• Gustave Flaubert est l'auteur d'un "Dictionnaire des idées reçues" publié après sa mort. On ne sait pas vraiment s'il comptait en faire un ouvrage autonome ou s'il s'agissait d'un pense-bête de réflexions à intégrer dans d'autres romans. 

    Certaines de ces définitions nous parlent encore aujourd'hui. Exemples :


     

    QUADRATURE DU CERCLE : On ne sait pas ce que c’est mais il faut lever les épaules quand on en parle

    (j'ai vérifié sur moi, ça a l'air d'être vrai)


     

    SALUTATIONS : toujours empressées.

    (on dirait aujourd'hui "toujours distinguées")


     

    TREIZE : Eviter d’être treize à table, ça porte malheur. Les esprits forts ne devront jamais manquer de plaisanter : « Qu’est-ce que ça fait, je mangerai pour deux. » Ou bien s’il y a des dames, de demander si l’une d’elles n’est pas enceinte.


     

    QUESTION : La poser c’est la résoudre.

    ( C'est vrai, on ponctue souvent une longue argumentation par " Et je vous la question...")


     

    PUCELLE : Ne s’emploie que pour Jeanne d’Arc, et avec «d’Orléans»


     

    PARTIES : honteuses pour les uns, naturelles pour les autres.


     

    PARIS : La grande prostituée. Paradis des femmes, enfer des chevaux.


     

    OMÉGA : Deuxième lettre de l’alphabet grec, puisqu’on dit toujours l’alpha et l’oméga.


     

    OPTIMISTE : Equivalent d’imbécile.

    (Les réseaux sociaux nous en donnent tous les jours l'illustration. Si vous suggérez qu'on ne vit pas dans un enfer, que notre système politique n'est pas une dictature effroyable, que les vaccins nous protègent, vous êtes un imbécile qui n'a rien compris)


     

    NERVEUX : Se dit à chaque fois qu’on ne comprend rien à une maladie ; cette explication satisfait l’auditeur.

    (Dans mon enfance, ça se disait beaucoup à propos des maladies : "c'est nerveux !")


     

    MONARCHIE : La monarchie constitutionnelle est la meilleure des républiques.

    (De fait, si on observe les monarchies constitutionnelles d'Europe, c'est pas faux)


     

    MINUIT : Limite du bonheur et des plaisirs honnêtes ; tout ce qu’on fait au-delà est immoral


     

    MATÉRIALISME : Prononcer ce mot avec horreur en appuyant chaque syllabe.


     

    LIBRE-ÉCHANGE : Cause des souffrances du commerce. 

    (Cette phobie des accords commerciaux existait donc déjà du temps de Flaubert !!! Je suis à chaque fois étonné d'entendre des politiques (extrémistes en général) affirmer que TOUT accord de libre-échange est TOUJOURS en notre défaveur et que les accords commerciaux passés ou envisagés sont donc la preuve de la trahison des nos élites cherchant à ruiner notre économie)


     

    LAVEMENT : Ne se dit qu’en parlant de la cérémonie du lavement des pieds.


     

    KORAN : Livre de Mahomet, où il n’est question que de femmes.

    (Beaucoup de chrétiens orientaux le pensent et le disent entre eux)


     

    INFÉODÉ : Injure très grave et de grand style à jeter à la tête d’un adversaire politique : « Môssieu ! Vous êtes inféodé à la camarilla de l’Elysée ! » Ne s’emploie qu’à la tribune.


     

    ILLISIBLE : Une ordonnance de médecin doit l’être. Toute signature idem. Cela indique qu’on est accablé de correspondance.


     

    GUÉRILLA : Fait plus de mal à l’ennemi que l’armée régulière.

    (On dit cela aujourd'hui du terrorisme)


     

    FROMAGE : Citer l’aphorisme de Brillat-Savarin : « Un dessert sans fromage est une belle à qui il manque un œil. »


     

    ÉRECTION : Ne se dit qu’en parlant des monuments.


     

    DIEU : Voltaire lui-même l’a dit : « Si Dieu n’existait pas, il faudrait l’inventer. »


     

    CHATEAUBRIAND : Connu surtout par le beefsteak qui porte son nom


     


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  •  Oui, je confirme : les anges existent.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    D'ailleurs, j'en ai rencontré deux dans ma banale existence. Bon, l'une s'est finalement transformée en fieffée salope, mais il n'en reste pas moins vrai qu'elle a été pendant quelques années un petit ange qui a embelli mon existence. 

