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Par Carlus le 3 Janvier 2021 à 08:34
Que sont tous ces gens devenus
De gilets jaunes et noirs vêtus
Qui saccageaient ?
Est-ce Dame Hivers qui a poussé
La foule déjà bien clairsemée
A s’abriter ?Ou est-ce le diable couronné
Tout droit sorti des temps passés
Qui nous fait peur ?
Voici le temps des apeurés
Après celui des indignés
Et des brailleurs !Nos lamentations et clameurs
Arrivent jusqu’au Créateur
Qui nous répond :
Craignez-vous le poison lui-même
Ou l’antidote qu’on vous amène
Trop rapidement ?Nous avons tous perdu mémoire
Que nous avons quitté un soir
Le paradis
En emportant la maladie
Mais également le beau fruit
qui la guérit.
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Par Carlus le 14 Décembre 2020 à 09:21
Merci mon cher blogueur, qui m'apprend que Covid,
Ce Coronavirus créé sur notre sol
Et transporté en Chine dans le dessein morbide
De revenir chez nous pour prendre son envol,
Va dépeupler la terre par un grand génocideMerci patriote qui m'apprit que le vaccin
Créé par Big Pharma et le gouvernement
A pour unique objet de tuer l’Européen
Pour procéder ensuite à son grand remplacement
Sur une terre désertée jusque dans ses confinsMerci retraité qui m'informe que ce bazar,
-Maladie, confinements et réanimations-
N'a qu'un seul objectif : tuer tous les vieillards
Afin de leur voler leurs petites pensions
Pour financer bien sûr la grande corruption.Bravo au Marseillais, qui sut dès l'origine
Que la fin de partie de cette petite grippette
Grace au breuvage magique d'hydroxychloroquine,
D'une grande renommée ferait sonner les trompettes
Prometteuse d'un futur Prix Nobel de médecine
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Par Carlus le 17 Août 2020 à 20:10
A mes filles, écolos depuis toujours (et parfois naïves)
Sur l'air de Petite Marie de Cabrel .
Petite écolo, je pense à toi
Parce qu’avec tes manifs et ta voix
Avec tes utopies, voulais-tu vraiment ça ?
Tous ces drôles de combats ?Petite furie, c’est qui tes ennemis ?
Sauver la planète mais contre qui ?
Contre les "flics de Vichy" ? contre la démocratie ?
Contre l’histoire du pays ?Je les écoute et les braves gens entre eux
Ne parlent que de ça
De ces passéistes qui voudraient se chauffer
Au charbon de bois.
De délinquants qui défilent avec eux.Petite écolo, maintenant je sais
Un peu de quoi l’enfer sera pavé
Nous parler de climat et puis aller flatter
Les pires minorités.Petite furie, aujourd’hui, je combats
Non pas le monde auquel tu crois
Mais contre ces zombies qui se cachent derrière toi
Et se servent de toi.
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Par Carlus le 21 Avril 2020 à 13:01
Pour dire ce que j'en pense, j'ai demandé à mon pote Jean de m'aider. Vous ne m'en voudrez pas ?
Amazon, le rat et le godemiché
Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
On a souvent besoin de jouets sexuels chez soi.
Mais de cette vérité, cette histoire fera foi
Qu'en ce bas-monde, hélas, la bêtise abonde.Des dépôts d'un grand centre dénommé Amazon
Un colis contenant la commande spéciale
D'une jeune femme subissant un confinement total
Attira l'attention d'un gros rat triste et con.Il s'agissait, bien sur, vous l'aurez deviné
D'un colis contenant un banal godemiché
Destiné à offrir à une belle esseulée
Des moments de plaisirs dans sa vie confinée.Cette commande légitime et somme toute très normale
Provoqua le courroux de la gent animale.
Ignorant les bienfaits de la sexualité
Le rat se mit en grève contre les godemichés.La preuve est ainsi faite que les rats sont ennemis
Des plaisirs de la chair, des plaisirs de la vie,
Qu'ils voudraient décider et régenter nos vies
Et nous conduire à terme dans leur triste paradisCarlus de La Fontaine
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Par Carlus le 10 Avril 2020 à 21:52
Ca avait commencé comme Je me balance de Barbara mais ça a fini en cacahuète. Pardon !
