Je me Soulages

Mon hommage  à Soulages

- Grâce à Soulages, j’ai découvert qu’un tableau tout noir pouvait être non seulement une œuvre d’art mais en plus une œuvre génialissime, bouleversifiante, et absolument in-cro-yable. Pourtant, j'en ai vu dans mon enfance, des tableaux noirs, mais je ne me doutais de rien !

- Grâce à ses admirateurs, j’ai découvert qu’on peut affirmer aimer une œuvre sans pouvoir donner un seul argument, une seule explication, une seule démonstration (à part, bien sûr, "oh, vous savez, l’impressionnisme aussi, les gens n’ont pas aimé au début"). Affirmer adorer une œuvre sans avoir à expliquer pourquoi a été une révélation dans la vie du grand (enfin, grand...182 cm en chaussettes)  amateur d’art que je suis.

- Grâce à lui, j’ai découvert que même quand une technique, en l’occurrence le monochrome, date de plus d’un siècle, on peut encore lui redonner une nouvelle vie en utilisant la seule couleur que personne n’avait eu l’idée d’utiliser.

- Grâce à lui, il est à peu près certain qu’on ne pourra aller plus loin dans le monochrome. D’une certaine façon, il ferme un chapitre de l’histoire de l’art. Sauf, bien sûr, si un incroyable génie nous peint un monochrome noir, mais avec un noir qui n’a rien à voir avec celui de Soulages car beaucoup plus profond (ou aérien ou infernal ou foncé)  que le sien ! Alors là, évidemment… !

- Grâce à lui, j'ai découvert qu'un grand artiste spécialiste du monochrome noir pouvait aimer le sport et spécialement ( oh, comme c'est curieux, les ... All Blacks !