•  

    Lorsque les sans-culottes ouvrirent le tombeau de Saint Louis pour le profaner et jeter son corps, comme les autres, à la fosse commune, ils ne trouvèrent que… deux phalanges !

    Que s’est-il passé ? Où a-t-on bien pu inhumer le corps de Louis IX ?

    La réponse est toute simple : Louis IX a été canonisé et est devenu Saint Louis. Et, au Moyen-Age, qui dit saint dit… reliques !

    En effet, les religions monothéistes, si elles appellent à la spiritualité et au mépris de la chair, ont toujours suscité chez leurs fidèles des pratiques, proches de la nécrophilie, consistant à adorer ou se croire protégés par des morceaux de cadavres humains.

    Le corps de Saint Louis a donc été au cours des siècles pour ainsi dire "éparpillé façon puzzle, ventilé, dispersé par petits bouts,…" mis en conserve dans des reliquaires pour être exportés dans le vaste monde chrétien.

    Voici quelques utilisations -non exhaustives- du cadavre du saint homme que les historiens ont pu recenser.

    - Déjà avant même la canonisation, après sa mort en croisade devant les remparts de Tunis, les proches de Louis IX se disputent son cadavre. Son frère, roi des deux Sicile, veut l’inhumer en Sicile alors que son fils Philippe le hardi exige qu’il soit ramené en France. Un compromis est vite trouvé :
    Le corps est divisé en 3 parties, le coeur est mis à part dans un reliquaire pour l’Eglise conformément à la tradition, les viscères sont envoyés en Sicile et les ossements en France à Saint-Denis lieu de sépulture des rois de France.

    Les choses auraient dû s’arrêter là. Mais moins de 30 ans après, le roi Louis IX est canonisé et devient Saint Louis. Et là, pour ses successeurs, ça devient le pactole ! Open Bar comme on dit aujourd’hui !

    - Philippe le bel, son petit-fils, fait transférer son coeur et son crâne (mais sans sa mandibule, allez savoir pourquoi, certainement pour pouvoir l’offrir) à la sainte chapelle et fait don d’une côte à Notre dame de paris.

    - Quelque temps après, il fait don de plusieurs phalanges de doigts au roi de Norvège pour la construction d’une église dédiée à Saint Louis.

    - En 1330, quelques os du saint destinés à une église à Prague sont envoyés à l’empereur du Saint Empire romain germanique
    - En 1392, une côte et un autre os sont offerts au pape
    - en 1 430 plusieurs os sont envoyés à louis VII de Bavière.
    - En 1 616 Anne d’Autriche se fait offrir une côte pour elle et un autre os pour offrir aux jésuites.

    Et les entrailles déposées en Sicile ? Chassés par Garibaldi, les souverains déchus les ont emportés dans leur fuite et s’en sont servis pour payer et récompenser leurs soutiens et protecteurs. Les saints boyaux se sont donc retrouvés par la suite dispersés dans le monde chrétien par dons, héritages, gages, prêts. On en a localisé à Rome, en Autriche, à Carthage, dans le Missouri, à Versailles.

    - Au XXe siècle encore, en 1926, un cardinal a offert un morceau de côte de Saint Louis à l’église Saint-Louis-de-France de Montréal.

    Bon, ceci dit, après le pillage des tombes royales de Saint-Denis par les sans-culottes et la mise des ossements royaux à la fosse commune, les plus identifiables des os de rois restent encore ceux de Saint Louis, "celui que, chez nous, nous appelons Louis IX", précise, dans un souci de polémique un peu anachronique, Jean-Luc Mélenchon.


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    Pourquoi je t'aime ? Et depuis si longtemps ! Car je connais si peu de choses sur toi, finalement ! Je sais surtout que tu es morte et, paradoxalement, c’est cela qui me donne la certitude que tu as existé. Je sais aussi que ta mort fut violente et ton agonie cruelle. Car tu es morte emportée par un glissement de terrain, ensevelie sous une coulée de boue. Ca c’est une certitude, car on a retrouvé ton corps dans ce linceul d’argile rouge que t’a offert la Nature après t'avoir tuée. On sait aussi que tu fuyais. Ca aussi c’est une certitude, on a les traces de tes pas.  Combien de temps a duré ta fuite, on ne sait pas : on n’a que les traces de tes derniers pas, le reste a été effacé.

