Nous avons fait mieux que Marine Le Pen et pourtant on ne parle que d'elle (Mélenchon) 

Ca c'est l'aîné de 4 ans qui ne comprend pas qu'on s'extasie à ce point sur le cadet de 2 ans. Il est stupide, ce cadet ! Il marche comme un canard, il tombe à chaque fois qu'il essaie de courir, il connaît à peine une dizaine de mots, mais il suffit qu'il dise "caca popo" pour que Maman s'extasie "Mais c'est bien, ça, mon bébé ! Oui maman va te prendre le pot, mon petit coeur ! C’est bien, mon bébé, tu es un grand garçon maintenant !" 

C'est n'importe quoi ! Toi, quand  tu vas faire caca tout seul, dans les WC,  ni elle ni papa ne trouvent ça super ! Tu fais mieux que lui mais il n'y a personne pour te dire "c'est bien mon bébé! Tu es un grand !"  Tu te demandes s'ils ne sont pas journalistes tous les deux, des branleurs de journalistes qui préfèrent les petits cons qui ne savent même pas s'essuyer plutôt que les  grands qui non seulement sont propres mais en plus savent chanter l'alphabet par coeur !

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Ce score est une injustice pour les élus socialistes qui n'ont pas démérité (Hollande, selon la presse). 

Ca, c'est quand tu essaies d'expliquer aux parents pourquoi, malgré les cours de maths à domicile, tu n'as eu que 9/20 de moyenne pour le trimestre. "Normalement, j'aurais dû avoir 12 de moyenne mais le prof a mis un zéro de conduite à toute la classe parce qu'on a mis un chewing-gum sur sa chaise et que le coupable n'a pas voulu se dénoncer" Ils ne te croient pas. " Papa, Maman, je vous jure que c'est vrai ! Le zéro , c'était pour toute la classe, pas pour moi ! et c'est ce qui a fait baisser ma moyenne" A ce stade, non seulement ils ne te croient pas , mais ils ne t'écoutent même plus et continuent à changer le buffet de place pour installer la nouvelle télé. 

Et là, il y a le vieux voisin qui t'aime bien et qui était venu voir cette fameuse nouvelle télé, qui tente de te consoler : "Tu sais ? Même s'ils t'avaient cru, ta note n'aurait pas changé pour autant !"

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"Gagner, gagner, gagner : l'appétit sans fin de Marine Le Pen" (le Nouvel Obs)

Y a-t-il quelqu'un dans la salle qui pourrait expliquer aux journalistes du Nouvel Obs que quand on se présente aux élections, c'est pour gagner ? Non, non, ils n'ont pas l'air d'être au courant, il faut que quelqu'un se dévoue pour le leur dire !

Toi, cher lecteur ? Ok alors regarde, tant qu'à faire, explique leur aussi que c'est la même chose dans les compétitions sportives et même à la GUERRE !  Il faut absolument que tu le leur dises, oui, car ils vont au-devant de gros déboires !  Quand on fait la guerre, si on se présente devant l'ennemi en lui disant "N'importe quoi ! vous voulez gagner, gagner, et encore gagner ? Votre appétit de victoire n'a donc aucune limite ?"  on ne saura jamais la suite qui sera réservée à cette plainte car le plus souvent, une balle logée quelque part dans la boîte crânienne vous empêchera d'entendre la réponse !  

A deux reprises au moins, j'ai défendu (seul contre tous, hhhmm j'adore ça) sur l'excellent blog du Dr WO les sanctions disciplinaires prises par le Conseil de l'Ordre des médecins à l'encontre de Cahuzac, d'une part, et de Philippe Even et Bernard Debré d'autre part. Et comme je dégaine plus vite ma (grande) sincérité que mon (petit) intellect, ce n'est qu'après que je me demande pourquoi j'ai cette position.

Mais je comprends très vite (certes, je ne me connais pas bien, mais je me fréquente depuis longtemps ) :  C'est parce que j'aime les médecins, que je les trouve plutôt fragiles et que j'estime qu'ils doivent être protégés des insultes et des polémiques stériles.

Et je sais de quoi je parle. Les médecins qui ont jalonné ma vie sont nombreux.

Il y a eu d'abord le médecin de famille de mon enfance et son cabinet qui sentait bon la cigarette fraîchement écrasée qui débarquait parfois à la maison le soir ou le dimanche, au grand soulagement de ma mère, pour m'interpeller directement "alors jeune homme, dites-moi tout, où avez-vous mal ?".

