• Revendications intersectionnelles

    Procès-verbal de l’assemblée générale en vue de préparer une manifestation intersectionnelle (extraits)

    - Le représentant de l’association "Salafistes, sunnites, soufistes et wahhabites de France" ouvre les débats en rappelant aux délégués présents que, s’il est envisageable d’être à côté des Noirs, des jeunes et des vieux pour dénoncer les discriminations, il est par contre hors de question pour eux de manifester avec des homosexuels, des bis, des trans, des queers et des juifs. S’agissant des femmes, il rappelle que, pour des raisons de sécurité évidentes, elles devront défiler séparément et, pour des raisons tenant à la plus élémentaire décence, se couvrir la tête et le visage, et avoir reçu l'autorisation d'un homme de leur famille.


    - Puis c’est au tour du représentant de l’Association Gays, Lesbiennes, Bis,  Trans, Queer et + de prendre la parole pour déclarer au nom de son association qu’il accepte volontiers d’associer sa lutte contre les discriminations à celles menées par les femmes et les jeunes. Concernant les noirs et les Arabes, il précise que, bien que ces communautés soient plutôt machistes, homophobes, transphobes et queerphobes, il accepte, en gage de bonne volonté, de manifester avec eux mais à la condition que ce soit sous la bannière "GPA et PMA pour tous", Oui à la multiparentalité LGBTQI + vaincra" ! Il propose également, de confier l’organisation et le service d’ordre de la manif aux organisateurs de la Gay-pride en mettant en avant la grande expérience qu’ils ont acquise dans ce domaine.

     

    - La représentante des associations "Assa forever" et Dieudo président" prend ensuite la parole pour rappeler qu’en 1945, ce sont les troupes africaines qui ont libéré la France de l’occupation et des juifs et qu’à l’époque on n’a pas  beaucoup vu de LGBT sur le front. Elle appelle donc ces derniers à un peu plus de modestie. Par ailleurs elle rappelle qu’en Afrique, lorsque le peuple est mécontent, il entre dans le palais présidentiel et tue le président et sa famille. Elle pose donc la question : pourquoi on ne ferait pas la même chose en France ? Hein, pourquoi pas ? insiste-telle

     

    - Le représentant de la jeunesse étudiante, président de l’association "Nuit debout et journée couchée" prend alors la parole pour demander que la question de la dépénalisation du cannabis soit inscrite comme une priorité par tous les délégués présents. Il rappelle par ailleurs que les diplômes Licence, Master et Doctorat sont très discriminants et très souvent inaccessibles aux classes populaires. Il propose donc que dans toutes les disciplines universitaires, 50 % des Licences, Masters et Doctorats soient délivrés, par tirage au sort, à des jeunes peu scolarisés et ayant une faible maîtrise de la langue française.

     

    - Le président de séance reprend la parole, constate que les participants sont aussi épuisés que l’ordre du jour, promet aux intervenants d’examiner avec la plus grande attention leurs propositions aussitôt qu’il trouvera un moment de libre dans la vie de dingue qu’il mène en ce moment, et lève illico la séance en demandant aux participants de bien vouloir évacuer la salle dans le calme.

     

     

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