    A partir de ça, les enquêteurs ont tenté de reconstituer les derniers instants de ta courte vie. Ils ont d’abord affirmé que tu fuyais avec un bébé sur les bras, car les quelques traces laissées par tes pieds dans le sol imbibé d’eau étaient plus profondes du côté gauche. Tu fuyais donc avec un bébé sur les bras, ça t’a ralenti et tu as été rattrapée par le torrent de boue qui t’a brisé les os pour te faire lâcher ton bébé et l’emporter loin de toi avant de t’ensevelir.

    Bien plus tard, d’autres experts feront remarquer que les brisures relevées sur ton corps sont typiques de celles provoquées par une chute de hauteur. Ils ont même pu évaluer de quelle hauteur tu serais tombée : environ 12 mètres. Tu aurais donc grimpé à un arbre pour tenter d’échapper au torrent de boue mais tu aurais perdu l’équilibre et tu serais tombée. Peut-être au moment où l’arbre lui-même était en train de céder à la force du torrent. Peut-être aussi que tu grimpais avec le bébé sur les bras et que c’est cela qui t’a perdu. Tu aurais tenté par réflexe de retomber sur tes pieds ce qui expliquerait la particularité des traces de pieds laissées sur le sol.

    Aujourd’hui, on découvre des traces de crocs de saurien visibles sur les os de ton bassin. Tu as peut-être été happée par un crocodile et entraînée vers le fond selon une technique de chasse qui est propre à cette espèce depuis longtemps. Quelle horreur ! Mais ce sont certainement des blessures post-mortem car cette hypothèse se heurte au fait que l’on ait retrouvé ton corps presque intact. 

    La présence du bébé n’est pas certaine, mais j’aime imaginer malgré tout que tu fuyais avec ton petit sur les bras, ma petite Lucy. Car c’est certainement à cause de la difficulté de fuir avec un enfant sur les bras que les tiens - les NÔTRES, pardon - ont un jour décidé d’arrêter de fuir et d’affronter la Nature et ses dangers. En développant l’élevage et l’agriculture pour échapper aux dangers de la chasse et aux aléas de la cueillette, et en construisant des villages fortifiés pour éviter cette fuite perpétuelle. A partir de cela, viendront comme conséquences quasi inéluctables, les grandes cités, l'écriture et les lois, l’art de la guerre et l’architecture, la littérature et la poésie, la musique et le chant,  la médecine et la science. La civilisation.

     

     


  • Si, si, je vous assure, mes amis, qu'Europe est d'origine libanaise. Si vous en doutez, lisez et regardez ce qui suit.


    Selon la mythologie grecque, Europe, était la fille du roi de Tyr, une ville de Phénicie (le Liban d’aujourd’hui). Zeus, pour la séduire, se métamorphosa en taureau blanc, sur une plage de Sidon (aujourd’hui ville libanaise de Saïda) afin de l’approcher.

    La naïve Europe chevaucha le beau taureau blanc qui l’enleva et l’emmena sur l’île de Crète. Là sous un platane qui depuis est toujours vert, Zeus reprit forme humaine et s’accoupla  avec Europe.

    De leur union sont nés trois enfants dont le dernier ira s’exiler à Milet en Anatolie (en Turquie actuelle).

    Une fois lassé d’elle, Zeus offrira Europe comme épouse au roi de Crète, Astérion.


     Et j'ai même des preuves en image :


     Félix Valloton, L’enlèvement d’Europe

    Les origines libanaises de l’Europe

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Henry Matisse, L’enlèvement d’Europe

    Les origines libanaises de l’Europe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Pablo Picasso, L’enlèvement d’Europe

    Les origines libanaises de l’Europe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Fernando Botero, L’enlèvement d’Europe 

    Les origines libanaises de l’Europe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Salvador Dali , L’enlèvement d’Europe

    Les origines libanaises de l’Europe

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     

    Alors, vous me croyez maintenant ? Europe est bien une Libanaise ! Enlevée et violée par un Grec et mariée de force à un Crétois, certes, mais c'est quand même bien une Libanaise !

     


  • A l'occasion du 50e anniversaire de sa mort, quelques anecdotes peu connues à propos d'un type que j’aime bien : le Général de Gaulle !

    Pour résumer, je dirais que pour moi, de Gaulle c’est le type qui a eu tout au long de sa vie  une chance de cocu ( pardon, tante Yvonne) !