Il y a eu tous ces médecins qui se sont occupés et ont guéri ma fille malade. 

Il y a eu mon ami Raymond, que j'ai connu étudiant et qui est mort du cancer à quarante-deux ans, pour n'avoir pas voulu annuler ses rendez-vous et fermer son cabinet une journée, une seule, pour aller vérifier par un scanner l'origine des douleurs qu'il avait au ventre. 

Il y a eu le médecin de ma mère, auto médicamenteuse et anxieuse, qui venait la voir en lui disant avec un sourire en coin "alors, Chère Madame, qu'est-ce qui ne va pas aujourd'hui ? vous avez entendu parler d'un nouveau médicament et vous voudriez l'essayer, c'est ça ?"

Il y a eu le médecin néphrologue qui a accueilli mon père dans son centre de dialyse et a fait changer d'avis un vieil homme qui répétait "je préfère mourir que d'être dialysé"

Et puis il y a tous ceux chez qui j'ai contribué à installer la télétransmission, sorte de cordon ombilical avec une Sécu toute puissante et parfois arrogante, qui a changé et va encore changer à l'avenir la nature de leur métier.

Tous ces médecins avaient des traits de caractères communs : souvent réservés, toujours respectueux, plutôt gênés de parler d'argent, et désarmés face aux polémiques dont ils sont les cibles de la part des guérisseurs de tout poil et des partisans de "thérapies" plus farfelues les unes que les autres !

Le médecin de base n'est pas un polémiqueur. Il ne sait pas se défendre contre ceux qui veulent discréditer la médecine en la qualifiant d'Occidentale ou d’allopathe, histoire de montrer qu'il ne s'agit que d'une branche particulière de la médecine au même titre que l'homéopathie, l'instinctothérapie, la réflexothérapie, et pourquoi pas l'urinothérapie !

Le médecin de base, le vôtre, le mien, n'est pas un sectaire. Il ne vous interdit pas d'aller voir un rebouteux, si vous en avez envie. Lui, il vous a prescrit les médicaments qu'il estime propres à vous guérir et vous laisse libre du reste. Il n'est pas un gourou. Même quand il est croyant, il ne vous prescrit pas d'aller prier à l'église pour guérir. Il n'est pas un mandarin. Il ne veut pas vous prendre "dans votre globalité". Il veut juste faire disparaître le virus qui vous rend malade.

Alors forcément, quand  Philippe Even (1) et Bernard Debré,  pour des raisons qui tiennent beaucoup à la volonté de provoquer le fameux "buzz" utile à la promotion d'un livre, s'amusent à traiter certains de leurs confrères d'incompétents et de charlatans , ils ont la partie belle ! Parce que non seulement les intéressés ne vont pas en rajouter dans l'insulte et la polémique, parce qu'ils ne savent pas le faire, mais, en plus, les vrais charlatans, les machinothérapeutes, les crétinothérapeutes vont s'engouffrer dans la brèche et hurler "vous voyez bien, ça fait longtemps qu'on vous le dit : ce sont des charlatans et des incompétents ! Ils le reconnaissent eux-mêmes, maintenant ! "

Qui aura gagné dans cette affaire ? Deux médecins retraités qui, ayant fait la une des journaux, auront vendu des centaines de milliers d'exemplaires de leur livre et gagné des tonnes de fric ! Et ensuite les charlatans des médecines "alternatives" qui vont récupérer tous ceux qui se posent des questions sur la médecine "allopathique" !

Qui aura perdu ? le médecin de ville, le vôtre, le mien ! Vous voyez qui ? ce cardiologue qui ne saura pas trop quoi répondre au patient inquiet qui dira sur un ton gêné  "je demande un deuxième avis" et cet allergologue dont on dira en chuchotant "il parait que ce sont tous des charlatans"

L'Ordre des médecins, par ses sanctions disciplinaires (très légères au demeurant) rappelle simplement que la médecine n'est pas la propriété de quelques mandarins arrogants et suffisants et qu'elle est également exercée par des milliers de professionnels au contact quotidien des malades qui n'ont pas le temps de s'arrêter de bosser ni pour écrire des bouquins, ni même pour aller sur les plateaux télé répondre à des insultes.

