• Qui prend des vacances en Syrie ?

    Berlin menace les réfugiés syriens qui partent en vacances… en Syrie !

    « Si un réfugié syrien passe régulièrement ses vacances en Syrie, il ne peut pas affirmer sérieusement être persécuté en Syrie. Nous devons annuler son statut de réfugié », a ainsi déclaré le ministre...

    Mais oui , mes amis, il n'est pire aveugle que celui qui ne veut pas voir : la majorité des migrants présents en Europe n'y sont venus ni pour fuir la misère, ni pour fuir la guerre, ni pour des raisons climatiques mais pour profiter d'une aubaine, pour vivre une aventure, pour rejoindre la famille, pour le niveau de vie, pour la qualité des soins, pour les aides sociales, pour la liberté peut-être aussi, mais pas parce qu'ils fuient la misère ou la guerre !

    Il ne s'agit pourtant pas de nier que la guerre et la misère existent dans leurs pays d'origine, mais il faut rappeler cette vérité :

    Les personnes fuyant les exactions, la guerre, les viols et les massacres sont dans des camps de réfugiés installés dans des régions limitrophes de leurs pays.

    Les vrais réfugiés n'ont pas les moyens de se payer un voyage de plusieurs milliers de kilomètres. Les vrais réfugiés syriens sont dans des camps installés en Jordanie, en Turquie, au Liban; les vrais réfugiés afghans sont entassés dans des camps aux frontières iraniennes ou pakistanaises; les Vénézuéliens fuyant la misère et la répression du régime de Maduro vont à pied se réfugier  en Colombie, ils ne prennent pas le bateau pour venir à Paris !

    Les vrais réfugiés n'ont pas assez d'argent pour payer trois ou quatre mille dollars à des passeurs. Surtout sachant que les trois ou quatre mille dollars en question valent, en pouvoir d'achat de leur pays, cinq ou dix fois plus. Trois mille euros dans un pays africain ou en Syrie représentent six à douze mois du salaire d'un professeur.

    Et le plus triste dans tout cela, c'est que toutes les sommes que l'on dépense pour ces réfugiés "d'aubaine", pour ces réfugiés qui vont en vacances dans les pays qu'ils ont soi-disant fuis, sont des sommes qui n'iront pas aux vrais réfugiés, ceux qui vivent entassés dans des tentes, ceux qui en hiver n'ont comme chauffage que des braseros de fortune, ceux pour qui  la nourriture et l'eau sont rationnées ! Toute l'attention qu'on porte aux premiers contribue à nous faire oublier que des familles entières vivent dans des conditions indignes  dans la crasse et la saleté sous des tentes déchirées en rêvant, eux, de rentrer chez eux, dans leur pays !

     

     

     

     

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