empoisonné.
    Telle bouche le recueille, et piano, piano, vous le glisse en l'oreille adroitement.
    Le mal est fait ; il germe, il rampe, il chemine, et rinforzando de bouche en bouche il va le diable !

    Puis, tout à coup, je ne sais comment, vous voyez la calomnie se dresser, siffler, s'enfler, grandir à vue d'œil. Elle s'élance, étend son vol, tourbillonne, enveloppe, arrache, entraîne, éclate et tonne, et devient, grâce au ciel, un cri général, un crescendo public, un chorus universel de haine et de proscription.
    Qui diable y résisterait ?

    Le barbier de Séville ou la Précaution inutile

    Acte II scène 8

     

     


     

     


  • Vu récemment sur une chaine Cinéma le film "Le Diable boiteux" de Sacha Guitry sur la vie de Talleyrand. Sacha Guitry y joue le rôle de Talleyrand et le but du film semble être surtout de nous montrer l'admiration sans borne qu'éprouve l'auteur de bons mots préféré  des Grosses têtes de Ruquier pour le diplomate auteur lui aussi de nombreux bons mots.

    Une grande partie du film comporte un bon mot toutes les 30 secondes. Je pense qu'ils sont tous authentiques et que Guitry n'aurait pas eu l'audace de mettre dans la bouche de Talleyrand des mots qu'il aurait lui même inventés.

    J'en ai noté quelques uns qui m'ont amusés (mais peut-être est-ce leur fréquence qui provoque l'amusement)


     

    La fiancée de Talleyrand lui demande
    - Comment dois-je vous appeler devant les autres?
    - Monseigneur
    - Et dans l'intimité ?
    - Mon Seigneur, mais en deux mots

     

    Toujours pendant l'engagement, il demande à sa fiancée
    - Avez-vous des défauts, Madame ?
    - je crois que je n'en ai point, Monseigneur
    - Hé bien, je vous en donnerai, j'en ai à revendre.

     

    A ses 4 domestiques
    - Messieurs, j'ai pris la décision de vous augmenter à la fin du mois
    - Merci monseigneur
    - Il n'y a pas de quoi. Vous êtes quatre, vous serez désormais cinq.

     

    Napoléon lui demande pourquoi il a épousé une femme réputée sotte.
    -Sire, les sottises d'une femme intelligente compromettent son mari. Les bévues d'une sotte ne compromettent qu'elle.

     

    Napoléon lui dit :
    - Vous vous en tirez toujours par de bons mots.
    - Sire, je n'ai jamais dit un bon mot de ma vie. Je ne dis que des mots justes.

     

    Napoléon lui demande son avis sur le nouveau Grand Chambellan
    - Sire, je vous déconseille Monsieur de Barante pour le poste de Grand Chambellan. Je ne le crois pas capable de se faire des ennemis.

     

    A Napoléon (sur la chance qui s'est toujours penchée sur sa destinée)
    - Et qu'on m'explique encore pourquoi le roi Louis XV s'est tellement hâté d'acquérir la Corse en 1768. Sire, 6 mois plus tard vous naissiez italien.

     

    A un ami qui demande :
    - Que pensez-vous de Rémusat
    - je l'aime beaucoup et pourtant c'est un vieil ami.

     

    A propose de Chateaubriand
    - Chateaubriand a demandé de mes nouvelles ? Quelqu'un lui aura dit que j'étais en bonne santé alors il s'inquiète !
    Et lui comment va-t-il ?
    - Il croit qu'il devient sourd
    - C'est parce qu'il n'entend plus parler de lui


     

     


  • On trouve tout sur Internet, devenu une énorme de base de données de toute l'histoire humaine (et de toute la connerie aussi, oui, je sais !)

    Le preuve, en ce début Juillet, je pense à mes premières colonies de vacances et un air me revient en mémoire : "Soyez bénis, gens de la cuisine". Non...!!! je ne vais quant même pas trouver ça sur le Net ?! Hé bien si, je l'ai retrouvé sur Daily Motion. Un petit hommage quotidien tout simple que nous devions adresser avant chaque repas aux cuisinières sous le regard amusé des adultes.