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(1) Rappelons, sans polémiquer  que Philippe Even a un lourd passé polémique à son passif:

- il a, dès 1985, annoncé avoir trouvé un traitement pour guérir du Sida

- les patients (tous morts rapidement) utilisés pour tester le dit traitement ne semblent pas avoir été correctement informés des risques qu'ils prenaient.

- le mec conteste, seul contre le reste du monde, que le tabagisme passif puisse avoir le moindre effet nocif 

On peut donc raisonnablement penser, sans être un spécialiste de la médecine, que, depuis fort longtemps, le professeur Philippe Even semble être animé plus par le désir de paraître et de faire la une de l'actualité que par un souci de grande rigueur scientifique.  

Vous l'avez entendu mille fois, comme moi :

Elections : Les vrais gagnants sont les abstentionnistes.

Moi je dis Bravo !  S’ils sont de gauche, comme on nous a dit, c'est vrai qu'ils ont tout gagné : une majorité de maires de droite, une entrée fracassante du Front National dans les conseils... bravo, les gars, trop fort, la stratégie!

Mais le raisonnement me paraît tellement intelligent que je me suis demandé si ça ne marchait pas dans d'autres domaines que les élections ! Hé bien figurez-vous que Oui, ça marche avec tout ! Explications !

Jeux olympiques : Les vrais gagnants sont ceux qui n'y participent pas

( Ne pas y aller, c'est aucune médaille, certes, mais d'un autre côté c'est aussi l'assurance de ne pas se faire mettre une branlée devant des milliards de gens… si on a un peu d'orgueil, on peut être tenté par l'abstention)

Mariage et vie de couple : Les vrais gagnants sont les célibataires

( Oui bon ça, dans n'importe quel mariage de beaufs (les seuls que j'aime bien) il y a toujours un vieil oncle vieux garçon qui pue de la gueule qui t'expliquera en fin de soirée bien arrosée que le mariage est une connerie car ça ne sert à rien d'acheter la vache si tu peux avoir le lait gratuitement, etc…)

Sexe : Les vrais gagnants sont les branleurs

Ca peut se défendre ! C’est vrai que ça manque souvent d'émotion, mais d'un autre côté les reproches sont assez rares, ce qui compense !  Et pour  déculpabiliser les adeptes de cette pratique, écoutons Woody Allen : "Se masturber, c'est faire l'amour avec quelqu'un qu'on aime bien".  

Culture : Les vrais gagnants sont les illettrés

(Euhh... qu'est-ce qu'on pourrait dire ?   Ah tiens ! Eux, ils sont censés ignorer la loi, non ?)

L'argent : Les vrais gagnants sont ceux qui n'en ont pas

(L’argent ne fait pas le bonheur, trop facile)

Intelligence : Les vrais gagnants sont les cons 

( Trop facile, là aussi : "Heureux les pauvres d'esprits car le royaume des cieux est à eux"  - Les béatitudes - Matthieu 5:3-11 - Oui, Madame, je cite mes sources, quand elles sont divines)

Si la tendance actuelle se confirme, les nouvelles sur Internet ressembleront très bientôt à cela, moi je vous le dis !

A LA UNE

- Le lapsus scandaleux d'une député de la majorité : elle confond Malus et Phallus !

- Dans les enregistrements diffusés sur le site de Médiapart (payant), on entend distinctement l'ancien ministre du travail traiter sa femme de salope pendant qu'il lui fait l'amour. "Tu aimes ça, hein, ma salope" aurait répété à plusieurs reprises l'ancien ministre poursuivi pour injure sexiste.  

- Kerviel répond aux juges de la Cour de cassation : "Vous êtes des nuls ! Vous ne comprenez rien au Droit !"

DIVERS - ECONOMIE - SOCIAL

- Les troupes russes prennent le contrôle de Kiev.  En représailles, la Commission européenne ajoute 5 personnalités russes à la liste ( qui en contient déjà 20) des personnes interdites de visa touristique dans les pays de l'UE.

- Santé : Le parlement vient de voter le texte mettant en vente libre tous les produits anxiolytiques et neuroleptiques jusqu'ici délivrés sous ordonnance.  Cette décision est conforme à la promesse n°224 du président de "Mettre fin au sentiment d'insécurité"

 - Chiffre du chômage en forte hausse. "La courbe va s'inverser un jour, c'est mathématique" affirme le ministre de l'économie

Il y a trois  événements électoraux qui m'ont paru intéressants  lors de ce premier tour des municipales: 

Le 1er est arrivé en Corse : Caroline Bartoli, candidate à la place de son mari inéligible jusqu'au 25 mai,  a  été élue à Propriano (source) . Elle a annoncé à l'avance que dès que son mari sera redevenu éligible, elle démissionnera avec la totalité des membres de sa liste pour provoquer de nouvelles élections et permettre ainsi  à son mari de se représenter. 

