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Primaires à gauche : un résumé de l'affaire
La demande
Anne Hidalgo : Camarades, chers ami.e.s, moudames, mousieurs, s’il vous pliait, sauvez-moi la face ! C’est pas moi, c’est Faure qui m’a obligée, je vous jure, moi je ne voulais pas ! Evidemment aujourd’hui on ne l’entend plus, y a plus personne ! S’il vous plait, je préfère être jetée par vous, mes chers camarades, que par les électeurs ! Allez, quoi , soyez sympas !
Les réponses
Montebourg : Ecoute, Anne, comme toi, je suis prêt à offrir ma candidature pour éviter le ridicule. Oui, oui, comme toi, je suis conscient qu’elle n’a pas une grande valeur, ma candidature, mais moi je peux je proposer de rajouter en plus trois pots de miel bio premium Bleu-blanc-ruche produit par des abeilles françaises, le tout à prix coûtant ! Allez, quoi, chers amis de gauche, un geste commercial comme ça, ça ne se refuse pas !
Mélenchon : Mais tu es ridicule, ma pauvre Anne : Ecoute, c’est simple, j’ai déjà avec moi l’avenir du pays à savoir la totalité des musulmans radicalisés, des racisés et des indigénistes présents dans notre beau pays. Pourquoi j’irais me faire chier à flatter un minuscule pourcentage de Gaulois bobos ? (Gaulois qui, soit dit en passant, je le rappelle, n’ont jamais existé !)
Roussel : Une candidature unique ? Mais ça ne va pas, non ? Le parti était à 1 % il y a quatre ans et aujourd’hui je l’ai fait monter à presque 1.5 % (soit une progression de 50% !) et tu voudrais qu’on lâche le morceau maintenant ? Mais tu es conne ou quoi ?
Jadot : Ecoute, Anne ! J’ai déjà Sandrine Rousseau à gérer, qui ne me lâche pas une seconde les baskets, qui jette des peaux de bananes sans arrêt sur mon passage, qui contredit tout ce que je dis et qui menace à tout bout de champs de rejoindre Mélenchon… et ce que tu me proposes, c'est que je négocie à nouveau ma candidature avec une demi-douzaine d’hystériques du même acabit ? Allons allons, enfin, voyons !
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