Moi, j' m’en balance,
L’histoire de Chloroquine
Ca m'enquiquine
J’ai pas confiance
Car je n’aime pas du tout
Le look de savant fouSi ça se trouve demain mardi
Je changerai peut-être d’avis
Mais aujourd’hui on est lundiMoi, j’fais confiance
Aux travaux de la science
Aux expériences
Ma préférence
Aux chercheurs inconnus
Plutôt qu’aux vieux gourousTout bien réfléchi, mercredi
J'aurai peut-être un autre avis
Mais on est mardi aujourd’huiJ' fais pas confiance
Aux médocs recyclés,
De circonstance
J’ai pas confiance
En ceux qui ont trouvé
Avant d’avoir cherchéPeut-être bien que demain jeudi
Je changerai encore d’avis
Mais aujourd'hui c’est mercrediCertains balancent
Entre vieilles croyances
Et puis voyance
Moi j’ai d’la chance
Je vis dans un pays
Où tout se vérifie.Sauf que peut-être vendredi
Il ne me restera comme avis
Qu’un bref faire-part de fin de vie.
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Par Carlus le 4 Avril 2020 à 08:18
En période de confinement, on s'amuse comme on peut. On peut par exemple s'amuser à pasticher... Saint John Perse. Son souffle épique et grandiose convient si bien aux grandes catastrophes !
Covid-19
Fils de la Faucheuse furent les grands virus en marche sur la Terre.Casqués de plume et haut-troussés, couronnées de piques délétères,
Comme les terribles Gorgones coiffées de leurs vipères,
Comme la Mort foulant le sol au seuil de nos demeures,
Ils arrivèrent d'Asie dans le souffle de nos frères,
Et peuplèrent d'immense malheur l'avril des grandes nations !
Et je n'ai garde d'oublier leur piétinement au seuil des salles de
réanimation :
Poison ô poison, par la toux et la goutte jusqu'à nous projeté,
Malheur ô malheur, par le sang animal sur notre sol importé !
Ce sont des fleuves de larmes versées
Ce sont des morts par charretées
De grands convois d'âmes pour l'Enfer
Une grande hécatombe pour nos vieux peuples genoux à terre
Saint-John Carlus
Pour ceux qui persistent malgré tout à préférer Alexis Léger à Carlus, voici un extrait original de son long poème qui évoque les pluies tropicales
Sœurs des guerriers d'Assur furent les hautes Pluies en marche sur la Terre :
Casquées de plume et haut-troussées, éperonnées d'argent et de cristal,
Comme Didon foulant l'ivoire aux portes de Carthage,
Comme l'épouse de Cortez, ivre d'argile et peinte, entre ses hautes plantes apocryphes...
Elles avivaient de nuit l'azur aux crosses de nos armes,
Elles peupleront l'Avril au fond des glaces de nos chambres !
Et je n'ai garde d'oublier leur piétinement au seuil des chambres d'ablution :
Guerrières, ô guerrières par la lance et le trait jusqu'à nous aiguisées,
Danseuses, ô danseuses par la danse et l’attrait au sol multipliées !
Ce sont des armes à brassées
Ce sont des filles par charretées
Une distribution d'aigles aux légions
Un soulèvement de piques aux faubourg pour les plus jeunes peuples de la terre
Saint-John Perse ("Pluies" extraits)
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Par Carlus le 16 Mars 2020 à 14:19
J'ai des circonstances atténuantes : le grand confinement me monte à la tête. Hugo (mon boss) me pardonnera, j'en suis sûr !
Lorsque sans gant, sans masque, échevelé, livide
Au milieu de la foule, la tête lourde et le corps las
Carlus se fut enfui de devant le Covid,
Comme le soir tombait, l’homme inquiet arriva
Devant un restaurant de grande réputation ;
Sa femme épuisée et ses fils fatigués
Lui dirent : « Entrons ici pour prendre une boisson
L’endroit parait festif et bien achalandé »
Regardant l'intérieur, comme à son habitude
Carlus leva les yeux en signe de lassitude
Et vit l’oeil du Covid, entre deux ornements,
En train de l'observer dans l’ombre fixement.
« Trop fréquenté », dit-il avec un tremblement.
Il bouscula ses fils hagards et sa femme lasse,
Et se remit à fuir, sinistre dans l’espace.
Il marcha sans arrêt, sans se soucier du temps.
Il allait, muet, pâle et frémissant aux bruits,
Furtif et sans trêve, sans regarder derrière lui,
Sans repos, sans sommeil ; il atteignit un pré
Avec un beau jardin protégés par des murs
« Arrêtons-nous, dit-il, cet endroit est très sûr.