    Vous voulez quelques exemples ?

    - Son mariage
    Né d’une famille de vieille noblesse plutôt désargentée, il fait la connaissance d’une jeune et jolie fille nommée Yvonne Vendroux. (En fait, la rencontre semble avoir été arrangée en secret par la famille Vendroux, mais c’était fréquent à l’époque). Il tombe amoureux d’elle et décide de l’épouser.
    Ah, quelle chance, la jolie fille en question appartient à une famille de riches industriels !
    Voilà le jeune aristocrate désargenté à l’abri du besoin ! Quel bol ! C’est pas à moi que cela arriverait, ce genre de truc !

    Pardon ? Non, non, pas de mauvais esprit, s’il vous plaît. Non seulement ce sont eux qui sont venus le chercher, mais en plus, tous ses biographes le disent, c’était un mariage d’amour et il a manifesté toute sa vie une grande tendresse pour Tante Yvonne !

    Sa maison, la Boisserie
    - Le 9 juin 1934, le lieutenant-colonel Charles de Gaulle et son épouse Yvonne achètent en viager une petite gentilhommière de quatorze pièces entourée d’un terrain de deux hectares et demi dans la charmante bourgade de Colombey-les-Deux-Eglises.

    Oui, vous avez bien lu : Ils achètent EN VIAGER le domaine de la Brasserie (qu’ils rebaptiseront plus tard "la Boisserie" pour faire plus classe). Hé bien figurez-vous qu’un an à peine après la signature du contrat, la vieille dame propriétaire crédirentière meurt noyée dans sa baignoire. Les de Gaulle n’auront donc payé qu’une ou deux annuités pour acquérir la Boisserie.
    C’est vraiment ce que qui s’appelle avoir du bol, avouez !

    Comment ? Ah oui, je vous vois venir… ! Non, non, personne n’a jamais fait d’hypothèses crapuleuses sur la mort de la vieille dame ! Même ses pires ennemis, et il en avait, des ennemis, le bougre ! Et de ceux qui (à l’extrême droite, par exemple) n’auraient pas hésité une seule seconde à utiliser le moindre doute sur cette affaire !


    Le chef de la France libre
    - Le général Darlan, après avoir été un dignitaire du régime de Vichy, prend ses distances avec Pétain et entre en contact avec les Alliés. L’entrée en guerre en novembre 1942 des Forces Françaises d’Afrique du Nord aux côtés des Alliés est la conséquence majeure de son revirement.
    Du coup, ce Darlan commence à intéresser Roosevelt et Churchill qui n’apprécient pas trop le caractère imprévisible et arrogant de de Gaulle.
    Un peu plus d’un mois plus tard, en décembre 1942, Le général Darlan est assassiné. Par qui ? Par un jeune étudiant manipulé par un gourou royaliste qui voulait rétablir sur le trône de France (en pleine guerre mondiale !!!) le Comte de Paris.
    C’est vraiment pas de bol pour Darlan. Entrer en guerre contre Hitler et se faire tuer par un gros couillon !

    Par contre, pour de Gaulle, c’est tout bénef ! Il reste le seul représentant de la France libre (et c’est tant mieux !) .

     

    L’attentat du Petit-Clamart
    - Le 22 août 1962 à Clamart, un commando OAS organise un attentat contre de Gaulle pour lui faire payer, entre autres, le lâchage de l’Algérie. Le commando est composé de douze hommes, tous de formation militaire, répartis dans quatre véhicules et équipés d’armes automatiques, de pistolets-mitrailleurs et d’explosifs.
    187 balles seront tirées par le commando, des dizaines d’impacts seront relevées sur la DS présidentielle dont plusieurs à hauteur des visages de Mme de Gaulle et du général (qui s’étaient baissés).
    Bilan : Pas un seul mort, pas un seul blessé ! 187 balles tirées dans leur direction par des paramilitaires et pas un seul blessé !

    Ah non, pardon, je dis une bêtise : le conducteur d’un véhicule qui arrivait en sens inverse, Monsieur Fillon (oui, oui, Fillon, ça ne s'invente pas !) a été légèrement blessé à la main.

    Vous admettrez avec moi que la chance que ce mec a eue tout au long de sa vie est à peine croyable !

     


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  • Bon, puisqu'on ne peut pas parler du physique de Mahomet sous peine de mort, parlons donc du physique de son concurrent Jésus.