Le procédé est douteux, d'accord. Mais c'est une leçon qui s'adresse aux juges. Moraliser la vie politique dans une démocratie est d'abord l'affaire des électeurs. Les juges doivent faire leur boulot sans tenir des raisonnements politiciens du genre  " je vais l'empêcher de se présenter aux prochaines élections".  En faisant cela, le juge fait de la politique, énerve tout le monde et les électeurs lui font un gros bras d'honneur. La séparation des pouvoirs, elle est là aussi. 

OUI à la justice, Non à la République des juges !

Le deuxième est à Marseille : Mennucci arrive en 3ème position

Beaucoup de socialistes restent toujours dans l'idée qu'en agitant des chiffons rouges, qu'en choquant les braves gens un peu conservateurs ("oui, tous à poil ! t'es pas content, Pépé ? Fais gaffe, on va te foutre à poil, toi aussi !) on jette dans les bras du Front National un certain nombre d'électeurs de droite, ce qui affaiblit la droite  républicaine et permet donc au Parti socialiste de gagner les élections sans se fouler. 

Il y a bien eu un démenti à ce principe avec l'énorme claque reçue par Jospin, mais on sent bien que pour la majorité d'entre eux, ils considèrent cela comme un accident, un malheureux concours de circonstances, un épiphénomène. D'ailleurs on dit plus souvent aujourd'hui au PS que c'est Chevènement qui a fait perdre Jospin. 

Les résultats de Mennucci à Marseille viennent démontrer que ceux qui jouent avec le feu finissent par se brûler. Les analystes politiques tablaient sur une triangulaire avec le FN qui jouerait en faveur de Mennucci au second tour. Donc le slogan du PS "faire barrage au Front National" devait en principe avoir pour conséquence de faire élire le PS à Marseille et dans quelques autres villes importantes. 

Les électeurs semblent en avoir décidé autrement. Je résume le principe pour le cas où le comité directeur du parti socialiste déciderait d'écouter le bon sens du sympathisant de base et donc de lire mon blog et de s'en inspirer : CELUI QUI JOUE AVEC LE FRONT NATIONAL EST BATTU PAR LE FRONT NATIONAL !  

Enfin, un peu de poésie dans cette campagne. De quelle région viennent tous ces prénoms de candidats qui fleurent bon Maupassant, Flaubert et le XIXe siècle ?

Leone

Marinette

Justin

Médard

Ange 

Anicet

Bonaventure 

Marius

Bertin 

Servius

Des DOM, et plus spécialement de la Martinique.

J'attendais avec intérêt les commentaires des journalistes de l'Humanité et de Mélenchon (sur son blog) sur la polémique "Stasi". Allaient-ils prendre la même posture outragée que les socialistes et dire comme eux :  "comment peut-on comparer la justice et la police françaises à la police politique d'un système totalitaire ?" 

Hé bien non ! Ils ne disent rien sur ce point précis, ni les uns ni l'autre ! Je crois savoir pourquoi :  parce qu'ils ne trouvent pas les régimes communistes si horribles que ça et qu'ils pensent que la Stasi, comme le KGB, était au service de la classe ouvrière et du peuple est-allemand dans sa lutte contre la bourgeoisie !

Aujourd'hui, ils ne le diront jamais comme ça , bien sûr, ils ne sont pas fous ! Mais ils ne diront jamais non plus de l'URSS et de ses pays satellites qu'ils étaient des Etats policiers et  totalitaires.

Quand je dis des choses comme ça,  mes amis  (de gauche) m'accuse d'anticommunisme primaire.  

Comment peut-on être anticommuniste autrement que de façon primaire et viscérale?  

La vraie et seule question que l'on puisse poser à propos du communisme a été posée par Michel Rocard (je crois) , il y a bien longtemps déjà (je cite de mémoire) : "Quelle valeur fondamentale partageons-nous avec les communistes ? Aucune !"

On pourrait poser, à droite, la même question à propos du Front National. Mais bof, le problème de l'alliance avec eux ne se pose pas. Pas encore.

