• La fine équipe

     Ohlala, je l’avais vu venir, aussi visible qu’un éléphant dans un corridor !

    Tu commences une négociation en présentant à tes interlocuteurs "toutes tes excuses" ? Excuses pour quoi ? Pour tout le mal que tu leur as fait ? Et sur quoi va porter la discussion après ? Sur le montant de l’énorme Pretium doloris, évidemment !

    Comme l'autre qui parle de "crime contre l'humanité" en Algérie sans comprendre que, aujourd'hui, ceux qui réclament le statut de victimes de crimes contre l'humanité réclament en fait des dédommagements


    Et tu mets d’entrée de jeu un milliard d’euros sur la table ? avant même d’avoir commencé à discuter ? Ca veut dire que c’est le minimum, le geste de bonne volonté, le prix du pardon et que la discussion va pouvoir commencer pour déterminer les vrais montants que tu devras cracher ! D’ailleurs ils ont immédiatement suivi en mettant 2.5 milliards sur la table ? Tu suis ou tu te couches ?

    Il est vrai que la campagne nous aura appris au moins une chose : il y a quelque part en France beaucoup de milliards disponibles à distribuer !


    Et tu négocies avec qui ? avec les élus ? avec les représentants des organisations syndicales et patronales, avec des associations représentatives ? Mais non ! Tu discutes avec les "collectifs" issus de différentes manifs, avec les "500 frères" cagoulés, avec le collectif des "Toukans" ? Et tu crois vraiment que des interlocuteurs de cet acabit vont faire des concessions, des compromis ? Tu crois vraiment qu’ils vont signer un accord ?

    Un peu comme si De Gaulle s'était assis autour d'une table avec Cohn-Bendit et Geismar pour débloquer les fonds pour trouver sous les pavés la plage

     

    « Peine perdueDe chaque côté de l'Atlantique »