    A quoi pouvait-il bien ressembler, ce fils de Dieu ?

    Beaucoup d'images pieuses nous l'ont vendu comme un homme à la peau d'une blancheur nordique et souvent même avec les cheveux blonds et les yeux bleus (et le coeur au milieu de la poitrine, mais bon, ne chipotons pas...!)

    Délires de faciès

     

     

     

     

     

     

     


    Les chrétiens orthodoxes, eux, l'ont toujours représenté comme un Oriental (un Sémite, quoi !)  plutôt basané et pas très souriant. Le genre à se retrouver dans un camp de rétention avant même d'avoir eu le temps de racheter les péchés du monde.

    Délires de faciès

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Selon la trace laissée sur le Saint-Suaire, (oui, oui, je sais, cher lecteur, mais faisons comme si) il ressemblait à ça:

     

    ce qui, après travail de reconstitution artistique, donne ça ! Encore un blond aux yeux clairs  (avec des dreadlocks ?) 

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     L'artiste Ganbrood (Bas Uterwijk de son vrai nom) prétend avoir trouvé, grâce à un logiciel  d'intelligence artificielle ayant synthétisé des milliers de représentations du Christ, à quoi Jésus pouvait bien ressembler. Et ça donne ça !

    Délires de faciès  

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Richard Neave, un spécialiste de la reconstitution faciale (qui travaille pour Scotland Yard, c'est dire son sérieux !)  nous dit que Jésus n'était pas connu pour avoir un physique atypique dans son environnement,  sinon les Evangiles l'auraient mentionné quelque part.  Et comme, selon ses travaux, les contemporains de Jésus ressemblaient à ça, hé bien Jésus, pour lui, ressemblait à ça !

    Délires de faciès

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     Oh... et puis il y a aussi une version plus moderne d'un artiste du Net, mais elle est purement artistique (artistique aujourd'hui étant synonyme de provocatrice). Allez juste pour le fun alors ! 

    Délires de faciès

     

     

     

     

     

     

     

     

     


     


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  • Si les principes préconisés par Zemmour avaient été respectés depuis le règne de Clovis, nous nous appellerions aujourd'hui :

    Caribert            Childebert          Landbert
    Chilpéric            Dagobert            Clotaire
    Theodemir         Clodebald           Ragnomer
    Richomer            Genniod             Chlodion 

    et nos compagnes s’appelleraient :

    Magnachaire      Ragnacaire           Marcatrude
    Gondioque          Sprote                  Frédégonde
    Brunehaut          Ultrogothe            Ingonde
    Arégonde           Radegonde            Deoteria
    Wisigarde         Vuldetrade            Méroflède
    Marcowefa       Théodechilde         Marcatrude
    Bilichilde           Fastrade               Ermentrude

     

    PS :  Parce que, franchement, de vous à moi, remonter seulement à Napoléon, ça fait un peu petit bras, non ?

     


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  • Les plaintes civiles de particuliers contre les institutions se multiplient depuis quelques années et concernent tous les secteurs ( militaire, terrorisme, écologie et maintenant sanitaire !

    Ces dernières années, il y a eu, par exemple :

    - La plainte contre l’armée française déposée par la famille d’un soldat français tué en Afghanistan, demandant à un juge d’instruction de vérifier s’il n’y avait pas eu des erreurs dans la chaîne de commandement !

    - La plainte en France du père israélien d’un soldat franco israélien demandant à un juge français de poursuivre le Hamas devant les tribunaux français pour séquestration !

    - La plainte déposée par le père de Mohamed Merah contre la police et l’armée française pour l’assassinat de son fils.

    - La plainte d’organisations écologistes contre l’inactivité de l’Etat en matière de réchauffement climatique

    - Et maintenant, la plainte de familles de victimes et de médecins demandant à des tribunaux civils de juger du bien-fondé des mesures sanitaires prises par le gouvernement pendant l’épidémie.


    Je ne peux pas m’empêcher de penser avec regret à ce qu’aurait été notre Histoire si ce phénomène était apparu plus tôt :

    - Une plainte des familles aurait peut-être permis de déterminer dans quelle mesure l’homo sapiens a contribué à la disparition des Néandertaliens. Y a-t-il eu massacre ? Ou seulement accaparement des territoires de chasse ? Y a-t-il lieu à réparation ?