Parmi les valeurs que les démocrates de droite et de gauche partagent, il y a celle de l'Etat de droit, du respect de la vie privée, et j'ai été assez  indigné (c'est à la mode, pourquoi pas moi?) aussi bien par des écoutes déclenchées pendant des mois, pour chercher quelque chose, n'importe quoi,  contre un opposant,  mais surtout par le fait  qu'après leur publication dans la presse ( deuxième scandale) la seule question qui était posée le lendemain était "vous avez vu ce qu'il a dit des juges ?" et non pas "c'est un scandale qu'un juge ou qu'un ministre  (1) puissent livrer à la presse les conversations privées d'un opposant politique !" 

Sur ce point-là, j'ai été rassuré par l'émission du vendredi d'Yves Calvi (le meilleur journaliste politique de France et de Navarre) quand j'ai entendu quatre directeurs de grands journaux français ( y compris celui du Nouvel Obs) condamner fermement et avec sincérité, m'a-t-il semblé, le procédé !  

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(1) selon le président de l'Union Syndicale des Magistrats, cela ne peut provenir que du ministère de l’Intérieur ou du ministère de la Justice.

Moi j'aurais tendance à penser que c'est le juge ! Mais bon, je dis ça , je dis rien ! 

Autant le savoir, si vous voulez vous lancer dans la politique ! 

Voyou  Autorisé

Dealer    Autorisé

Pervers    Autorisé

Berlusconi     Autorisé

proche de l'extrême droite    Autorisé

faute morale    Autorisé

Grave faute morale    Autorisé

Très grave faute morale    Autorisé

Etaler dans le presse des conversations privées des opposants    Autorisé

Stasi    Interdit (car l'ensemble de nos institutions risque de s'effrondrer ) 

Bâtard   Interdit  (car c'est une insulte caca-boudin  qui risque de vous faire passer pour quelqu'un de mal éduqué)

Le bonhomme, aussi antipathique soit-il, n'est encore inculpé de RIEN ! Mais il est déjà coupable de tout ! De nombreux commentateurs  nous avaient déja expliqué que le non-lieu dans l'affaire Bettencourt n'avait rien à voir avec un acquittement, et que cela voulait seulement dire qu'on avait pas assez de preuves ! Autrement dit, pour beaucoup de Français, un non-lieu est un nouveau concept juridique qui signifie  "coupable mais sans aucune preuve"

Aujourd'hui, alors que les avocats ont défilé il y a quelques jours par milliers pour défendre le secret professionnel entre l'avocat et son client, on assiste à un truc extraordinaire qui n'a l'air d'émouvoir personne : un juge a enregistré les conversations d'un citoyen comme un autre (c'est ce qu'on nous répète)  avec son avocat, n'a pas trouvé a priori de quoi le mettre en examen, mais a confié les dits enregistrements à un journaliste pour les rendre publiques. 

Donc non seulement les conversations entre un homme et son avocat sont écoutées par le juge, mais elles le sont par la France entière, par le monde entier ! 

Et tout le monde est scandalisé non pas par le procédé mais  par le contenu : ils ont traité les juges de "bâtards" !  Moi je dis que beaucoup de Français, dans le secret d'une conversation entre amis, ont traité leurs femmes de putes, leurs enfants de p'tits cons, leurs patrons d'enculés et leurs collègues de connards ! et s'ils ont eu affaire à la justice, traité les juges de bâtards, d'enculés et de connards ! Où est le crime ?  À l’inverse , je pense aussi que plein de juges sont rentrés chez eux le soir en disant à leurs femmes  : "putain je suis crevé ! J’ai eu affaire aujourd'hui à un connard de première...il m'a épuisé ce con, avec ses conneries ! " ?

Moi je pense qu'avec ce genre d'attitudes et de révélations, ajoutée à la hargne des commentaires envers quelqu'un qui non seulement n'est pas encore jugé, mais n'est même pas encore mis en examen, on revient tout doucement à la justice du moyen âge, à la justice de la foule, à la justice de la rumeur et du "il n'y a pas de fumée sans feu", à la justice du "qui voulez-vous que ce soit ?" ,  et à terme à la justice de la chasse aux sorcières, du pogrom et du lynchage !