    Soyez bénis, gens de la cuisine,
    Nous vous devons de grands bonheurs.
    Et si jamais l'amour me taquine,
    Un cordon bleu aura mon cœur

     


     

     

    Mais pourquoi remercier seulement les gens de la cuisine ? Aujourd'hui, il y a beaucoup d'autres personnes qui méritent d'être remerciées et bénies


     

    Les médecins, par exemple

    Soyez bénis, gens de la médecine
    De vous occuper de nos corps.
    Et si jamais l'amour me taquine
    Une médecin aura mon cœur


     

    Les policiers, bien sûr

    Soyez bénis, gens de la police
    Vous nous protégez à toute heure
    Et si un jour l'amour me taquine
    Une policière aura mon cœur


     

    Les Iraniennes,  aussi

    Soyez bénies, fières Iraniennes
    Qui chaque jour surmontez la peur
    Et si jamais l'amour me taquine
    Un Iranienne aura mon cœur


     

    Les Ukrainiens, j' y tiens absolument

    Soyez bénis, combattants d'Ukraine
    Vous vous battez avec honneur.
    Et si jamais l'amour me taquine
    Une Ukrainienne aura mon cœur


     

     

     

     

     

     

     


  • Mesdames et Messieurs,  écoutez l'histoire très triste et très pitoyable de la déchéance du clan des machos (mon clan, ma tribu, ma famille !) et du très cruel et  très misérable sort qui lui a été infligé.

    - Au début, au tout début, on avait beau vivre en clan, on ne savait pas qu’on était papa. On pensait que les femmes faisaient les enfants toutes seules. C’est vrai que le rapport entre un coup furtif datant de neuf mois et la naissance d’un petit n’était pas évident !
    Nous avons la mémoire courte, c’est ballot, hein !

    - Mais très vite, elles nous ont fait remarquer que les enfants, en grandissant, ressemblaient furieusement à certains membres du clan. On leur a répondu "mais c’est une coïncidence, nous n’y sommes pour rien !"
    Non mais ! On veut bien vous aider, mais collectivement !

    - Alors, elles nous ont fait remarquer que les petits ressemblaient aussi beaucoup à des membres morts depuis quelque temps. Et même qu'ils avaient les mêmes taches de vin, le même strabisme, les mêmes maladies rares. De là à imaginer que les ancêtres se réincarnaient dans les petits qui naissaient, il n’y avait qu’un pas ! 
    Un pas que nous avons franchi allégrement ! C'était tentant, avouez !

    - Nous nous sommes mis alors à creuser et à développer cette idée : Nous sommes immortels car chacun de nous retrouve la vie après la mort dans le corps d'un bébé, et ce indéfiniment. Nous avons donc créé des cérémonies funéraires de plus en plus solennelles et grandioses qui sont devenues des cultes aux ancêtres.
    Puis des cultes aux ancêtres des ancêtres des ancêtres jusqu'à l'Ancêtre Premier.

    - Et  du coup, nous avons découvert, parce que cela nous arrangeait désormais, qu’il y avait un rapport entre la naissance des bébés et le coït furtif neuf mois auparavant ! Les petits avaient donc désormais un papa et une maman
    Non, non, calmez-vous, chers amis ! C'était plutôt progressiste à l'époque ! 

    - Oui mais, nous avons rapidement (en à peine quelques centaines de milliers d’années) été pris d’un doute : je vais me réincarner dans les enfants des enfants que MOI j’ai faits ! Mais si l'enfant n'est pas de moi, son fils et le fils de son fils  n'auront pas mes gènes et là, je l'aurai dans le baba ! Il est vrai que dans ces temps reculés, nous coïtions (et même violions)  un peu à la va comme je te pousse !
    D'où la question qui tue : comment assurer ma réincarnation à MOI et pas celle du voisin de la yourte d'à-côté ?

