• Mécontent des sondages de la liste des Insoumis aux élections européennes qui se situent autour de 7% ou 8%, Mélenchon décide de prendre les mesures radicales qui s'imposent :

    Européennes : La France insoumise va faire ses propres sondages

    Aussitôt dit aussitôt fait ! Et les résultats n'ont pas tardé. Dès le premier sondage, la liste des insoumis a obtenu un score très important.  Combien , vous demandez-vous ? 

    Hé bien, le score obtenu est de... comment dire ? sachons apprécier, mesdames et messieurs, la précision scientifique de ce nouvel institut de sondages...:  le score, donc, de la liste des Insoumis obtenu par l'institut de sondage des Insoumis est : un score "à deux chiffres" ! 

     la première enquête d'opinion réalisée par le parti les crédite ainsi d'un score "à deux chiffres"

    C'est à dire un score  compris entre 10%  et 99%  ! Avec une marge d'erreur de plus ou moins 91%  !  Ni plus ni moins ! Non mais...!  

     

     


  • J'habite un beau quartier parisien, celui de la Porte Saint Denis, modèle de diversité et de mixité. Dans ce quartier :

     - les Gilets Jaunes ont de l'imagination 

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

     

    - les préoccupations sont ancrées dans le terroir

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

    - on  n'hésite pas à faire savoir tout le bien que l'on pense de Simone Veil  

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

     

    - on rebaptise les rues avec des noms plus conformes aux évolutions démographiques actuelles du quartier

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

     

    - les établissements bancaires s'adaptent aux nouveaux flux monétaires internationaux 

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

     

    - et à l’intérieur des églises, on continuer à prier Saint Denis, premier évêque de Paris, martyr décapité... par les Romains !

    Promenade autour de la Porte Saint Denis

     

     


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  •  

    Pendant longtemps les travailleurs ont cru qu'avec des dirigeants se réclamant d'eux, se revendiquant représentants du prolétariat, leur sort s'améliorerait. A peine viennent-ils de comprendre qu'il s'agissait d'une énorme arnaque (score électoral des communistes : entre 1% et 2%) que d'autres classes sociales (comment les appelle-t-on déjà ? Ah oui, classes moyennes déclassées !) se mettent à rêver à leur tour que les recettes qui ont échoué au 20e siècle (marxisme, nationalisme suprémaciste et antisémite)  pourraient marcher au 21e siècle et rendre leur vie plus douce.

                                                     °°°

    Pendant longtemps, les marxistes ont pratiqué le chantage au "mépris de classe" (on ne discute pas avec l'ennemi de classe) et  l'extrême droite le chantage au patriotisme (on ne discute pas avec les ennemis de la France) pour refuser de discuter avec leurs adversaires. Au moment où l'on croyait avoir bien compris tous les avantages du débat contradictoire dans un cadre démocratique, arrivent de nouveaux damnés de la terre qui estiment que les élus sont leurs ennemis et qu'on n'est pas qualifié pour les représenter, ni même pour discuter avec eux, si l'on appartient à l'élite qui a fait des études ou qui gagne bien sa vie !

                                                       °°°

    Pendant ces deux derniers quinquennats, le RN (ex FN) a créé un acronyme utilisé comme une insulte envers ses adversaires : UMPS. La France insoumise, elle, faisait la même chose en qualifiant de "nouvelle droite" (insulte suprême !) cette gauche non marxiste ralliée à l'économie de marché. "Ils pensent tous la même chose, sauf nous".

    Par une ironie de l'histoire, RN et LFI se retrouvent aujourd’hui à défendre les mêmes positions sur l'essentiel (Europe, Brexit, constitution, retraites, fiscalité), à caresser les mêmes rêves (une alliance multi-populistes à l'italienne), et à courir côte à côte derrière un mouvement populiste sans revendications claires (à part le démagogique et dangereux RIC), sans dirigeants (à part quelques twittos d'une débilité à pleurer) sans organisation, et si peu nombreux que ses manifestants applaudissent à l'arrivée  d'une cinquantaine de connards violents et nihilistes qui, par leurs saccages et leur violence, donnent à leur mouvement une existence médiatique artificielle !

