• Il n' y a pas que Baudelaire qui sache se recueillir 

    Calme-toi, ô Marianne, ne montre pas ta joie.
    Tu attendais les chiffres, ils sont là, les voici.
    Une grande agitation s’empare des partis
    Pour les uns, c'est  la joie, pour d'autres le désarroi.

    Pendant que Jupiter, totalement désavoué,
    Sous le fouet du suffrage, ce bourreau sans merci,
    Tente en vain de comprendre ce qui n’a pas marché
    Marianne, viens avec moi, profitons de l’été.

    Laissons donc les perdants soi-disant insoumis,
    Promettre aux nigauds qu’ils vont redistribuer
    Les richesses qu’ils auront d’abord dilapidées.

    Et aux autres qui nous disent qu’il faut les essayer
    Rappelons-leur que cela a déjà été fait
    Et qu’on a fusillé les auteurs de l’essai.

    Carlus - Les pleurs du mâle


  • Je me suis souvent demandé  à l'époque ce que Guesch Patti pourrait chanter de mieux que son premier titre "Etienne". Le résultat est  : RIEN !  Normal, elle avait atteint directement le sommet dans ce style ! Difficile de faire mieux après ! 

    C'est prescrit maintenant. On peut l'utiliser pour se moquer de la Méluche qui fait jouir quotidiennement ses soumis. 


     

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Oh, que c'est beau 
    Ton bagout démago
    Adressé aux gogos
    De l'inédit
    On est toujours surpris
    A L.F.I
    Il n'y a pas d'interdits
    Aaaaah Jean-Luc

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Hmmm, tu effraies
    Le bourgeois affolé
    Le démocrate coincé
    Pas de limite
    Au bashing anti-flics
    C'est des barbares
    On les aura tôt ou tard
    Aïe, Jean-Luuuccc

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Avec toi !
    Comme  tu es candidat
    On votera tous pour toi :
    Indigénistes
    Et barbus salafistes
    Les complotistes
    Qui se méfient des juifs
    L'anti-vaccin
    Tous la main dans la main
    Please, Jean Luc

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Président !
    Laissons tomber l'OTAN
    Ce vieux machin de blancs
    On veut l'ALBA
    Avec le Venezuela
    Les frères cubains
    Pour faire venir leurs médecins
    Et puis enfin
    Poutine et tous ses vaccins

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Président !

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Président !

    Jean-Luc, Jean-Luc, Jean-Luc
    Président !

     

     

     

     

     

     


  •  

    Pour faire la guerre aux croisés
    Pas nécessaire d'être bien futé.
    Il suffit juste de rassembler
    Un Bon Dieu miséricordieux
    Des soldats déséquilibrés
    Des avocats peu scrupuleux
    Et qu'ils soient tous déterminés
    A instaurer une société
    Conforme à la loi du Bon Dieu

    Et selon la loi du Bon Dieu
    Attestée par le Livre sacré
    Le croyant de très grande piété
    Qui veut aller au paradis
    Avec ses parents et amis
    Doit lapider et égorger,
    Doit bruler vifs et crucifier
    Les femmes infidèles et les gays
    Les mécréants et les athées.

    Mais gare ! Il ne devra jamais
    Du porc et du vin consommer
    Car ce serait péché mortel
    Puni de l'enfer éternel.

     


  • Au premier jour du jeûne, la marque d’eau minérale Evian s’est excusée pour un message publicitaire perçu comme provocateur par de nombreux musulmans.


      
    La raison du récent est toujours la meilleure :
    Nous l'allons montrer tout à l'heure.
    Un Ancien se désaltérait
    D'une eau minérale et très pure.
    Un Récent vient à jeun qui cherchait aventure,
    Et que la faim en ces lieux attirait.
    - Pendant le mois sacré du jeûne, boire ce breuvage
    Est haram dit-il, avec rage :
    C'est une preuve de ton hostilité.
    - Hadj, répondit l'Ancien, je n'ai vraiment rien fait
    Pour vous mettre en colère ;
    Car si l'on considère
    Que je me désaltère avec de l'eau d'Evian,
    Et que je ne suis musulman ni d'Eve et ni d'Adam
    Votre ramadan n'est en aucune façon,
    troublé par cette boisson.
    Tu le troubles ! cria notre Récent,
    Et je sais que du prophète tu médis il y a un an !
    Et quand l'aurais-je fait, ce serait ma liberté
    Reprit l'Ancien, et je ne ferais qu'en user.
    Tu me hais, toi et ta société.
    On ne vous hait point.
    C'est faux car toi et les tiens
    Vous ne nous donnez rien,
    Et nous traitez comme des chiens.
    On me l'a dit. Il me faut nous venger.
    Là-dessus, dans un lieu fréquenté
    Le Récent pose une bombe et la fait exploser
    Tuant femmes, vieillards et bébés
    Sans autre forme de procès.



  • Un mal répandait la terreur,
    Mal que certains en leur fureur
    Créèrent pour punir les kouffars:
    Une meute de hyènes et de cafards
    Cherchant à faire une hécatombe
    Parmi les mécréants du monde.

    Les victimes qui ne mourraient pas,
    Devaient faire leur mea culpa
    Et dire que pour ces cancrelats
    C'était absence de subventions
    Et manque de considération
    Qui justifiaient leurs exactions

    Petites frappes paumés drogués
    Haineux déséquilibrés
    Ils courent derrière une promesse
    De vin, de luxure et de fesses
    Semant la mort et la terreur
    Pour le compte de leur dieu vengeur.