    - Pour lever ce doute, pour être certains que nos enfants (et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants dans lesquels nous sommes censés nous réincarner) seraient bien de nous, nous avons un peu modifié les règles cultuelles ! Oh des petits détails techniques de rien du tout : culte de la virginité, fidélité féminine requise sous peine de mort et cantonnement aux tâches domestiques à l’intérieur du foyer pour éviter toute tentation !
    Voilà, le tour est joué, les enfants seront de MOI et c'est bien moi qui serai réincarné !

     

    - Oui mais voilà, c'était trop beau pour durer. Quelques dizaines de milliers d’années après, elles ont repris leur liberté, conquis le droit de disposer de leur corps comme elles l’entendent, exigé une stricte égalité avec les hommes, décidé de faire des enfants toutes seules.
    Ah les garces ! Jouez comme ça avec nos gènes et nos vies futures !

    - Pauvres de nous, qui avons perdu successivement notre insouciance sexuelle, notre réincarnation pour les siècles des siècles et notre statut de mâle dominant et de père tout-puissant, tout ça parce que des hordes de garces et de furies ont décidé de se venger de nous !
    Priez pour nous, pauvres machos, maintenant et à l'heure de notre mort (définitive et sans réincarnation) !

     

     

     


  • Deux poètes antillais,
    l'un est "blanc créole"
    et se veut Parnassien,
    l'autre qui se revendique "Nègre"
    est proche des Surréalistes.
    Ils parlent tous deux de leur île
    C'est la même île et le même siècle
    Mais ils ne voient pas la même chose.
    Forcément. C'est une question de point de vue !

    -------------------------------------------------

    Je suis né dans une île amoureuse du vent
    Où l’air a des senteurs de sucre et de vanille
    Et que berce au soleil du tropique mouvant
    Le flot tiède et bleu de la mer des Antilles.
    ...
    Cent fois je suis monté sur ses mornes en feu
    Pour voir à l’infini la mer splendide et nue
    Ainsi qu’un grand désert mouvant de sable bleu
    Border la perspective immense de la vue.

    Daniel Thaly


     


    Au bout du petit matin
    bourgeonnant d’anses frêles,
    les Antilles qui ont faim,
    les Antilles grêlées de petite vérole,
    les Antilles dynamitées d’alcool,
    échouées dans la boue de cette baie,
    dans la poussière de cette ville
    sinistrement échouées.
    ...
    Au bout du petit matin,
    une vieille vie menteusement souriante ,
    ses lèvres ouvertes d’angoisses désaffectées ;
    une vieille misère pourrissant sous le soleil, silencieusement ;
    un vieux silence crevant de pustules tièdes
    l’affreuse inanité de notre raison d’être.

    Aimé Césaire


     


  • Glanées sur le Net, quelques images et photos qui mont fait rire


     Elles vont nous lâcher les baskets, oui ou merde ?

     Ah non !

    Rions un peu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Le charisme, on l'a ou on ne l'a pas. Ce pauvre couple royal par intérim ne l'a pas.

     

    Rions un peu

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Cette photo n'est pas récente, mais elle me fait toujours autant rire.

    Rions un peu

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Meilleure contrepèterie de la décennie ! Comme elle est un peu difficile et que vous n'avez pas de temps à perdre avec ces conneries , je vous donne la clé (mais, chuttt, ne le dites à personne car selon les règles régissant la contrepèterie, il est interdit de donner la solution)

     Rions un peu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

    Une des grandes conquêtes de l'intersectionnalité.  