    L'autre a été rappelé par son Créateur. Quelle était l'urgence pour Lui, je ne sais pas. Ce que je sais, c'est qu'elle a laissé un grand vide dans mon existence qui n'est pas près d'être comblée. 

    Les démons, je ne sais pas s'ils existent vraiment. Mais de toute façon, eux ils sont inutiles : qu'est-ce qu'ils pourraient faire de pire que  certains humains ?

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    1200 ans de métamorphoses !

    - Métamorphoses ?  c'est-à-dire, "changement total" ? "modification complète de l'aspect ou de la forme de quelque chose" ?

    - Wesh, toubab ! Et wallah, sur la vie de ma mère, c'est pas fini, c'est trop la seum, cette langue de bolos !

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Mais enfin, cette question...!  C'est évident ! A la violence, il faut répondre par des bons sentiments et par de la pédagogie. Il faut expliquer en utilisant leur langage aux violeurs en réunion qu'il convient de s'assurer du consentement des femmes avant de commencer une relation sexuelle. Et que ce n'est pas un point de détail.

    Aux trafiquants de drogues, il faut leur dire que la drogue diminue la concentration et  l'acuité mentale des consommateurs, ce qui peut représenter un danger pour eux et pour les autres et qu'il convient donc de mettre fin sans tarder à ce commerce. 

    A Poutine, il faut expliquer que le respect du droit international doit primer sur tout autre considération et que la diplomatie doit permettre de résoudre les problèmes territoriaux.

    En complément de cet aspect pédagogique, il faut  faire de la prévention et débloquer quelques milliards pour anticiper et éviter le problème de la violence. Mais attention, pour être efficace, ces milliards ne doivent PAS être prélevés sur les comptes en banques des trafiquants en tout genre, des radicalisés et de leurs commanditaires,  des oligarques russes, des violents et des violeurs MAIS... sur le compte des braves gens qui n'ont jamais commis un seul acte de violence de leur vie. 

    L'efficacité de la prévention est à ce prix. C'est comme ça. Faut pas chercher à comprendre.

     


     

     


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  • Ah la pub !  Je suis toujours entre admiration et mépris.  Quand elle réussit à associer durablement des musiques sublimes à des produits médiocres, des sons divins avec des objets de la vie quotidienne, j'ai dans un premier temps une réaction de rejet, comme tous les cons de base hostiles à la "publicité et la société de consommation et blablabla.." 

    Mais ensuite, je me  dis "pourquoi pas, après tout ?"  La musique appartient à tous et chacun en fait ce qu'il veut. 

    On connaissait déjà le Choeur des bohémiennes de Verdi associé définitivement au protège slip Vania : 

     

    Voici maintenant que le site de rencontre Adopte_un_mec._com s'approprie un sublissime morceaux de grande musique : La chanson de Solveig d'Edvard Grieg 

     

     

     Ah ils sont forts, les mecs ! Tenez, voici ce que ça donne ! 

     


     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  • Lieu : Bureau du Kremlin

    Personnages : 

    - Aède, directeur de conscience du Tsar

    - Des généraux revenant du front


      

    - Un général (le regard inquiet) : Comment a-t-on pu en arriver là ? (Croisant un aède) Hé, toi, l'aède, qui es dans le secret des dieux, qui es leur confident, dis-nous ce que peut bien cacher cette opération coloniale... spéciale, pardon,  d'un autre temps !

    - L'aède (lyrique) : C'est un cheminement astral, Messieurs les militaires, un voyage initiatique, une carte divine que vous ne pourrez jamais comprendre... 

    -Un général : Ca c'est notre affaire, Poète. Dis nous ce que tu sais !

    L'aède : Comme vous voudrez, Messieurs ! Asseyez-vous et écoutez

     

    Lorsque dans son bureau, au centre du Kremlin
    Échevelé, livide au milieu des médecins,
    Le Tsar sut que pour lui, ça sentait le sapin,
    Il décida, nerveux, de changer son destin
    En annexant de suite un des pays voisins.

    Mais alors que, fiévreux,  il ouvrait la fenêtre
    Il vit Volodimir, tout au fond des ténèbres,
    Et qui le regardait, de son regard  funèbre.

