• Mais de qui, parmi nos contemporains,  parle-t-il ainsi ? 


     

    Depuis que dans la tête il s’est mis d’être habile,
    Rien ne touche son goût, tant il est difficile.
    Il veut voir des défauts à tout ce qu’on écrit,
    Et pense que louer n’est pas d’un bel esprit,
    Que c’est être savant que trouver à redire,
    Qu’il n’appartient qu’aux sots d’admirer et de rire,
    Et qu’en n’approuvant rien des ouvrages du temps,
    Il se met au-dessus de tous les autres gens.

    Le Misanthrope Acte 1 scène V


  •  

    Selon nos informateurs, le Covid-19 aurait déclaré en privé à Jean-Luc Mélenchon que sitôt la destitution de Macron prononcée, il quitterait la France pour aller s’installer durablement en Allemagne.



    Le Covid 19 est, selon des sources généralement bien informées, en pleine réflexion sur sa stratégie. Alors qu’il s’était abattu sur la France pour mettre fin à la mondialisation, il pourrait changer d’avis en apprenant que le gouvernement d’Union nationale chargée de mettre en oeuvre la démondialisation présidé par Jean-Luc Mélenchon pourrait inclure le Pr. Raoult, son ennemi juré !


     

    La cour de cassation refuse de reconnaître le caractère sacré de la personne de Jean-Luc Mélenchon au motif que ce serait contraire au principe de laïcité.

    La France Insoumise a immédiatement décidé de se pourvoir en super-cassation


     

    "Il faut annuler la dette actuelle", a affirmé une nouvelle fois Jean Luc Mélenchon. "Cela permettrait de lancer un plan de relance plus ambitieux en empruntant 500 milliards".
    "Voire le double", a ajouté le député de Marseille, "car la confiance dans la solvabilité de la France est actuellement à un niveau élevé".


     

    Il faut reconnaître à Jean-Luc Mélenchon le mérite d’avoir été le premier à découvrir qu’après le confinement, il aurait un déconfinement. Il a été aussi le premier à dire qu'il sera nécessaire de préparer le dit déconfinement un peu avant.


     

    Premier sondage réalisé hors de France par l'institut de sondage créé par la France insoumise au cours de la campagne des élections municipales.
    Le sondage portait sur une éventuelle élection présidentielle en Corée du Nord. Mme Kim Yo-jong, soeur de l’actuel Grand Leader, serait élue au premier tour avec environ 100 % des voix.
    (Sondage réalisé par téléphone le 25 avril de 13h à 13h 15 sur un échantillon représentant toute la population nord-coréenne possédant un téléphone, avec une marge d’erreur de 100 %.)


     

    Conscient qu'il ne peut pas compter sur les électeurs, Mélenchon développe une nouvelle stratégie de conquête du pouvoir : demander au gouvernants qui ne se sentiraient pas capable d'assumer la tâche, de bien vouloir le laisser faire. 

    Revue de presse (parodique)  : Mélenchon


     

     

     


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  • Trouvés sur le net 


    Raoult 

    Même Trump, son soutien des premiers jours,  a lâché son produit miracle au profit d'un produit beaucoup plus efficace : l'eau de JAVEL en injection sous-cutanée 

    La relève qui fait peur


     Dhorasoo

    Ce type, ancien footballeur et joueur de poker (mais aussi, dixit Wikipédia acteur(??) et écrivain (????) est un responsable LFI et candidat sur la liste LFI aux élections municipales de Paris . 

    La dérive et le naufrage de la France Insoumise sont résumés dans ce tweet d'une imbécillité complotiste à peine croyable


     Vallaut-Belkacem

    L'ancienne ministre de François Hollande dénonce un scandale absolu : La parité homme-femme n'est pas respectée dans la lutte contre le coronavirus !


     Brrr....!

    La relève ... peut-être

    Nouvelles du front


  • Je n'ai pas envie de parler d'une news qui est en train de faire le tour du monde et qui est déjà reprise par toutes les chaînes de télé et tous les réseaux sociaux, mais je ne peux PAS ne PAS le faire ! 

