• Méditations religieuses (de vacances !)

    Entendu récemment une des chansons d'église de mon enfance. Les religions ne sont pas seulement infantilisantes, elles sont, littéralement, abêtissantes !  

    Pour ceux qui seraient tentés de me dire que l'histoire du berger et du mouton de la chanson est une métaphore, je les renvoie au clip YouTube où pour illustrer cette chanson, on nous montre un Jésus berger avec SES moutons censés être NOUS nageant dans la béatitude .


    Refrain

    Tu es mon berger, ô Seigneur !
    Rien ne saurait manquer où tu me conduis.


     - Dans tes verts pâturages tu m'as fait reposer,
    Et dans tes eaux limpides tu m'as désaltéré.

    La propension qu'ont les catholiques à s'imaginer comme des moutons dans leurs vies éternelles rêvées m'a toujours étonné. Comment se projeter dans une éternité où l'on serait complétement infantilisé (et à vrai dire abêti) sous la protection bienveillante d'un berger tout-puissant ? Pour un musulman (homme) je peux comprendre l'attrait du paradis : lui, il va baiser une cinquantaine de vierges dans un jardin au milieu duquel coule une rivière de vin ! C'est tout juste si on ne lui promet pas des soirées poker toutes les nuits ! Mais pour un catho ...! Brouter des verts pâturages sous la surveillance d'un berger, ils n'ont trouvé que ça pour nous donner envie ? 


     - Dans la vallée de l'ombre je ne crains pas la mort :
    Ta force et ta présence seront mon réconfort.

    "Je ne crains pas la mort"? Tu parles, Charles ! Dans ma longue vie, Je n'ai jamais vu de croyants qui, sentant venir la mort, se sont dit "chouette, je vais enfin voir à quoi IL ressemble" ! En fait, un catho de base ne croit à rien de ce qui caractérise sa religion : il est aussi haineux que les autres (et souvent même plus, s'il est prosélyte), ne pardonne rien et est aussi peureux devant la mort que les autres ! Du coup, à quoi ça sert la religion, franchement, si elle ne rend pas ses fidèles meilleurs que les autres ?


     - Tu m'as dressé la table d'un merveilleux festin ;
    Ta coupe, débordante, m'enivre de ton Vin.

    Ah oui c'est vrai,  j'oubliais, il y a du vin ! je ne sais pas pourquoi, j'ai toujours eu du mal à imaginer les anges du paradis en train de déboucher et de se partager une bonne bouteille ! Vin et merveilleux festin, ça pourrait m'intéresser plus tard ! Oui, beaucoup plus tard parce que, d'une façon générale, ça manque un peu de sexe quand même !


     - Vers ta justice sainte, tu traces mon sentier,
    Pour faire mieux connaître ta gloire et ta bonté.

    Oui bon, en matière de justice, on sait ce qu'est la justice du berger envers ses moutons : elle est peut-être bienveillante mais elle se termine toujours mal pour le mouton.  Et les voies de recours sont inexistantes !

    Sans compter qu'il n'a pas la réputation d'avoir la main qui tremble quand il s'agit de condamner à mort, le Vieux !


     - Ta grâce et ta lumière sans fin me poursuivront
    Et jusqu'en ta demeure, un jour, m'introduiront.

    Bon, poursuite sans fin, harcèlement et introduction de force dans sa demeure, ça relève du pénal, il me semble, cette histoire ! je préfère m'arrêter !

     


     

    « Je ne sais pas si... (ou petit florilège complotiste)Tant pis ! »

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