L’enquête sur l'attentat du Niger avance à pas de géant. En seulement une dizaine de jours, les enquêteurs peuvent déjà émettre l'hypothèse que l'attaque terroriste visait "certainement des Occidentaux". Le premier ministre a tenu a féliciter les enquêteurs "  l'information selon laquelle les terroristes viseraient les occidentaux est une vraie surprise.!"

Mais bon, précise un enquêteur qui souhaite rester anonyme, "n'allons pas trop vite en besogne. Cette hypothèse demande encore à être confirmée."

Après cet odieux attentat, les autorités françaises n'ont pas tardé à prendre des mesures drastiques. "Nous avons décidé de réagir de la façon la plus ferme. Le temps n'est plus aux demi-mesures." a déclaré le ministre.  

"Nous déconseillons donc aux Français de se rendre au Niger et particulièrement dans le parc naturel situé dans une zone désertique où l'on peut communier avec la nature et admirer cette magnifique espèce de girafes en voie de disparition".

Comme on s'y attendait, les autorités du Niger n'ont pas tardé à exprimer leur mécontentement et leur colère face à une mesure unilatérale et discriminatoire. 

"Cette mesure est d'autant plus incompréhensible, déclare le ministre nigérien des affaires étrangères et de la diaspora, que nous, de notre côté, avons toujours autorisé -et même encouragé- nos concitoyens à se rendre en France par tous les moyens". 

Nota Bene : les journalistes de France 24, en signe de solidarité avec leurs confrères nigériens,  ont décidé d'employer le subjonctif avec la locution "après que" tant que le Niger n'aura pas été réintégré en "zone verte".

En France l'opposition a vivement critiqué l'absence de dialogue avec les djihadistes de Boko Haram et de Daech. 

Un dialogue respectueux et des concessions réciproques  sont plus que jamais nécessaires, a déclaré un ancien ministre. A la question de savoir quelles pourraient être les concessions en question, il a évoqué "l'accueil d'imams djihadistes en France et le port du voile obligatoire pour les femmes pour ne pas choquer leur sensibilité, par exemple. Mais pour cela , il faudrait qu'ils acceptent de réduire d'au moins 20% le  nombre des attentats.  Je parle bien sûr, des attentats contre des Occidentaux" a-t-il souligné. Mais ce n'est qu'un exemple, laissons toute sa place à la négociation ! a-t-il ajouté.