    " Qu’on lui envoie l’armée ", dit-il avec fureur.
    "Je vous donne quatre jours !" dit-il aux militaires
    "Après trois jours, trois nuits, sans repos et sans trêve
    Vous prendrez toute l’Ukraine et arriverez à Kiev
    Et capturerez ensuite le président acteur"

    Mais après ces trois jours, dans son monde irréel,
    Il vit Volodimir, tout au fond du grand ciel,
    Et qui le regardait, d'un regard plein de fiel.

    « Qu’on lui envoie Wagner », dit-il avec fureur.
    Il verra qui je suis ! Et ma parole d’honneur
    Que dans trois mois à peine, l’Ukraine sera en feu !
    Je fais le serment, moi, grand serviteur de Dieu
    Qu’on m’amènera la tête de ce minable acteur !

    Mais après ces trois mois, dans ses rêves enfiévrés,
    Il vit Volodimir, piètre acteur de télé,
    Dans un treillis seyant, qui le dévisageait.

    Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
    « Qu’on envoie les Tchétchènes », hurla le baryton
    Qu’ils massacrent et qu’ils violent, vieillards, femmes et enfants
    Et qu’après leur passage, dans un peu moins d’un an
    Il ne reste de l’Ukraine que des cendres et du vent !

    Mais après plus d’un an, au fond de ses cauchemars,
    Il vit Volodimir, auréolé de gloire,
    Et qui le regardait en  T-shirt moulant noir.

     

     


  • Ancien article (d'HUMOUR !) de ma période blogueur libertin. 


     

    - Le point G. Dites-moi, Carlus, êtes vous qualifié pour aborder un tel sujet ?

    Hé bien, cher ami, je pourrais vous dire que oui, mais cela reviendrait à vous demander de me croire sur parole. Je vais donc vous démontrer scientifiquement que j'ai toutes les qualifications requises !
    L'INSEE nous apprend que les femmes ont, en moyenne QUATRE partenaires dans leur vie. Or, il se trouve qu'aucune des femmes avec qui j'ai eu des relations amoureuses ne m'a jamais dit que j'étais le pire amant qu'elle ait connu. Et vous connaissez la cruauté des femmes, si c'était le cas elles n'auraient pas manqué de me le dire ! Ca veut donc dire que je suis, pour chacune d'elles, AU MOINS l'avant-dernier, c'est-à-dire au moins le TROISIEME!

    Ainsi donc, si le sexe était une discipline olympique, je me serais trouvé sur le podium et j'aurais reçu des mains de ces dames au minimum la médaille de bronze. CQFD


    - Oui en effet, la démonstration est irréfutable ! Alors vous n'y croyez pas trop, à ce fameux  Point G ?

    - Non, je n'y crois pas du tout, même ! Et croyez moi ce n'est pas faute de l'avoir cherché !

    - Mais l'avez vous cherché au bon endroit ? Il existe bien le clitoris, pourquoi pas un point G ?

    - C'est justement là que se situe le ridicule de cette théorie : Il y a le clitoris ! Qui, lui, est un organe parfaitement connu et identifié depuis la nuit des temps et qui a pour objet de déclencher chez nos partenaires l'envie d'avoir des relations sexuelles ! Pourquoi la Nature aurait-elle créé une deuxième zone de désir sexuel qui plus est en la cachant soigneusement et seulement sensible aux caresses digitales ?

    - Mais enfin, certains affirment qu'il existe bel et bien et qu'il est facile à vérifier puisque les caresses à cet endroit sont censés déclencher l'orgasme et même une forme d'éjaculation féminine

    - Avez-vous remarqué qu'on associe de moins en moins les deux ? Et vous devinez pourquoi ? Parce que la fameuse éjaculation féminine est plus difficile à simuler que l'orgasme ! Mon cher ami, depuis le film culte "Quand Harry rencontre Sally", aucun homme ne peut se vanter d'avoir la moindre certitude en la matière. Nos compagnes peuvent parfaitement nous faire croire que nous avons trouvé leur point G simplement pour nous être agréable ou encore parce qu'elles sont excédées par nos fouilles laborieuses et qu'elles ont envie d'y mettre fin. Moi, j'ai fait différentes tentatives et elles se sont toutes soldées par des échecs.

    - Peut-être ne possédiez vous pas la bonne technique ?

