• Vive l'hôpital et les soignants vaccinés !

    Triste constat et vrai problème :

    "Les soignants ne se plaignent même plus. Ils partent."

     

     

     

     

     

     

     

    Ils s'en vont et on sait pourquoi : fatigués, harassés, corvéables à merci, avec des horaires trois-huit très contraignants, travaillant la nuit et les jours fériés, vivant dans l'angoisse que la plus petite erreur de leur part ait des conséquences dramatiques pour leurs patients  et tout cela pour des salaires qui ne tiennent pas compte de la charge mentale et physique qui pèse sur eux.

    Alors, ils s'en vont.

    SAUF, évidemment, une secte de  fanatiques antivax qui, eux, non seulement refusent de partir, mais attendent avec impatience de reprendre du service. 

    L'hôpital moderne est né au moment où on a commencé à détecter les réseaux invisibles de la contamination  et compris qu'entasser ensemble des gens souffrant de différentes pathologies ne faisait que compliquer les choses. 

    Aujourd'hui, on n'a pas eu le peu de détermination qu'il fallait pour refuser de réintégrer des personnes fanatisées, contestant l'existence même de certaines maladies et les bienfaits de la vaccination,  persuadées qu'elles possèdent un savoir médical supérieur à celui de toutes les autorités  nationales et internationales de santé publique et refusant de faire la moindre concession ni à leur hiérarchie, ni à la société, ni à des malades affaiblis et fragiles.


    Vive l'hôpital et les soignants !

     

     

     

     

     

     

     

    C'est une bonne (mais curieuse) idée d'appeler "Gabrielle d'Estrée" une salle de soins chimiothérapiques réservée aux femmes . 

    Gabrielle d'Estrée est connue pour deux choses :  d'abord pour sa beauté et l'amour fou que lui vouait Henri IV (et moi aussi accessoirement)

    Ensuite pour sa mort très douloureuse que l'on a d'abord attribuée à un empoisonnement avant que les scientifiques modernes ne fassent l'hypothèse, compte tenu des symptômes, qu'elle aurait plutôt été victime d'éclampsie toxique ("une intoxication par un taux élevé d'albumine dans les urines, pathologie de la femme enceinte se traduisant par une forte hypertension, allant jusqu'à des convulsions et pouvant provoquer la mort"). 

    L'exemple même de maladie qui tuait il y a quelques siècles et qui ne tue plus aucune femme de nos jours. 

    (PS : A condition, bien sûr, que des fanatiques aveuglés par leur idéologie ne viennent nous expliquer que l'éclampsie toxique n'existe pas et que c'est une invention de Big Pharma.)


     Vive l'hôpital et les soignants ! 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Le petit poème situé dans la salle d'attente de ce centre de lutte contre le cancer de l'hôpital Saint-Louis dit "le tintement doux et léger de mon traitement terminé". Mais bien sûr, toutes celles qui actionnent la cloche croient lire "de ma maladie terminée".  Mais ce n'est pas toujours le cas. Pour le cancer, on ne parle pas directement de guérison, on parle de rémission. Et ce n'est qu'après plusieurs années de rémission, qu'on ose, timidement et avec beaucoup de réserves, parler de guérison.

     

     

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