    Car... Même dans le film de science-fiction le plus débile ou  le plus provocateur ou le plus déterminé à nuire à sa réputation, personne n'aurait imaginé que le dirigeant de la nation la plus riche de la planète, la plus puissante, l'une des nations les plus en pointe en matière scientifique et médicale, personne dis-je, même le plus irréductible de ses ennemis n'aurait osé pour le ridiculiser,  mettre  de tels propos dans la bouche du président américain ! 

    Ce type est vraiment un Alien !

     


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  • Clémentine Autain écrit sur son compte Twitter :

    "L'heure est venue d'accélérer le processus de maturation d'une issue émancipatrice aux crises contemporaines"


    Moi, amoureux (transi, certes !) des belles tournures de la langue française, tu m'attrapes dans la rue et tu me montres une pétition comme ça, j'ai envie de signer immédiatement, tellement c'est beau (et puis un peu aussi pour faire croire que j'ai tout compris)  !

    Mais bon, une fois rentré chez moi, j'essaie quand même de comprendre  (mais en cachette pour ne pas être ridicule)

    Alors, voyons, comme au lycée, décomposons les différentes parties du texte :

    L'heure est venue  = C'est le moment ou jamais

    d'accélérer le processus = de faire le forcing

    de maturation = pour faire mûrir l'idée

    d'une issue émancipatrice =  que le  marxisme est la solution

    Sur ce point, il faut se rappeler que le bonheur marxiste s'appelle "émancipation". Emancipation des travailleurs, de la femme, des peuples, du travail. Et ce, depuis l'origine (cf "Le travail et l’émancipation" de Karl Marx)

    aux crises contemporaines = à tous les problèmes (crise du Covid-19, mais aussi celles du chômage, de la recherche sur le cancer, des accidents de la route, de la retraite des danseurs de l’Opéra de Paris, etc.)

    Une fois les différents morceaux recollés, ça donne donc : "C'est le moment ou jamais de faire le forcing pour tenter de faire passer l'idée que le  marxisme est la solution à tous les problèmes". 

    Ah, elle est forte, Clémentine !  C'est beau comme  du bonneteau : tu te laisse bercer par le baratin de l'escroc et au final tu t’aperçois que tu t'es bien fait baiser  !

     

     


  • Fable : Amazon, le rat et le godemiché


     Pour dire ce que j'en pense, j'ai demandé à mon pote Jean de m'aider. Vous ne m'en voudrez pas ?  

     

    Amazon, le rat et le godemiché

    Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde :
    On a souvent besoin de jouets sexuels chez soi.
    Mais de cette vérité, cette histoire fera foi
    Qu'en ce bas-monde, hélas, la bêtise abonde.

    Des dépôts d'un grand centre dénommé Amazon
    Un colis contenant la commande spéciale
    D'une jeune femme subissant un confinement total
    Attira l'attention d'un gros rat triste et con.

    Il s'agissait, bien sur, vous l'aurez deviné
    D'un colis contenant un banal godemiché
    Destiné à offrir à une belle esseulée
    Des moments de plaisirs dans sa vie confinée.

    Cette commande légitime et somme toute très normale
    Provoqua le courroux de la gent animale.
    Ignorant les bienfaits de la sexualité
    Le rat se mit en grève contre les godemichés.

    La preuve est ainsi faite que les rats sont ennemis
    Des plaisirs de la chair, des plaisirs de la vie,
    Qu'ils voudraient décider et régenter nos vies
    Et nous conduire à terme dans leur triste paradis

    Carlus de La Fontaine

     


     

     

     

     


  • Préambule
    En visitant un blog de libertine, un détail me frappe. En faisant la longue liste de ses ex, notre libertine précise qu’avec certains des mecs qui figurent sur la liste, elle n’a pas eu de relations sexuelles !
    S’il y a un truc qui distingue les femmes des hommes, c’est bien cela : les femmes intègrent dans leurs vies amoureuses des hommes avec qui il ne s’est rien passé de sexuel ! Quand elles racontent leurs vies amoureuses, elles commencent souvent par le premier baiser, le premier flirt, un type sur lequel elles ont fantasmé… ! Pour nous, les mecs, notre vie amoureuse commence avec le sexe ! Avant ce sont des amourettes insignifiantes. Après, si on n’a pas couché, on oublie ! 