    - C'est un point très intéressant que vous évoquez là : la technique ! Voyez vous, mon ami, le sexe est d'abord (et aucune femme ne me contredira sur ce point) une affaire d'émotion, de pulsion, d'envie ! Or la recherche du point G est une affaire de technique essentiellement digitale ! Toutes les femmes apprécient les préliminaires et notamment les caresses bucco-génitales et digito-génitales. Mais une fois arrivées à un certain stade d'excitation, elles demandent, que dis-je,  elles EXIGENT, du génito-génital ! Leur dire "Attend, je continue à chercher ton plaisir avec mon doigt à 4 centimètre sur la face antérieure de ton sexe" vous exposent à de graves déboires et vous fait même courir le risque de vous retrouver, en pleine nuit, nu sur le palier avec vos vêtements sur les bras!

    -L'existence de ce point G est pourtant communément admise depuis 60 ans !

    - Posons nous la question dans l'autre sens ! Depuis la nuit des temps, des hommes ont caressé des femmes, des femmes se sont caressées elles-mêmes, des traités ont été rédigés dans toutes les sociétés sur les pratiques amoureuses et les moyens de parvenir au plaisir, en Inde, en Chine, dans la Grèce et dans la Rome antiques, dans toute l'Europe un peu plus tard ! Nos sociétés modernes ont archivé des tonnes de correspondances privées, analysé les confidences les plus secrètes de libertins et de libertines qui ont passé leurs vies à rechercher de nouvelles formes de jouissance, dans des orgies et dans le libertinage le plus effréné ! Et dans toute cette littérature, pas la moindre trace de zone "située à 4 cm, etc" provoquant une jouissance différente et une éjaculation féminine! Aucune mention, aucune allusion, rien !

    Il faudrait donc accepter l'idée qu'un brave médecin allemand émigré aux Etats-Unis dans une période particulièrement puritaine ait pu découvrir en 1950 une zone érogène qu'aucun membre de l'humanité n'avait découverte avant lui ? Non, désolé, j'ai du mal à y croire!


    - Votre position ne s'explique-t-elle pas, peut-être, par le dépit de n'avoir pas pu assister, comme vous l'auriez souhaité, à une éjaculation féminine ?

    - Pas du tout ! à deux reprises au moins, très éloignées l'une de l'autre, j'ai pu observer des draps anormalement trempés après l'amour. Et sans entrer dans les détails, cela ne pouvait s'expliquer ni par la transpiration, ni par mon manque de retenue, ni par la lubrification féminine! Mais bon, il reste un doute sur l'origine du phénomène, car aux moments où cela s'est produit, j'étais occupé à faire l'amour à une femme et je n'avais ni la possibilité ni l'envie de prendre du recul pour observer et analyser scientifiquement tous les symptômes de son plaisir!

    Mon avis, partagé par beaucoup d'autres, est que ces phénomènes se produisent de façon aléatoire, ne sont pas reproductibles à volonté et sont davantage dus à l'émotion et à l'excitation qu'au frottement d'une zone précise.


    - Mais alors, d'une certaine façon, vous l'avez trouvé, le point G ???

    - Non ! Je n'ai trouvé que le point C,  C comme Carlus !


  •  Ceci est un article d'humour. Mais pas que...

    Après un (mini) clash (que j'espère sans conséquence) avec un vieux copain cette semaine et une sérieuse dispute avec ma chérie (qui s'est réglée, je ne vous dirai pas où) je me suis décidé à mettre en œuvre un projet que j'ai à cœur depuis longtemps : faire la liste des opinions qui me fâchent et me mettent hors de moi afin de les communiquer préalablement à toute personne qui désirerait avoir une discussion politique avec moi. Je vous soumets en avant-première l'avant-projet.


     

    Ma Blacklist politique

    Cher(s) ami(s),

    Je suis heureux de savoir que vous envisagez d'avoir une discussion politique avec moi. Je tiens toutefois, par courtoisie, à vous prévenir que mon taux d'adrénaline peut augmenter très rapidement et mes réactions devenir imprévisibles, si :

     

    - si pour vous, Cuba est un pays où il fait bon vivre ("Le multipartisme est une multicochonnerie" - Fidel Castro)

     

     - si pour vous, Chavez et Maduro n'ont aucune responsabilité dans le fait que  le Venezuela soit passé en quelques décennies sous leur gouvernance, du stade de riche pays exportateur de pétrole à celui de pays parmi les plus pauvres d'Amérique latine.  ("Cuba est une mer de félicité qui s'étend jusqu'au Venezuela." Hugo Chavez 8/03/2000))

     

    - si pour vous, les pédo-sataniques ont volé l'élection gagnée par Donald Trump (gagnée "by a lot" de surcroit !)