Cette affaire révèle aussi, accessoirement, que François Hollande est, de tous les  hommes politiques  qui ont été à la tête de ce pays, celui a de sa fonction et de son rôle la conception  la plus minable, la plus étriquée et la plus revancharde !  Et je suis objectif :  comme un  bâtard, j'ai voté pour lui en 2012 , pensant qu'il était un homme de principe, un type loyal, étranger aux  manoeuvres de bas-étage et aux coups bas !

Vous l'avez vu Edwy Plenel chez Ruquier samedi soir ? il nous a appris qu'en Martinique , son père est un "héros national". Je suis un peu plus jeune que lui et comme lui, j'ai passé une grande partie de ma jeunesse en Martinique. Et comme lui, j'ai été sympathisant (autant qu'on peut l'être quand on est collégien ou lycéen) des mouvements anticolonialistes. Mais contrairement à lui je n'avais jamais entendu dire qu'un vice-recteur nommé Plenel était devenu un héros national martiniquais !

Voilà la limite du bonhomme ! Il romance les choses et s'écoute parler . Son père était un de ces hauts fonctionnaires coloniaux courageux et intransigeants sur les principes. Il a publiquement déploré qu'il y ait eu des morts lors des répressions brutales qui s'abattaient sur les mouvements anticolonialistes de l'époque et l'a payé cher en terme de carrière. Edwy Plenel romance les choses et baptise son père "héros national Martiniquais", comme s'il était dans la mémoire des Martinquais l'égal de Frantz Fanon ou d'Aimé Césaire !

 Edwy Plenel c'est Marat qui se prend pour Saint Just. Il tente de se construire une légende et semble vouloir la faire commencer un peu avant sa naissance.

Exemple : il a été trotskiste dans sa jeunesse. N'importe quel petit con (moi le premier !) a eu sa phase "gauchiste" dans sa jeunesse. C'est ni plus intelligent ni plus bête que la phase hippie,  la phase libertine ou lacaniene ! Hé bien pour lui, si ! Même en ayant pris ses distances, il continue à en parler comme si c'était la preuve qu'il avait été un intellectuel, un authentique révolutionnaire, comme si ça démontrait  qu'il avait  eu une vie aussi aventureuse que celles de Jean Moulin et de Nelson Mandela réunies !

 - Pour nous prouver qu'il est toujours aussi gauchiste que dans sa jeunesse, il n'hésite à nous faire part d'analyses politiques très intelligentes et très profondes dont seuls les philosophes marxistes de l'entre deux guerres avaient le secret. La dernière en date est que "le danger ce n'est pas Marine Le Pen, c'est Manuel Valls". Qu'est-ce que c'est con, putain ! Je suppose qu'en 1936, il aurait pu dire que "le danger ce n'est pas Hitler, c'est Léon Blum" !

 - Comme le lui signalait Natacha Polony il se présente comme un éternel rebelle alors que la plus grande partie de sa carrière professionnelle s'est déroulée au sein du Journal le Monde, institution française s'il en est.

 - Il réussit dans la même émission (chez Ruquier) à avoir à la fois des sanglots dans la voix en évoquant la mémoire de son père et à proposer aux  gens qui regardent l'émission un mois d'abonnement gratuit à Médiapart s'ils s'inscrivent avant la fin de l'émission ! Bravo, le businessman,  on ne se laisse pas abattre : pendant le deuil, les affaires continuent !

 - Mais ce qui m'agace au plus niveau chez lui, ( mis à part son sourire satisfait et son air imbu de lui-même) c'est la posture systématique qui est la sienne de l'"autorité morale", la posture de celui qui ne perd pas une occasion de nous expliquer doctement et avec passion ce qu'est la démocratie, comment vivre ensemble, quelles sont les règles qu'il convient de respecter, etc.

 Tu fais chier, Edwy Plenel ! Quand je t'écoute (et je pense que c'est le cas de beaucoup beaucoup de gens !) c'est pour avoir des nouvelles des investigations menées par ton excellent journal et uniquement pour ça ! Dis-nous ce que tu as trouvé comme preuves, dis-nous qui tu traques parmi les corrompus et fous-nous la paix avec le reste　!

Pour la démocratie, le vivre ensemble, les règles du respect et du partage, etc., on n’en a rien, mais alors vraiment rien à foutre de tes brillantes analyses et de tes leçons de morales républicaines ! Ce n'est pas là que tu es bon et on va se débrouiller SANS TOI.