    Par association d’idées, mon premier baiser m’est venu à l’esprit ! En fait, mon deuxième. Le premier était un baiser furtif, une "grande" de deux ans plus âgée que moi et que je connaissais à peine, m’ayant, je ne sais plus dans quelles circonstances, enfoncé la langue dans la bouche. Elle a dû du vouloir s’entraîner sur un petit avant d’aller embrasser un grand. Je n’ai pas aimé, j’ai eu l’impression d’avoir un morceau de viande crue dans la bouche. Oublions donc.

    Introduction
    La partenaire du vrai premier baiser s’appelait Christine. On faisait partie d’une petite bande de bons élèves au collège et elle était éprise de moi. Bon, je ne sais pas si on dit "éprise" à 14 ans ! Disons, qu’elle m’avait déjà fait savoir à plusieurs reprises qu’elle me trouvait beau et que tout le monde au collège savait qu’elle était amoureuse de moi. Moi, malgré la fierté naturelle qu’a un garçon de savoir qu’il plaît à une fille, elle ne m’intéressait pas trop. D’une part, parce qu’elle était très surveillée par ses parents qui la déposaient devant le collège une minute avant la sonnerie et l’attendait à la sortie. Et d’autre part, parce qu’elle n’était pas spécialement jolie. Aujourd’hui encore quand je pense à elle, c’est l’image d’Olive, la fiancée de Popeye, qui me vient à l’esprit. Même silhouette, même coiffure, la jupe trop grande qui lui arrivait à mi-mollet.

    Le décor
    Un jour nous nous sommes retrouvés dans la kermesse d’une oeuvre catholique. Elle était avec sa petite soeur de 12 ans et deux cousines de 13-14 ans comme elle. Leurs parents étaient occupés dans les stands et elles étaient seules mais en contrepartie, elles avaient l’obligation absolue de rester ensemble toutes les quatre. Elle a tout pris en main, la Christine, du haut de ses 14 ans ! Elle est venue me saluer, m’a séparé de mes copains, m’a tenu la conversation sans discontinuer pendant une heure et m’a demandé de raccompagner son petit groupe chez elle au moment où la nuit commençait à tomber.

    Ca va se faire, les gars
    Sur le trajet, elle m’a pris la main, regardant droit devant elle, totalement indifférente aux ricanements de ses cousines et de sa soeur qui nous suivaient 10 mètres plus loin. Je me suis laissé faire. Un peu plus loin, elle s’est arrêtée dans le renfoncement d’une entrée de magasin et a pris mes deux mains dans les siennes pour que je sois en face d’elle. Quand ses cousines sont arrivées à notre niveau, elle leur a demandé de continuer et de l’attendre devant la pharmacie située deux rues plus loin. La petite soeur n’était pas d’accord pour transgresser l’interdiction parentale de rester ensemble, mais elle a fini par suivre les cousines qui s’éloignaient.

    L’heure H
    Voilà, j’allais avoir mon premier baiser ! Tranquille, zen, avec une fille qui me regardait avec des yeux de groupie admirative ! Vous savez, nous les garçons, nous sommes toujours inquiets devant les choses de l’amour et du sexe ! Comme c’est à nous qu’il revient de tout faire, on a toujours un peu peur de ne pas être à la hauteur, de dévoiler notre inexpérience, de se prendre un râteau, d’être l’objet de la risée générale le lendemain ! D’autant plus que les filles sont moqueuses et cruelles, en général ! Là, rien de tout cela ! Je savais déjà avant, et encore plus à la façon dont elle avait pris les choses en main, qu’elle était totalement conquise ! Elle n’avait pas pris le premier garçon qui passait par là pour tester ses baisers, elle n’avait pas déclenché un Plan B après s’être fait larguer par un autre, non ! Je savais que j’étais son plan A, son préféré de tous les garçons du collège, le garçon à qui elle pensait quand les filles se demandaient les unes aux autres "avec lequel tu aimerais sortir ?"…