     

    - si pour vous, dans la guerre qui se déroule sur le territoire ukrainien, c'est l'Ukraine l'agresseur et Poutine la pauvre victime (les miliciens Wagner et les tchétchènes de Kadyrov étant ses "aidants" bénévoles)

     

    - si pour vous, l'Occident devrait cesser d'aider l'Ukraine (puis la Pologne, puis la Tchéquie, puis l'Allemagne, puis... puis l'Occident , en fait)

     

    - si vous n'avancez aucune opinion franche et clairement exprimée mais procédez par allusions, sous-entendus, questions ambigües suggérant qu'entre l'Ukraine et la Russie, entre Trump et Biden, entre De Gaulle et Pétain, entre les juifs et Hitler, on ne sait pas qui a commencé les hostilités (mais qu'on sent bien que, comme Dieudonné, vous avez  quand même votre petite idée...)

     

    - si vous avez honte de citer vos sources et vos modèles, si vous considérez tout historien reconnu, et même, d'une façon générale tout intellectuel connu, comme étant un menteur au service du "système" (et si vous leur préférez les "lanceurs d'alerte" de Twitter)

     

    - si dans une conversation de politique intérieure française, vous introduisez systématiquement des allusions aux juifs, ou à la famille Rothschild, ou à Israël, ou à Roland Dumas ou à Dieudonné...

     

    - si vous reprochez à la France de violer ses principes en matière de liberté, de droits de l'homme, de droits des femmes, de violences policières, de droit des sans-papiers, alors que dans les pays que vous aimez (pays de naissance, "de cœur" ou que vous soutenez politiquement) ces principes sont systématiquement violés, et parfois même inexistants sans que cela vous ne vous procure le moindre état d'âme.

     

    - si quand vous n'aimez pas un politique, tous les moyens vous semblent bons et légitimes y compris les plus crapuleux (insultes, calomnies, fake news, légitimation de la haine et de la violence étendues à la famille et aux enfants...)

     

    Donc, voilà ! En résumé, mes amis, mes frères, compagnons de route de ma vie, ex-collègues, inconnus que je vais continuer à croiser dans une soirée de mariage ou sur un blog, sachez, mes amis, que si l'une de ces opinions est exprimée par vous, je ne peux pas vous garantir de réussir à garder mon calme.

    Mais  bon, je peux quand même vous garantir qu'il n'y aura pas mort d'homme.

    Sauf cas de légitime défense, bien évidemment.

     


     

     

     

     

     


  •  

    De Gaulle est connu pour ses mots souvent cruels pour ses interlocuteurs. Il existe cependant quelques rares cas où c'est lui qui a été la victime de bons mots. Trois exemples connus et "sourcés" (comme on dit aujourd'hui)


     

    De Gaulle  rencontre le général  Massu  en pleine guerre d'Algérie. On sait que Massu hésitait à l'époque entre De Gaulle et les factieux.

    De Gaulle : - Alors, Massu, toujours aussi con ?

    Massu :  - Toujours gaulliste, mon général


     

    Gisèle Halimi est reçue par de Gaulle pour demander la grâce présidentielle de deux de ses clients. De Gaulle la salue d'un "Bonjour madame", puis marque un temps de pause et lui pose  la question perfide que l'on posait à l'époque aux femmes non mariées qu'on voulait humilier:

    - Madame ou Mademoiselle ? demande-t-il.

    - Appelez-moi Maître, Monsieur le Président !'" répond l'avocate

    Ses clients seront graciés deux jours plus tard.


     

    De Gaulle a eu parfois des moments de tension avec certains des barons du gaullisme. Etait-ce le cas ce jour-là avec Couve de Murville ?

    Lors d'une réception diplomatique, De Gaulle oublie le nom de son interlocuteur. Il se penche discrètement vers Maurice Couve de Murville, et lui demande .

    _ Vous connaissez son nom ?

