• Rêveries de candidats

    Tous ont la certitude qu'il ne sera pas réélu, tous rêvent d'être face à lui au second tour de la prochaine présidentielle, mais tous préfèrent attendre. Attendre le petit coup de pouce du destin.

    - A Marine Le Pen, il manque le petit truc qui ferait d'elle le sauveur suprême ! Le petit truc qui ferait d'elle l'homme de la situation : par exemple, une énorme flambée de violence dans les banlieues, sous la bannière noire des islamistes, aux cris de "Allah ou Akbar"  et "chiens de Français, choisissez : l'islam ou le glaive d'Allah" 
     
    Ou alors
    Ou alors, le virus Ebola, ramené en France non pas par un "expatrié" (cela serait moins porteur en terme d'horreur) mais par un Africain fraîchement naturalisé. L'épidémie ferait des millions de morts essentiellement chez les Français de souche (moins protégés, forcément, contre les virus africains...). Les chaînes de télé passeraient en boucle des Français agonisants, leurs familles en pleurs puis une ancienne photo du responsable africain brandissant avec un large sourire son passeport français au milieu de sa smala africaine !



    Sarkozy, lui, se dit que si les Français sont convaincus qu'on ne peut pas faire pire que Hollande, ils ne sont pas encore convaincus que la droite ferait mieux.
    Non non il faut attendre encore un peu  !

    Ce qui serait bien, ce serait que la croissance reparte dans TOUS les pays SAUF en France, que le chômage diminue dans tous les pays sauf en France, que les impôts baissent dans tous les pays sauf en France, que la criminalité baisse dans toute l'Europe sauf en France. A coup sûr, les Français se diraient alors "ah Sarkozy, c'était le bon temps...!"


    Mélenchon, lui aussi, a envie d'attendre et d'en profiter pour se reposer. Les circonstances actuelles ne sont pas favorables à la prise du pouvoir. Il connait les leçons de l'histoire : les révolutionnaires, les vrais, les estampillés Marxistes, se sont toujours emparés du pouvoir en temps de guerre, jamais parce qu'un révisionniste ou un social-traitre avait trahi la classe ouvrière.
    Et les conditions d'une bonne guerre ne sont pas si éloignées que ça : en Russie, en Ukraine, au Moyen-Orient, en Afrique, en Libye... partout, ça bouge dans le monde.  Et si demain par un concours de circonstances incontrôlables, la France entrait en guerre, est-ce qu'elle confierait la direction de ses Forces armées à un "capitaine de pédalos" ? Bien sûr que Non, enfin, voyons ! Elle choisirait un chef, un vrai ! Un qui n'a pas la main qui tremble quand il s'agit de mater les récalcitrants, de mettre au pas les journaleux et de couper les têtes qui dépassent !  Un chef, quoi !!


    Bayrou, lui, se dit que son appel du 18 juin a déjà été lancé : c'était, selon son entourage, le jour où il a dit que la dette publique était trop importante. Il a été, paraît-il, le premier à le dire, ce qui lui donne une légitimité pour régler ce problème.

    Jusqu'ici, pour une raison inconnue, la Finance internationale nous prête à des taux très avantageux. Mais si un jour ça venait à changer, si la France se retrouvait en "défaut de paiement", c'est à lui qu'on ferait appel, puisque c'est lui qui a les solutions.
    Quelles solutions ? Ben, on lui a déjà posé la question et, n'écoutant que son courage, il a répondu franchement et sans démagogie : "réduire les salaires des ministres" ! Et tant pis si ça heurte la sensibilité des Français ! Non mais !

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