Car le Covid ici n’a pas pu pénétrer. »
Mais comme il s’asseyait, dans son champ de vision
Il vit l’oeil du Covid au fond de l’horizon.
Alors il tressaillit en proie au noir frisson.
« Cachons-nous ! » cria-t-il ; Rentrons à la maison
Je veux rester tout seul ! Fermez toutes les portes
Et aussi les fenêtres ! Seule ma santé m’importe !
Et veuillez calfeutrer la plus petite fissure
Comme dans un sépulcre, ce sera bien plus sûr,
Rien ne me verra plus, je ne verrai plus rien. »
On l’enferma chez lui, et Carlus dit « C’est bien ! »
Puis il s’installa seul, devant son écran plat.
Mais sur toutes les chaînes, on ne parlait que d'ça.
Il détourna les yeux, mais Coronavirus
Etait sur tous les murs et regardait Carlus.
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Par Carlus le 2 Novembre 2019 à 07:21
... je plagierai Ronsard !
Quand je serai bien vieux, au soir, à la chandelle,
Assis auprès du feu, radotant en pensant
A ma jeunesse passée et à tous ces instants
Où la vie était belle et les femmes sensuelles,
Se trouvera-t-il alors, parmi les assistantes
Une petite nouvelle assez compatissante
Pour venir me relire quelques-uns des billets
Que j'écrivais jadis, juste pour m'amuser ?
Je serai sur cette terre comme un fantôme sans os
Attendant tristement l'éternel repos
Et seuls quelques écrits diront que j'ai cueilli
Pendant qu'il était temps, quelques roses de la vie.
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Par Carlus le 29 Octobre 2019 à 23:18
Les vieux amants. Non non, pas ceux de Brel, ceux de Carlus !
Ma bien-aimée, ma chère amie
Ma tendre épouse nonagénaire
En ce beau jour anniversaire
de cette vie de monotonie
Je veux te le dire aujourd’hui :
Tu es devenue mon repère
l’unique centre de ma vie.
Car mon exercice quotidien
mon parcours de marathonien
consiste à faire un tour complet
sans aucune pause et sans arrêt
de ta très grande circonférence
de ton énorme corpulence.Mon tendre amour, mon bien-aimé
Mon cher époux atrabilaire
Je suis heureuse de contribuer
à sauvegarder ta frêle santé.
Mais puis-je te confier un secret ?
En te voyant tourner autour
de mon corps et de mes atours
Je n' puis m’empêcher de penser
au temps béni de ma jeunesse
où tu contournais ces mêmes fesses
le cœur et le corps plein d’ardeur
sans l’aide d’un déambulateur.Ma tendre épouse hypertrophiée
J’ai perdu, je le reconnais
un peu de cette rigidité
de cette belle virilité
qui fit ma joie et ma fierté.
Mais en toute objectivité
Peux-tu vraiment me reprocher
de rester mou quand il faudrait
être acrobate pour te sauter
ou alpiniste pour te grimper
au risque de voir mon cœur lâcher ?Mon tendre amoureux grabataire
je comprends bien ton anxiété
Mais il faudra hélas t’y faire
Ce projet est bien trop osé
pour ta petite perche nécrosée
Le temps s’en va emportant tout
y compris nos rêves les plus fous
Et aujourd’hui ton petit bout
Est devenu beaucoup trop mou
pour faire trait d’union entre nous.
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Par Carlus le 30 Août 2019 à 14:24
Après tout, ça va bien arriver un jour et on n'est jamais mieux servi que par soi-même !
Ombre parmi les ombres en route vers l’enfer,
Carlus s’est dévêtu de sa tunique de chair.
Amis, ne pleurez pas ! Ainsi désincarné,
Il est parti rejoindre sa très longue lignée !
Durant son bref passage, il préféra souvent
Les amours contingentes aux nobles sentiments,
La société actuelle et sa médiocrité
Aux belles indignations dont l’enfer est pavé.
Il croisa dans sa vie des poètes maudits,
Et d’antiques romanciers de grande renommée
Qui lui firent la grâce de se confier à lui
Pour enrichir sa vie d’un peu d’éternité.
Si vous l’avez aimé, chers amis en sursis,
Au fond de votre mémoire, il restera en vie.
Si ce n’est pas le cas, ne soyez pas sévères
S’il vous a offusqués, c’est parce qu’il fut sincère !
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