     

     

     

     


  •  Au fait, qui incarne le mieux le VRAI Gilet jaune que tout le monde évoque pour  justifier du bien-fondé de la révolte populaire ? 

     

    - Le barbu salafiste hurlant "La France, elle est à nous" ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    - Le débile profond  demandeur d'"asile constitutionnel" ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    L'agitateur gauchiste faisant feu de tout bois  ?

    Qui est Gilet Jaune ?

     

    le patron de la  CGT ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    Le connard complotiste ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    Celle que ses amis GJ traite de "sale juive" ou de "sale pute" (dit-elle elle même "après vérification") ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    L'élu Debout la France qui demandait aux GJ de s'opposer à la vente imminente de l’Alsace Lorraine à l’Allemagne ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    Les antisémites délirants Soral et Dieudonné acclamés dans plusieurs manifs GJ ?

    Qui est Gilet Jaune ?

    Les casseurs et les incendiaires des Champs Elysées ?

    Qui est Gilet Jaune ?

     

     

     

     


  •  

    Le monde a bien changé. Dans ma jeunesse militante, le soutien des peuples en lutte contre la colonisation et pour leur indépendance tournait autour d'un slogan puissant, repris plus tard par l'ONU :

    Le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes

    Le mot d'ordre était clair, logique, efficace. Il affirmait d'abord qu'il y avait des peuples, que ces peuples avaient des droits et que ces droits devaient s'exercer sur eux-mêmes, à l'intérieur d'un territoire donné protégé par des frontières.
    Il supportait toutes les variantes, ce slogan : Le féminisme résumé comme le droit des meufs à disposer d'elles-mêmes, le régime Khmer rouge comme le droit des Khmers à s'massacrer eux-mêmes, les dictatures comme le droit des chefs à s'désigner eux-mêmes, l'onanisme comme le droit des corps à se faire jouir eux-mêmes.

    Même lorsque l'URSS intervenait militairement dans les pays frères elle affirmait avec force qu'elle n'envoyait ses chars qu'à la demande des peuples pour leur permettre d'exercer leur droit à disposer d'eux-mêmes.

    Mais ce grand principe est battu en brèche depuis quelques années.

    D'abord par les Organisations Non Gouvernementales (en général occidentales) qui estiment que les peuples du Tiers-Monde ne savent pas gérer leurs problèmes et qu'il est nécessaire de les gérer à leur place. Pas question de confier de responsabilités importantes aux autochtones, ni de s'appuyer sur des structures locales.

    Battu en brèche ensuite par le fameux Droit d'ingérence proposé par le french doctor, défendu par la diplomatie française et adopté par le Conseil de Sécurité de l'ONU. Les peuples les plus forts ont le devoir et l'obligation morale de se soucier du respect des droits de l'homme dans les pays les plus faibles et éventuellement le droit d'intervenir militairement pour les faire respecter.

    Aujourd'hui, les mentalités ont tellement évolué qu'on en arrive à un principe que l'on pourrait résumer comme : le droit des peuples à disposer des autres.

    Quel étrange spectacle que ces milliers de Sud-Américains parcourant des milliers de kilomètres à pied pour se rendre aux USA dans l'intention de s'y installer et d'y vivre sans en avoir obtenu l'autorisation préalable. Le président du pays de destination a beau annoncer qu'il ne les laissera pas entrer, qu'il enverra l'armée pour les en empêcher, ces migrants continuent leur chemin, sûrs de leur bon droit et avec la conviction intime que ces menaces n'ont aucune valeur, qu'ils ont le DROIT de vivre dans le pays de leur choix et que la volonté des populations locales (exprimée par leurs dirigeants) est sans importance, illégale, nulle et non avenue. 

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    PS : je sais bien que les colonies de peuplement ont jalonné l'histoire  des hommes et que depuis le début de l'humanité les persécutés d'un pays ont trouvé refuge et racines dans les pays qui ont bien voulu les accueillir. Mon grand-père en est une illustration. Mais à l'époque on entrait dans le pays d'accueil avec humilité et avec la permission des autorités locales.   






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