    _ Oui.

    _ Oui, mais qui ?

    _ Oui, mon Général !


     


  • Vu récemment sur une chaine Cinéma le film "Le Diable boiteux" de Sacha Guitry sur la vie de Talleyrand. Sacha Guitry y joue le rôle de Talleyrand et le but du film semble être surtout de nous montrer l'admiration sans borne qu'éprouve l'auteur de bons mots préféré  des Grosses têtes de Ruquier pour le diplomate auteur lui aussi de nombreux bons mots.

    Une grande partie du film comporte un bon mot toutes les 30 secondes. Je pense qu'ils sont tous authentiques et que Guitry n'aurait pas eu l'audace de mettre dans la bouche de Talleyrand des mots qu'il aurait lui même inventés.

    J'en ai noté quelques uns qui m'ont amusés (mais peut-être est-ce leur fréquence qui provoque l'amusement)


     

    La fiancée de Talleyrand lui demande
    - Comment dois-je vous appeler devant les autres?
    - Monseigneur
    - Et dans l'intimité ?
    - Mon Seigneur, mais en deux mots

     

    Toujours pendant l'engagement, il demande à sa fiancée
    - Avez-vous des défauts, Madame ?
    - je crois que je n'en ai point, Monseigneur
    - Hé bien, je vous en donnerai, j'en ai à revendre.

     

    A ses 4 domestiques
    - Messieurs, j'ai pris la décision de vous augmenter à la fin du mois
    - Merci monseigneur
    - Il n'y a pas de quoi. Vous êtes quatre, vous serez désormais cinq.

     

    Napoléon lui demande pourquoi il a épousé une femme réputée sotte.
    -Sire, les sottises d'une femme intelligente compromettent son mari. Les bévues d'une sotte ne compromettent qu'elle.

     

    Napoléon lui dit :
    - Vous vous en tirez toujours par de bons mots.
    - Sire, je n'ai jamais dit un bon mot de ma vie. Je ne dis que des mots justes.

     

    Napoléon lui demande son avis sur le nouveau Grand Chambellan
    - Sire, je vous déconseille Monsieur de Barante pour le poste de Grand Chambellan. Je ne le crois pas capable de se faire des ennemis.

     

    A Napoléon (sur la chance qui s'est toujours penchée sur sa destinée)
    - Et qu'on m'explique encore pourquoi le roi Louis XV s'est tellement hâté d'acquérir la Corse en 1768. Sire, 6 mois plus tard vous naissiez italien.

     

    A un ami qui demande :
    - Que pensez-vous de Rémusat
    - je l'aime beaucoup et pourtant c'est un vieil ami.

     

    A propose de Chateaubriand
    - Chateaubriand a demandé de mes nouvelles ? Quelqu'un lui aura dit que j'étais en bonne santé alors il s'inquiète !
    Et lui comment va-t-il ?
    - Il croit qu'il devient sourd
    - C'est parce qu'il n'entend plus parler de lui


     

     


  • On trouve tout sur Internet, devenu une énorme de base de données de toute l'histoire humaine (et de toute la connerie aussi, oui, je sais !)

    Le preuve, en ce début Juillet, je pense à mes premières colonies de vacances et un air me revient en mémoire : "Soyez bénis, gens de la cuisine". Non...!!! je ne vais quant même pas trouver ça sur le Net ?! Hé bien si, je l'ai retrouvé sur Daily Motion. Un petit hommage quotidien tout simple que nous devions adresser avant chaque repas aux cuisinières sous le regard amusé des adultes.

    Soyez bénis, gens de la cuisine,
    Nous vous devons de grands bonheurs.
    Et si jamais l'amour me taquine,
    Un cordon bleu aura mon cœur

     


     

     

    Mais pourquoi remercier seulement les gens de la cuisine ? Aujourd'hui, il y a beaucoup d'autres personnes qui méritent d'être remerciées et bénies


     

    Les médecins, par exemple

    Soyez bénis, gens de la médecine
    De vous occuper de nos corps.
    Et si jamais l'amour me taquine
    Une médecin aura mon cœur


     

    Les policiers, bien sûr

    Soyez bénis, gens de la police
    Vous nous protégez à toute heure
    Et si un jour l'amour me taquine
    Une policière aura mon cœur


     

    Les Iraniennes,  aussi

    Soyez bénies, fières Iraniennes
    Qui chaque jour surmontez la peur
    Et si jamais l'amour me taquine
    Un Iranienne aura mon cœur


     

    Les Ukrainiens, j' y tiens absolument

    Soyez bénis, combattants d'Ukraine
    Vous vous battez avec honneur.
    Et si jamais l'amour me taquine
    Une Ukrainienne aura mon cœur


     

     

     

     

     

     

     


  • Mesdames et Messieurs,  écoutez l'histoire très triste et très pitoyable de la déchéance du clan des machos (mon clan, ma tribu, ma famille !) et du très cruel et  très misérable sort qui lui a été infligé.