Je dirais même qu'on va se débrouiller,  le cas échéant, CONTRE TOI, si d'aventure tu viens nous proposer une société géniale régie par des règles inspirées de près ou de loin par Trotski, au nombre desquelles la brillante idée que "Marine le Pen est moins dangereuse que Manuel Valls".

Françaises, Français

Des juges sans peur et sans reproche ont eu le courage, que dis-je ? l’héroïsme, de désigner les ennemis de la France.

Sans peur des représailles -pourtant prévisibles- de la classe dominante, ils nous ont  livré la liste des hommes et des femmes  à abattre pour que ce pays retrouve sa fierté et son honneur.

Et pour cet acte de bravoure, ils sont traînés dans la boue et dans la fange par l’ennemi de classe ! 

Et pourtant...

Et pourtant,  qui pourrait nier raisonnablement que, tant que David Douillet et David Pujadas seront en liberté, la France, notre France chérie,  sera menacée dans ce qui fait sa grandeur ?

Qui pourrait, sans rougir de honte,  affirmer que le peuple Français pourrait souffrir plus longtemps que Béatrice Schoenberg continue son entreprise pernicieuse d'empoisonnement idéologique ? ou que Jacques Attali, cet odieux personnage qui ne connait que la langue de la Finance internationale, continue à ruiner notre pays ? 

Qui pourrait sérieusement nier, face à l'Histoire, que  Manuel Valls et Jack Lang sont des social-traîtes, des vipères lubriques, ennemis du prolétariat et des masses populaires ? 

Qui peut le nier ? Personne, me dites-vous ! Et vous avez raison !

Car, en vérité,  toute personne censée sait qu'il n'y a dans ce pays qu'une, et une seule, organisation qui oeuvre pour la vraie justice  :  le SM ! Non pas le Sado-Maso comme voudrait le faire croire, pour nous discréditer, l'ennemi de classe ! non, je veux parler du Syndicat de la Magistrature ! 

Car, je vous pose une question toute simple : est-il possible de rendre la justice  sans avoir la clairvoyance qu'apporte l'étude des oeuvres de Marx, de Lénine et de Trotsky ? Non, bien sûr ! on le sait tous !

Est-il possible de rendre la justice au nom d'une autre entité que  la classe ouvrière et ses représentants politiques et syndicaux patentés et désignés par les organisations ad hoc  ? A l'évidence, non, me direz-vous !

Est-il possible de continuer à rendre dans ce pays une justice qui ne défendrait que les soi-disant victimes, alors que certains pays nous montrent depuis longtemps déjà  ce qu'est la vraie justice, la justice de classe, la justice qui s'attaque non pas au jeune violeur impulsif, non pas à l'assassin (récidiviste ou pas, la belle affaire !) qui fait part de ces regrets, non pas à ce traficant de drogue qui tente de survivre dans ce monde cruel, mais la justice qui s'attaque au seul responsable de tous les maux du monde : la société capitaliste !  mais la justice qui frappe impitoyablement ceux qui servent cette société, ceux que le SM a listé sur son "mur de cons" comme étant les personnes indésirables dans notre beau pays !

Oui certains pays nous montrent le chemin, reconnaissons-le humblement !

Je veux parler de Cuba, LA référence en matière de justice indépendante ! (je parle sous le contrôle de Jean-Luc Mélenchon, de feue Madame Mitterrand et de bien d'autres autorités morales de ce pays)

Je veux parler  de la Chine, je veux parler du Vietnam, et de la  Corée du Nord et même du Venezuela qui s'est depuis peu engagé dans la voie de la justice indépendante.

Avez-vous déjà, Françaises, Français, avez-vous déjà entendu un seul Cubain, un seul Coréen du Nord, un seul Vietnamien se plaindre  de la façon dont la justice était rendue dans son pays ?  Jamais !  Vous pouvez vous rendre sur place pour vérifier : JAMAIS !

Peut-être un peu au Venezuela, mais le gouvernement de ce pays est en train de régler ce problème à l'heure où je vous parle !

Et c'est pour moi, mes amis, mes chers compatriotes,  la preuve par neuf que la justice de ces pays sont des modèles qu'il convient de mettre en oeuvre sans tarder en terre de France si nous voulons rattraper le retard pris en matière de justice indépendante ! Et pour cela vous savez à qui nous devons faire confiance !

Pour le syndicat de la Magistrature, Hip hip hip !

 Hip hip hip !

 Hip hip hip !

Carlus, avocat du Diable ( et de ses sbires)