    - A quoi aurait abouti la plainte de la famille de Vercingétorix contre César pour acte de torture et de barbarie et crime de guerre ? Je ne peux m’empêcher de rêver à un tel procès !

    - Et la plainte de la famille de Jacques de Molay, Grand Maître de l’Ordre des Templiers, contre Philippe le bel pour détournement de fonds et escroquerie, propagation de rumeurs, actes de barbarie et assassinats ! Je n’ose l’imaginer !

    - Et le pauvre Ravaillac ? Si ça se trouve, après un procès équitable engagé sur plainte de sa famille après son arrestation, et avec un bon avocat, il aurait peut-être été déclaré irresponsable et aurait échappé à la torture et à la mort par écartèlement !

    - Peut-être qu’une plainte de la famille de l’homme au masque de fer aurait permis à un juge d’instruction indépendant de révéler aux Français sa véritable identité et peut-être même son éventuelle parenté avec Louis XIV ! Quelle révélation, mes amis !

    - Et les plaintes qui se seraient accumulées contre Robespierre ! Avec peut-être extension de l’action contre Monsieur Guillotin ! Et Saint Just qui serait venu déclarer à la barre qu’il n’était pas au courant des pratiques du sieur Fouquier-Tinville ? ahlala, quel bonheur ça aurait été !

    - Et la famille de Charlotte Corday portant plainte contre Marat pour délation, appel au meurtre et complicité de crime contre l’humanité ?

    Bon je m’arrête là ! Mais je suis convaincu que si une telle pratique était apparue plus tôt, l’histoire de France eut été très différente de celle que nous connaissons !


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  • Une fake-new peut l'être soit parce que l'information elle-même est  fausse, soit parce que l'interprétation qu'on en donne est erronée. Exemple  : 

    On se souvient tous que Tintin dans Le Temple du Soleil trouve le moyen d’échapper à la mort en profitant d'une éclipse pour faire croire aux indigènes qu’il a le pouvoir d’éteindre le soleil.

    La fake-new de Christophe Colomb

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Aussi incroyable que cela puisse paraître, l’aventure est arrivée à Christophe Colomb mais reste peu connue. C’était son quatrième et dernier voyage. IL n’était plus l’immense vedette qu’il avait été à son retour du premier voyage. Il était en froid avec le roi et la reine d’Espagne, d’autres marins, souvent ses anciens compagnons, s’étaient lancés dans l’aventure désormais sans grand risque. L’un d’eux Amerigo Vespucci allait même donner son nom au nouveau continent. Il était plutôt désargenté quand il entreprit ce quatrième et dernier voyage.

    A l’approche du continent, un violent cyclone l’obligea à chercher refuge dans une baie située dans une île inhospitalière qui deviendra plus tard la Jamaïque. Il n’avait plus beaucoup de vivres et il lui fallait du temps pour réparer les dégâts qu’avaient subis les bateaux. Les marins étaient épuisés. Peu après, une partie de l'équipage se mutina et s’en alla avec un des bateaux et une grande partie des vivres. Pour compliquer le tout, Colomb tomba malade de la Malaria (également appelée Paludisme).

    La famine et la maladie menaçaient de décimer l'équipage.

    Il envoya quelques hommes à l’intérieur des terres pour négocier avec la population locale l’obtention d’eau et de vivres. Mais soit parce qu’ils avaient déjà été confrontés à la brutalité d’autres aventuriers européens, soit parce qu’ils étaient naturellement inhospitaliers, les indigènes refusèrent d’aider les naufragés.

    Et ils étaient trop nombreux pour que l’équipage épuisé et malade obtienne quoi que ce soit par la force. Colomb, malade, tenta d’aller négocier lui-même. Sans résultat.

    Alors que tout semblait perdu pour lui et son équipage, il se souvint qu’une éclipse solaire devait avoir lieu dans le secteur.