    - Au début, au tout début, on avait beau vivre en clan, on ne savait pas qu’on était papa. On pensait que les femmes faisaient les enfants toutes seules. C’est vrai que le rapport entre un coup furtif datant de neuf mois et la naissance d’un petit n’était pas évident !
    Nous avons la mémoire courte, c’est ballot, hein !

    - Mais très vite, elles nous ont fait remarquer que les enfants, en grandissant, ressemblaient furieusement à certains membres du clan. On leur a répondu "mais c’est une coïncidence, nous n’y sommes pour rien !"
    Non mais ! On veut bien vous aider, mais collectivement !

    - Alors, elles nous ont fait remarquer que les petits ressemblaient aussi beaucoup à des membres morts depuis quelque temps. Et même qu'ils avaient les mêmes taches de vin, le même strabisme, les mêmes maladies rares. De là à imaginer que les ancêtres se réincarnaient dans les petits qui naissaient, il n’y avait qu’un pas ! 
    Un pas que nous avons franchi allégrement ! C'était tentant, avouez !

    - Nous nous sommes mis alors à creuser et à développer cette idée : Nous sommes immortels car chacun de nous retrouve la vie après la mort dans le corps d'un bébé, et ce indéfiniment. Nous avons donc créé des cérémonies funéraires de plus en plus solennelles et grandioses qui sont devenues des cultes aux ancêtres.
    Puis des cultes aux ancêtres des ancêtres des ancêtres jusqu'à l'Ancêtre Premier.

    - Et  du coup, nous avons découvert, parce que cela nous arrangeait désormais, qu’il y avait un rapport entre la naissance des bébés et le coït furtif neuf mois auparavant ! Les petits avaient donc désormais un papa et une maman
    Non, non, calmez-vous, chers amis ! C'était plutôt progressiste à l'époque ! 

    - Oui mais, nous avons rapidement (en à peine quelques centaines de milliers d’années) été pris d’un doute : je vais me réincarner dans les enfants des enfants que MOI j’ai faits ! Mais si l'enfant n'est pas de moi, son fils et le fils de son fils  n'auront pas mes gènes et là, je l'aurai dans le baba ! Il est vrai que dans ces temps reculés, nous coïtions (et même violions)  un peu à la va comme je te pousse !
    D'où la question qui tue : comment assurer ma réincarnation à MOI et pas celle du voisin de la yourte d'à-côté ?

    - Pour lever ce doute, pour être certains que nos enfants (et leurs enfants, et les enfants de leurs enfants dans lesquels nous sommes censés nous réincarner) seraient bien de nous, nous avons un peu modifié les règles cultuelles ! Oh des petits détails techniques de rien du tout : culte de la virginité, fidélité féminine requise sous peine de mort et cantonnement aux tâches domestiques à l’intérieur du foyer pour éviter toute tentation !
    Voilà, le tour est joué, les enfants seront de MOI et c'est bien moi qui serai réincarné !

     

    - Oui mais voilà, c'était trop beau pour durer. Quelques dizaines de milliers d’années après, elles ont repris leur liberté, conquis le droit de disposer de leur corps comme elles l’entendent, exigé une stricte égalité avec les hommes, décidé de faire des enfants toutes seules.
    Ah les garces ! Jouez comme ça avec nos gènes et nos vies futures !

    - Pauvres de nous, qui avons perdu successivement notre insouciance sexuelle, notre réincarnation pour les siècles des siècles et notre statut de mâle dominant et de père tout-puissant, tout ça parce que des hordes de garces et de furies ont décidé de se venger de nous !
    Priez pour nous, pauvres machos, maintenant et à l'heure de notre mort (définitive et sans réincarnation) !

     

     

     





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