    Carlus de la Fontaine


  • "Oui, dans une réunion non mixte LGBTQI+, en tant qu'hétéro, je me tairais..." Audrey Pulvar


      

    L’hétéro se tairait
    Totalement apeurée
    Qu'on puisse considérer
    Qu'elle serait le héraut
    Des salauds d’hétéros.

    Etre considérée
    Juste comme hétéro
    -Autrement dit : blaireau-
    N'est pas du goût d'Audrey
    Elle préfère se terrer.

    Elle est désemparée
    A l'idée qu’on pourrait
    Supposer qu'elle aurait
    Le jugement altéré
    Si elle contrariait
    Les complaintes sacrées
    Des maîtres à pleurer.

     


  • A chanter sur un air célèbre


     

    Ils sont venus, ils sont tous là
    Dès qu’ils ont entendu ce cri
    Ils s'en sont pris à la charia-a-a-a

    Ils sont venus, ya même Hamon
    Le grand chef de Génération-s
    Avec Ali, maire de l'endroit
    Ils ont des tracts plein les bra-a-as
    Ils les distribuent en silence
    Dans la grande cour sous le préau
    C’est de la plus haute importance
    Le cadeau des utiles idiots
    A la charia-a-a

    Ils cherchent à tout minimiser
    Ils veulent tout relativiser
    Ils veulent défendre la charia-a-a-a
    Sainte Maryam pleine de grâces
    Dont la statue est sur la place
    Dis-leur que dans notre paradis
    Y a beaucoup de vierges comme toi-a-a-a

    Salamou aléïkoum
    On peut se plaindre et menacer
    On peut tuer pour la charia
    On peut mentir et se cacher
    C’est halal, c'est la Taqiya

    Tous les martyrs seront bénis
    Ils iront tous au paradis
    S’ils ont bien servi la charia-a-a-a
    Qu’ils boivent frais le vin nouveau
    Le bon vin frais qui coule à flots
    Bientôt les vierges à tout de rôle
    Passeront toutes à la casserole

    Ce n’est pas du tout angoissant
    De devoir toutes les honorer
    Car si l’une d’elles n’est pas contente
    Elle sera vite lapidé-é-é-ée

    Salamou aléïkoum
    On peut se plaindre et menacer
    On peut tuer pour la charia
    Puis se plaindre d'être discriminés
    C’est halal, c'est la Taqiya

     

     

     


  •  

    Quelques états d'âme sur l'air de Quand reviendras-tu ? de Barbara


     

    Voilà plus d'une année que cette satanée
    Covid, en grandes pompes,  un jour est arrivée
    On s’est dit au début que c'était une gripette,
    Qui ferait peu de morts, moins que les trottinettes,
    Quand l’été arriverait, elle serait déjà partie,
    Et nous reprendrions, tous, nos anciennes vies
    Mais elle a décidé, en perverse narcissique
    De rester avec nous, de créer la panique.

    Dis, quand partiras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu,
    Que ces gens qu'on enterre
    Dans cette drôle de guerre,
    Que toutes ces vies perdues
    Nous ne les verrons  plus,


    Mais l'été s’est enfui depuis longtemps déjà,
    Malgré tous nos efforts, tu es encore bien là
    Dans ma ville désertée je me sens un peu las,
    Je consacre ma vie à chercher un médecin
    Un centre qui voudra m’injecter le vaccin
    Peu importe Biotech Astra ou Zeneca
    Tout ce qui me mettra bien à l’abri de toi
    Mais c’est sans rendez-vous que je rentre chez moi

    Dis, quand partiras-tu,
    Dis, au moins le sais-tu,
    Que ces gens qu'on enterre
    Dans cette drôle de guerre,
    Que toutes ces vies perdues
    Nous ne les verrons  plus,

     


     Bon, pour les rares lecteurs qui continueraient à penser que le texte de Barbara est plus beau que le mien, voici un petit cadeau :

     

     


    3 commentaires
  • Trump, suite et fin (enfin...j'espère)


     

    Le vingt, dès l’aube, à l'heure où finit la castagne
    Je partirai. Vois-tu, mon business m’attend.
    J’irai me réfugier, loin de la foire d'empoigne,
    Dans la haute Trump Tower avec femme et enfants.

    Je passerai la journée face à ma grande télé,
    A regarder, furieux, le vieillard endormi
    Se vanter d'occuper le poste qu'il m'a volé
    Et se faire applaudir par toute sa chienlit.

    Puis j'irai préparer une bien plus grave affaire,
    Car quand j’arriverai aux portes de l'enfer
    Je veux, sans transiger, à Satan demander
    De me rendre le poste qu'il m'a aussi volé.

    Carlus Hugo

     


  •  

    Je suis le Président, le triste, l’inconsolé,
    Mon pouvoir de nuisance a été aboli 
    Et désormais pour moi la bannière étoilée
    Porte le Soleil noir de la Mélancolie.

    Petit peuple en souffrance qui est venu m’aider
    A prendre le Capitole - la Maison blanche aussi -
    Quitte ces lieux qui plaisent tant à mon cœur désolé,
    Fuis ces réseaux sociaux devenus ennemis.

    Suis-je encore un Winner pour mon petit Baron ?
    Mon front est rouge de honte et mon cœur à la peine
    D'être le champion battu de la race aryenne.

    J’ai postulé deux fois aux fucking  élections
    La première fois, surprise, j'ai été embauché
    La seconde, oh my God, j'ai été licencié !

    Carlus de Nerval

     





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