    Pourquoi diable un marin était-il au courant des éclipses solaires sur la planète ? Hé bien pour la raison suivante (que je vous livre sans y comprendre grand-chose) : si au temps de Colomb les marins savaient très bien se situer en latitude, le positionnement en longitude était beaucoup plus approximatif. Et Christophe Colomb avait décidé d'utiliser pour ce voyage une nouvelle méthode pour affiner le calcul de la longitude en utilisant les éclipses. Cela consistait à "mesurer la durée de l’éclipse, cinq sabliers depuis le coucher du Soleil, pour en déduire la longitude du lieu." L’idée était pourtant ancienne puisqu’elle était déjà décrite par un savant grec nommé Hipparque, un siècle avant notre ère. Mais la mise en pratique était nouvelle. Il avait donc emporté dans ses bagages un des ouvrages de référence en la matière (les spécialistes pensent qu'il s'agissait peut-être du "Calendarium de Regiomontanus")

    La suite est facile à imaginer. Colomb menaça les indigènes pendant plusieurs jours d’éteindre bientôt le soleil s’il n’obtenait pas satisfaction. Le jour venu, devant une foule nombreuse d’indigènes parmi lesquels se trouvaient certainement les chefs, il leva les bras au ciel et demanda au soleil de cesser d’éclairer ce peuple inhospitalier.
    Malgré une grosse erreur dans ses calculs, il bénéficia malgré tout d'une éclipse partielle ("d'un rouge sombre") suffisante pour plonger les indigènes dans la crainte d’une punition divine et les amener à plus de coopération.

    Pendant le reste de leur séjour sur l’île, Christophe Colomb et ses hommes ne manquèrent ni d’eau ni de vivres, ni d’aide pour réparer un des bateaux pour aller chercher du secours. Après quelques mois, il put lever l’ancre, continuer son dernier périple et entrer définitivement dans l’histoire des hommes comme l'un des plus grands aventuriers de tous les temps.

     

     


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    La petite ville de Caffa, (aujourd'hui Théodosie ) sur la côte de Crimée en mer Noire, était un comptoir génois qui commerçait avec les régions alentour.

    Ce petit comptoir fortifié eut la malchance d'être sur le chemin d'une armée mongole atteinte par la peste qu'elle ramenait de Chine. Les Mongols décidèrent donc d'assiéger cette petite cité riche et mal défendue en 1346.

    Alors qu’ils avaient planté leurs tentes et leurs catapultes autour des remparts de la cité, la peste qui décimait leurs rangs redoubla de virulence et les rendit incapables de poursuivre plus longtemps le siège. Ils négocièrent donc  une trêve avec les Génois, non sans avoir auparavant, pour faciliter la négociation, catapulté nombre de leurs cadavres pestiférés à l'intérieur des remparts de la cité génoise. 

    Une fois la trêve signée, en 1347, des Génois n'eurent rien de plus pressé que de mettre les voiles vers l'Europe, emportant dans les cales du navire les rats qui répandront la "grande pestilence" dite aussi "la Mort noire" ou encore "la Peste noire"  dans toutes les villes où ils jetaient l'ancre :  Constantinople, Gènes, Marseille. Et bien d'autres. 

    L’épidémie de peste qui ravagea l’Europe à partir de ce navire fut la pire de toute l’Histoire. Vingt-cinq millions de morts dans une Europe qui n'en comptait pas cinquante. 

     


     PS : 

    Ironie de l'Histoire : Ce sont les Mongols qui ont peur aujourd'hui des virus arrivés chez eux via l'Europe  

    Faisons-nous peur : la peste noire

  • Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir étaient un couple "libre". Ils considéraient leur amour comme un "amour nécessaire" (dans le sens philosophique du terme : inévitable, qui ne peut pas ne pas être) et les aventures qu'ils s'autorisaient comme des "amours contingentes" 

    Avec la publication de la correspondance de Simone de Beauvoir, on se rend compte que les choses n'étaient pas aussi idylliques que cela

    Extrait d'une lettre de Simone de Beauvoir à Bost, l'un de ses "contingents".  Ca ressemble quand même beaucoup à une lettre d'amour et ce n'est pas sympa pour Jean-Paul Sartre.

    « Et pour finir sur ce point, quoique ça me gêne un peu, il faut que je précise ; avec Sartre aussi j'ai des rapports physiques, mais très peu, et c'est surtout dans la tendresse et je ne sais trop comment dire, je ne m'y sens pas engagée parce qu'il n'y est pas engagé lui-même ; ça, je le lui ai expliqué souvent. C'est pourquoi je peux dire qu'avec vous seul j'ai et j'ai jamais eu une vie sensuelle et j'ai besoin que vous la preniez au sérieux et que vous sachiez que je la prends au sérieux moi aussi de toute mon âme. »

    Simone de Beauvoir. « Castor de guerre ».

     

    Des rapports physiques "dans la tendresse" ?!! Mais quel con, ce mec !

     

     

     


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