    Rions un peu

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

     

     

     


  •  

    Suède : un Irakien de 37 ans brûle des pages du Coran devant une mosquée lors d'un rassemblement autorisé par la police. Le monde musulman proteste violemment.
    Ils sont gentils, les musulmans, je trouve. On peut réduire des dizaines de millions d'entre eux en esclavage (en Chine, par exemple), torturer et tuer des centaines de milliers d'entre eux (en Syrie, par exemple), ils ne bougent pas le petit doigt et continuent à vaquer tranquillement à leurs occupations. Mais qu'un fou furieux, un seul, et irakien de surcroit, brûle des pages du Coran en Suède et ils crient tous, responsables politiques et foules hystériques, leur haine de la Suède.
    _____________________

    Et, à propos, voulez-vous savoir ce qu'a dit à la presse l'irakien qui brûlé le Coran ?  Il a dit «Je ne veux pas nuire à ce pays qui m'a accueilli et qui a préservé ma dignité».

    Ça va encore compliquer l'adhésion de la Suède à l'Otan, encourager des débiles à commettre des attentats en Suède, obliger la police suédoise à le protéger 24h/24, mais... mais le gentil garçon ne veut pas nuire à son pays d'accueil. C'est sympaaaa !!!!

    Le genre d'ami qu'on aimerait recevoir chez soi (après qu'il a provoqué tous les truands de la ville).


     

    Personne ne mérite la mort.
    C'était juste un petit caïd du genre qui n'a peur de rien : à 17 ans, déjà 15 mentions sur son casier judiciaire , dont recel et rébellion contre des policiers (à quel âge ? 15 ans? 16 ans?), fausses plaques d'immatriculation, circulation sans assurance, consommation et vente de produits stupéfiants.
    Mais si on en croit sa mère, "c'était encore un enfant". D'ailleurs, il l'a quitté ce jour-là en lui disant 'Maman je t'aime...' avant de prendre le volant sans permis et sans assurance (?) d'une Mercedes (??) immatriculée en Pologne (???), de rouler à vive allure sur la voie de bus et de narguer la police.

    Toutes les mamans rêvent d'avoir un petit enfant comme ça. 


     

    Jean-Luc Mélenchon s'en est pris aux «chiens de garde qui ordonnent d'appeler au calme».

    Vas-y, Jean-Luc, continue à mettre de l'huile sur le feu. Ceux que tu flattes brûlent des bagnoles, ceux que tu méprises et que tu désignes comme tes ennemis, votent. Tu seras grabataire avant de comprendre (peut-être) pourquoi tu arrives si loin derrière les autres aux élections.


     

    Éric Zemmour demande « le déclenchement sans délai de l’état d’urgence ».

    En fait Zemmour a repris à son compte la stratégie de Mélenchon (que ce dernier a emprunté à Hugo Chavez) qui consiste à tout "conflictualiser". Hier Remigration, aujourd'hui état d'urgence, demain "opération spéciale" et après-demain, pourquoi pas, reconquête... de l'Algérie ?


     

     

     

     


  •  

    - Nous avons été nombreux hier, parmi les amis de l'Ukraine, à souhaiter que Poutine soit renversé... par un ennemi de l'Ukraine encore plus violent et plus va-t-en-guerre que lui. Tant pis !

    - Nous avons été nombreux, à regretter le soutien indéfectible de Ramzan Kadyrov à Poutine. Vous vous rendez compte de la malchance ? Un seul intégriste musulman dans le monde qui soutient un chrétien et il faut que ce soit Poutine qui en bénéficie ! Enfin...

    - Mais où est passé le peuple russe ?
    - Une brève opération spéciale militaire : pas de réaction Ok, on peut comprendre
    - Quand ladite opération se révèle être une guerre d'annexion d'un pays de 40 millions d'habitants, quelques dizaines de manifestants seulement ? (et rapidement arrêtés, les pauvres)
    - quand la guerre d'annexion dure plus d'un an, toujours aucune manifestation populaire contre la guerre, aucune opposition à la guerre au parlement ?
    - Et quand la guerre d'annexion de plus d'un an a fait environ 100.000 morts, toujours rien ? (Et chez nous, dans cette horrible dictature, des millions de gens dans la rue scandant qu'on leur "vole" deux ans de vie)

    On sait à présent ce qu'il faut faire si on veut tous devenir des zombies et de morts-vivants : voter pour les pros-Poutine. Je ne vous donne pas les noms, vous les connaissez.