    Yepp ! C’est fait, les copains !
    Une gamelle d’enfer, je lui ai roulé, les gars ! Ouais, hier soir ! Non, je ne peux pas dire qui, ça se fait pas ! Un indice ? Euuhhh… la présidente de mon fan-club, hihihi ! Vous voyez qui c’est ? Mais vous ne le dites pas aux autres, Ok ? Gentlemen, les gars… !
    Ah oui, un vrai baiser ! Avec la langue et tout et tout…
    Non, je ne lui ai pas touché le minou… ! On était en pleine rue, bande de nazes ! On est gentleman où on ne l’est pas, les gars !
    Les nénés oui, j’ai un peu caressé, mais elle était pendue à mon cou et son corps était collé au mien, pas facile dans cette position…
    Oh, ça a duré… je dirais… 20/25 minutes ! Ah oui non-stop, en apnée ! Ah j’ai assuré sur ce coup-là, je vous le dis !
    Non, je lui ai pas mis la main dans la culotte, Ducon ! Je te l’ai déjà dit : ça s’est fait dans la rue, avec des gens qui passaient et qui nous regardaient ! T’es con ou quoi ?

    Conclusion
    Compte tenu de la surveillance stricte de ses parents, nous n’avons pas eu l’occasion d’échanger d’autres baisers. Non, non, en ce temps-là, on n’invitait pas les filles dans les chiottes pour les embrasser et on ne s’embrassait pas non plus dans la cour du collège ! Je suis seulement resté, jusqu’à la fin de l’année scolaire, son amoureux secret ! Celui à qui elle venait chuchoter "je crois que ma copine Estelle se doute de quelque chose" ! Heureusement qu’elle ne m’a pas demandé si mes copains "se doutaient de quelque chose", j’aurais été obligé de mentir !

    Epilogue
    Et voyez-vous, pendant que je raconte cela, plusieurs décennies plus tard, je suis pris de nostalgie. Je regrette le temps de l’innocence, le temps des confidences, le temps des baisers furtifs, des déclarations d'amour par copines interposées, la douceur des premiers baisers et les nuits à rêver des dessous des filles.

    Enfin… je pense ça aujourd’hui ! Demain je penserai que tout ça, ce sont des gamineries !


  • Le Décaméron de Boccace :
    Pour fuir l’effroyable peste noire qui atteignit Florence en 1348, dix jeunes gens s’isolent en pleine campagne (on dirait aujourd’hui se confinent) et, pour passer le temps, se racontent à tour de rôle leurs aventures amoureuses.  

    Pourquoi ne pas en faire autant ?


    Ma première fois

    Ma première fois, c’était avec Nicole. Seize ans tous les deux. Elle était plutôt romantique, fille de bonne famille et voulait rester vierge jusqu’au mariage. Et moi comme je l’aimais tendrement, comme on aime à cet âge-là, il ne m’est pas venu une seule fois à l’idée d’aller contre sa décision et de faire pression sur elle pour "coucher". Nous faisions ce que l’on appelait à l’époque le "tout sauf ça". Des caresses très poussées avec nos bouches, nos langues, nos mains, ses seins, son ventre, mais pas question de toucher son sexe et de risquer de lui enlever le précieux hymen qu’elle réservait à celui qui lui passerait la bague au doigt !

    Mais voilà, la nature est plus forte que nous !

    Un jour je me suis rendu chez elle en début d’après-midi pour préparer un exposé et ses parents n’étaient pas là, retenus ailleurs, les braves gens, par une quelconque obligation professionnelle ou familiale. Nous nous sommes donc retrouvés dans sa chambre non plus pour faire l'exposé prévu mais pour nous livrer à notre fameux "tout sauf ça". Baisers, léchouilles, caresses… Je lui enlève le haut pour lui sucer les tétons, elle me déboutonne ma chemise pour faire de même (oui, c’est mon côté féminin, j’adore ça) et c’est tout !

    Oui, oui c’est tout ! 

    Mais quand je dis "c’est tout" je veux dire par là que c’est tout ce que nous avions décidé ! Mais il se trouve que nous avons fait l’amour ! Sans l’avoir voulu, sans même nous en rendre compte ! Non, non, cher lecteur, je suis sérieux ! Je n’ai eu, après, aucun souvenir ni de lui avoir enlevé la culotte, ni d’avoir déboutonné mon pantalon ! Et le plus extraordinaire, c’est qu’elle, de son côté, m’a juré que ce n’était pas elle qui en avait pris l'initiative ! Alors vous comprenez ce que je veux dire en affirmant que "la nature est plus forte que nous" ? Si ce n’est pas moi qui l’ai fait et si ce n’est pas elle non plus, alors je vous pose la question : qui a bien pu ouvrir ma braguette et mon caleçon, écarter sa culotte et introduire mon sexe dans le sien à notre insu et même contre notre volonté ?

    Heureusement pour moi, après notre forfait (sans intention de le commettre, donc) j’étais allongé sur le dos et elle à califourchon sur moi ! Je pense que c’est pour cela qu’elle n’a jamais émis l’hypothèse que j’avais abusé de sa confiance pour arriver à mes fins ! Dans cette position, une telle accusation n’aurait pas tenu la route une seconde !
    Il est vrai que, d’une façon générale, et j’ai eu l’occasion de le vérifier à de nombreuses reprises  par la suite, dans cette position il est assez difficile pour un module lunaire bien huilé d’éviter l’arrimage à la fusée géostationnaire placée juste en dessous et profilée pour ça !

    Mais à vrai dire, le problème n’est pas là ! Le problème c’est que je n’ai jamais eu conscience (et elle non plus, selon des dires) de faire l’amour ! A aucun moment, je ne me suis dit " je suis en train de la pénétrer" ou "que c’est bon de faire l’amour !" ! Non, pendant tout ce temps où j’étais en elle, j’étais absorbé par ses baisers, ses caresses, sa douceur… et ce n’est qu’après avoir eu ma jouissance que je me suis rendu compte qu’on "l’avait fait" !

    Bon, ceci dit, ce mystère non résolu ne nous a pas perturbé outre mesure. L’avantage avec le pucelage des filles est que quand il est perdu, il est perdu ! Et donc autant en profiter car le futur mari ne verra jamais la différence entre une faute et deux fautes !

    Ca tombait bien car elle avait envie de recommencer. Et moi aussi !

     

     


  • Gouverner, c’est prévoir. Quand on n’est pas capable de prévoir et qu’on dépense l’argent des contribuables sans raison, car là en l’occurrence, on parle de près de 2 milliards d’euros. Il faut que les Français sachent qu’au-delà du milliard dépensé pour ces doses [de vaccin], il y a aussi tout le reste: les stocks de Tamiflu qui se périment vite, les masques, les campagnes de communication extrêmement chères”, déclarait Marine Le Pen en 2010 au micro de RFI. 


     "Mais quelle connerie, p'tain !" doit se dire Marine chaque jour en se cognant la tête contre les murs.  "Pourquoi j'ai parlé de vaccins et de masques à l'époque, putain ? A quoi ça sert d'être aussi précis, merde ? J'aurai pu rester dans les généralités,  reprocher à cette grosse vache de Bachelot d'être grosse, d'être  conne, d'être salope ! Aujourd'hui , tout le monde aurait oublié

    Mais qu'est-ce que je fais au lieu de ça ? je lui reproche d'avoir commandé TROP DE VACCINS !!! Et j'ajoute (mais quelle conne je suis, quelle conne, putain !) j'ajoute aussi "TROP DE MASQUES" ! 

    Et ça bien sûr , tout le monde s'en souvient !  Personne n'a oublié !  Ah ça, quand il s'agit de me faire chier, quand il s'agit de m'emmerder, y a du monde, y a foule, ça se bouscule au portillon ! 

    Et puis, en plus, je commence mon speetch, en parlant de PREVOIR !  Gouverner, c'est prévoir que je dis !  Comment j'aurais pu prévoir que dix ans après, la bonne critique à faire au gouvernement aurait été de n'avoir PAS commandé assez de masques et de médicaments ? 

    De quoi j'ai l'air à présent ? Comment je vais expliquer cela maintenant ?  Comment je vais leur expliquer qu'à l'époque il fallait prévoir de ne PAS ACHETER des masques, et qu'aujourd'hui il fallait prévoir d'ACHETER  des masques ?  Autant dire carrément "je suis une conne démagogique qui dit NOIR ou BLANC selon le sens du vent" !